Diane Régimbald

Née à Ottawa en 1956, Diane Régimbald vit à Montréal[1] - [2]. Elle a fait des études universitaires en études françaises à l’Université de Montréal[1].

Elle publie son premier recueil, La Seconde Venue, en 1993, et commence à publier plus fréquemment à partir de 2003[3]. Pas, paru en 2009 aux Éditions du Noroît, a reçu une mention d’excellence au Prix des écrivains francophones d’Amérique[1]. L'insensée rayonne, sorti en 2012 au Noroît et coédité avec L'Arbre à paroles, est finaliste au Prix de poésie du Gouverneur général du Canada.

Diane Régimbald a collaboré à plusieurs revues et ouvrages collectifs et a participé à de nombreux événements et lectures publiques au Québec, en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Europe. Elle a réalisé des résidences d’écriture à Amsterdam (2006) et à la Maison de la poésie d’Amay, en Belgique (2010)[1]. Elle a participé à quelques reprises à la rencontre de traduction entre poètes catalans et québécois, Catalunya Québec: anada i tornada, à Sabadell[4].

Elle s’implique dans de nombreux projets ou évènements littéraires au Canada, au Mexique, en Haïti et à Barcelone[1]. Le 30 mai 2008, elle participe à une soirée hommage à l’écrivain haïtien Anthony Phelps, avec d’autres poètes comme Pierre Nepveu et Madelaine Gagnon, lors du 9^e Marché de la poésie de Montréal[5]. En 2013, elle participe aux évènements des Poètes de l’Amérique française[2].

Elle est membre du conseil d’administration du Centre québécois du PEN International et coordinatrice du comité Femmes depuis 2017[6], ainsi que membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois[7]. À la suite de la parution aux Éditions du Noroît en 2021 de son recueil Au plus clair de la lumière composé avec la contrainte de l'impératif[8], Diane Régimbald devient membre du Parlement des écrivaines francophones[9], puis entre à l'Académie des lettres du Québec[10].

En 2022, Diane Régimbald est le sujet d’un dossier spécial de la revue Lettres québécoises, en hommage à son œuvre et à son influence sur la littérature francophone[11].

• 2006 - Mention d’excellence au Prix des écrivains francophones d’Amérique (pour Pas)[1]
• 2013 - Finaliste au Prix de poésie du Gouverneur général du Canada (pour L'insensée rayonne)[12]

Certains des textes de Diane Régimbald sont traduits en catalan, dont L'insensée rayonne (L'aurora insensata), traduit par Antoine Clapés. D'autres ont été traduits en anglais, notamment Pierres de passages, Des cendres des corps, Pas et L'insensée rayonne dans un même ouvrage traduit vers l'anglais par Antonio D’Alfonso, The Wind Under Our Footsteps (2015)[13] - [1].

Dans Sur le rêve noir, le critique littéraire Hugues Corriveau qualifie la poésie de Régimbald de « cérébrale, résolument "penseuse[14]" ».

Dès son premier recueil, les thèmes récurrents de Diane Régimbald sont annoncés : la solitude, le questionnement sur l’identité, les voyages, le lien à l’autre et l’écriture[15]. Ce qui l’intéresse, c’est l’intuition première du regard[16]. Pour Diane Régimbald, la poésie est un lieu de laboratoire[17]. Elle précise : « Ce que je cherche en poésie tourne autour de notre présence d’être vers un continuum poétique relié à l’identité, à la perte, à la disparition, dans une fascination pour les lieux et les espaces, pour ces paysages construits du monde, fenêtres sur nos altérités[18]. »

Son recueil paru en 2022, Au plus clair de la lumière, permet à l’autrice d’atteindre, dans une langue franche et précise, « le sommet d’un art passé par des rêves noirs, l’insensé et les cendres dans une forme qui renouvelle sa démarche[19]. »