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Diego PĂ©rez de los Cobos

Diego PĂ©rez de los Cobos Orihuel, nĂ© Ă  Gandia (CommunautĂ© valencienne) selon les sources en 1963 ou [1] ou 1964[2], est un lieutenant-colonel de la garde civile espagnole. AffectĂ© au MinistĂšre de l'IntĂ©rieur, il y travaille depuis 2011 comme directeur du Cabinet technique de la SecrĂ©taire d'État Ă  la SĂ©curitĂ©.

Diego PĂ©rez de los Cobos Orihuel
Fonctions
Chief of the Civil Guard in the Community of Madrid
depuis le
David Blanes GonzĂĄlez (d)
Chief of the Civil Guard in the Community of Madrid
-
Santiago Caballero Mendaña (d)
David Blanes GonzĂĄlez (d)
Biographie
Naissance
Nationalité
Fratrie
Francisco PĂ©rez de los Cobos (d)
Autres informations
A travaillé pour
Grade militaire
Coronel (d)

Quelques jours aprÚs le début de l'opération Anubis, il est annoncé publiquement le qu'il prend le contrÎle des Mossos d'Esquadra, en lieu et place du major Josep Lluís Trapero, et ce au moins jusqu'à la date annoncée pour le référendum, soit le 1er octobre[3].

Ses détracteurs, en particulier en Catalogne, mettent en avant ses sympathie de jeunesse pour l'extreme droite et son adhésion au coup d'état du ainsi que sa mise en cause pour torture dans le cas Urra. La polémique autour de sa personne se trouve renforcée du fait qu'il est le frÚre de Francisco Pérez de los Cobos, président du Tribunal Constitutionnel d'Espagne, intimement lié au Parti Populaire (Espagne) et ayant pris parti dans des décisions conflictuelles et polémiques liées au statut de la Catalogne.

Coup d'état du 23 février 1981

Un article publiĂ© le 7 mars 2019 sur le site diario16.com[4] dĂ©veloppait cette thĂšse sans fournir de preuves. Le site diario16.com a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 2015 et reprend le titre de l'ancien quotidien Diario 16, disparu en 2001 et restĂ© depuis une rĂ©fĂ©rence pour la presse espagnole. L'autrice de l'article, Bea TalegĂłn, a cependant Ă©tĂ© reconnue coupable de diffamation dans une autre affaire[5]. D'aprĂšs cet article, son rĂŽle au sein de l'institution policiĂšre et en particulier dans le cas catalan est rĂ©guliĂšrement sujet Ă  polĂ©mique du fait de son passĂ© de militant d’extrĂȘme droite qu'il a concrĂ©tisĂ©, entre autres et toujours selon cet article [4], en se prĂ©sentant spontanĂ©ment en uniforme phalangiste Ă  la caserne de Yecla pour soutenir activement et depuis la Guardia Civil le Coup d'État du 23 fĂ©vrier 1981[6] - [7] - [8] - [9] - [10] - [11] - [12]. De son cĂŽtĂ© PĂ©rez de los Cobos n'a jamais dĂ©menti ouvertement cette information et ne l'a jamais contestĂ©e devant la justice.

Cas Urra

Il lui a Ă©tĂ© par la suite reprochĂ© d'ĂȘtre coauteur d'actes de torture sur le militant basque Kepa Urra. Finalement trois policiers furent condamnĂ©s Ă  des peines de prisons (et en furent exempts) pour ces faits et PĂ©rez de los Cobos obtint d'ĂȘtre Ă©cartĂ©[13]. Lors du procĂšs des leader souverainistes catalans, PĂ©rez de los Cobos fut le seul tĂ©moin face Ă  qui le juge Marchena omit de demander les antĂ©cĂ©dents judiciaires. Il dut rectifier le jour suivant lors de la poursuite des dĂ©bats, et PĂ©rez de los Cobos rapela la cas Urra.

Mise en cause par l'exécutif et dans le cas d'espionnage politique Kitchen

En mai 2020 le ministre de la justice cesse Pérez de los Cobos de ses fonctions de premier plan en mettant en avant un manque de confiance. Une polémique s'ensuit au cours de laquelle l'opposition y voit une « sanction » liée à un rapport de la guardia civil visant à entrainer des poursuites judiciaires pour avoir autoriser la manifestation féministe lors de la journée de la femme ainsi qu'une volonté de satisfaire les partis politiques catalanistes[14]. Au cours du débat qui s'ensuit le Parti Populaire exige au CongrÚs la démission du ministre et la députée populaire Cayetana Álvarez de Toledo qualifie oralement et publiquement le premier vice-président Pablo Iglesias de "fils de terroriste" parce que son pÚre a milité au sein du Front révolutionnaire antifasciste et patriote durant la dictature fasciste du général Franco[15].

Par la suite, le journal El País publie un article trÚs dur pour De Los Cobos soulignat qu'il a enfrein le devoir de réserve en relevant de ses fonctions un sous officier au bénéfice de son neveu, l'article ajountant que "contraire à lui [Diego Pérez De Los Cobos] n'avait pas été désigné arbitrairement mais avait gagné son poste sur concours et au mérite"[16]. Il est également mis en cause dans le cas de corruption Kitchen d'utilisation de fonds réservés à des fins d'espionnage politique[17] - [18].

Notes et références

  1. https://www.laverdad.es/murcia/yecla/alcalde-yecla-apoya-20200529125917-nt.html
  2. (es) « El coronel de la Guardia Civil PĂ©rez de los Cobos asumirĂĄ la coordinaciĂłn de los Mossos para impedir el referĂ©ndum del 1-O », 20 minutos,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  3. (es) Beatriz Talegón, « Perez de los Cobos: de voluntario en el golpe del 23 F a jefe del operativo policial del 1 de octubre », sur https://diario16.com/,
  4. (es) Juanma Romero, « La Audiencia de Guadalajara confirma la condena a Talegón por difamar a su alcalde », sur https://www.elconfidencial.com/,
  5. « Diego Pérez de los Cobos, el general Bum-Bum », sur ElNacional.cat (consulté le ).
  6. SebastiĂ  Alzamora, « Un judici, dues idees de l'estat », Ara,‎ (lire en ligne).
  7. « Comando Fairy, Bruce Lee y Trapero culpable », sur ElNacional.cat (consulté le ).
  8. (ca) « De los Cobos hauria incomplert l’ordre del TSJC de prioritzar la convivĂšncia l’1-O », sur CCMA, (consultĂ© le ).
  9. https://www.diaridegirona.cat/opinio/2019/02/11/agenda-catalana-versus-justicia-europea/961923.html
  10. « Desvelan el pasado golpista y de apoyo a Tejero de Pérez de los Cobos, al que el gobierno del PP envía a mandar a los Mossos », sur insurgente.org. Tu diario de izquierdas (consulté le ).
  11. Natalia Junquera, « El discurso duro de Álvarez de Toledo eclipsa a su lĂ­der y revienta el plan del PP para acorralar a Marlaska », El PaĂ­s,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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