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Deuxième guerre scolaire

La deuxième guerre scolaire consiste en une crise politique qui agita la Belgique de 1950 Ă  1959, dans le contexte de tensions entre catholiques et laĂŻcs relativement Ă  la question de l’enseignement. Elle porte sur des questions pragmatiques touchant en particulier aux subventions respectivement dispensĂ©es Ă  l’enseignement libre et Ă  l’enseignement officiel[1]. Elle ne doit pas ĂŞtre confondue avec la première guerre scolaire, conflit politique qui agita la Belgique de 1879 Ă  1884 du chef de l’adoption de la loi du 21 janvier 1879 prĂ©voyant que chaque commune devait possĂ©der au moins une Ă©cole primaire laĂŻque et neutre. La deuxième guerre scolaire aboutit Ă  la conclusion du pacte scolaire

Le contexte de la deuxième guerre scolaire

La liberté d’enseignement dans la Constitution belge

L’article 17 de la Constitution belge de 1831 stipule que « l'enseignement est libre ; toute mesure préventive est interdite : la répression des délits n'est réglée que par la loi. L'instruction publique donnée aux frais de l'État est également réglée par la loi.». Cette disposition consacre donc tout à la fois la liberté d’enseignement et l’organisation d’un système d’enseignement à charge de l’État. Elle induit par là nécessairement le développement et la cohabitation entre un système d’enseignement « libre » (en Belgique essentiellement développé par le monde catholique) et un réseau d’enseignement « officiel » organisé par les pouvoirs publics.

Cette situation dĂ©bouche, Ă  la fin du XIXe siècle, sur la coexistence d’un rĂ©seau d’enseignement libre (essentiellement catholique) et d’un rĂ©seau d’enseignement officiel, aux rapports marquĂ©s par la concurrence[2] et les tensions. Se pose en particulier Ă  cet Ă©gard la question du subventionnement (ou non) du rĂ©seau d’enseignement libre et de ses conditions.

La solution de la question royale 

La Belgique d'après-guerre est fortement touchée par deux grandes questions délicates : la question royale, qui doit trancher sur le retour sur le trône de Léopold III (qui avait accepté la défaite de la Belgique en 1940) et la deuxième guerre scolaire. La question royale, où le clivage entre catholiques et laïcs est marqué, occupe l’essentiel du débat politique belge de 1945 à 1950.

La rĂ©solution de la question royale en 1950 (abdication de LĂ©opold III au profit de son fils Baudouin Ier) va libĂ©rer l’espace du dĂ©bat entre catholiques et laĂŻcs pour voir celui-ci ĂŞtre accaparĂ© par la question scolaire[3]. Dès janvier 1949, avant mĂŞme que la question royale ne soit rĂ©solue, le Cardinal Van Roey met en exergue la situation dĂ©favorable de l'enseignement catholique[4]. Les ferments de la guerre scolaire couvent en rĂ©alitĂ© dĂ©jĂ [5].

Le contexte linguistique

Depuis la fin de la première guerre mondiale (1914 – 1918), les tensions entre Flamands et Wallons diminuent petit Ă  petit mais, après la deuxième guerre mondiale, ces tensions repartent de plus belle et reviennent sur le devant de la scène politique belge, surtout dans les annĂ©es 1950 ce qui ira de pair avec le dĂ©but de la deuxième guerre scolaire. En Flandre, la population vote majoritairement catholique alors que tel n’est pas le cas Ă  Bruxelles et en Wallonie. La question scolaire, Ă  l’instar de la question royale, sera dès lors Ă©galement marquĂ©e par un clivage communautaire.

Les conceptions divergentes des partis politiques en matière d’enseignement

Des conceptions divergentes opposent le Parti Social ChrĂ©tien (P.S.C.) d’une part, le Parti Socialiste Belge (P.S.B.) et le Parti LibĂ©ral (P.L.) d’autre part, s’agissant de l’organisation de l’enseignement, au regard des principes constitutionnels de la libertĂ© d’enseignement et de la responsabilitĂ© de l’État dans la dispensation de l’instruction publique. Le P.S.C., qui a abandonnĂ© l’ancienne volontĂ© du Parti Catholique de clĂ©ricaliser l’enseignement officiel, dĂ©fend la lĂ©gitimitĂ© du droit aux subsides en faveur de l’enseignement catholique[6]. Le P.S.B., globalement suivi en la matière par le Parti LibĂ©ral, conteste le droit aux subsides de l’enseignement libre et n’admet l’octroi de subsides publics en sa faveur qu’au terme d’un droit discrĂ©tionnaire de l’État, selon son apprĂ©ciation en opportunitĂ©[7].

Cependant, sur le plan idéologique, socialistes et libéraux ne remettent plus en question le principe du subventionnement de l’enseignement confessionnel et les dirigeants du parti catholique, devenu le P.S.C. en 1945, pour leur part, ont abandonné l’idée d’enfermer l’État dans un rôle purement supplétif en matière d’enseignement [8]

L’expansion de l’enseignement secondaire

Les annĂ©es d’après-guerre voient une expansion importante de l’enseignement secondaire[9] - [10] - [4], sans dĂ©veloppement correspondant du subventionnement de l’enseignement catholique[11], plaçant ce rĂ©seau dans la difficultĂ©[4] . Cette situation et la propension des socialistes et des libĂ©raux Ă  augmenter l’offre d’enseignement public[12] provoque l’opposition des milieux catholiques[13].

Déroulement historique de la deuxième guerre scolaire

La victoire du P.S.C. lors des élections législatives de 1950

Aux Ă©lections lĂ©gislatives du 16 avril 1950, le P.S.C. remporte la majoritĂ© absolue des sièges tant Ă  la Chambre qu’au SĂ©nat. Cette situation va lui permettre d’imposer ses vues. Au sein du gouvernement dirigĂ© par Joseph Pholien, puis du gouvernement Van Houtte, Pierre Harmel est dĂ©signĂ© ministre de l’éducation nationale.

L’adoption des lois Harmel

Les initiatives législatives du ministre Harmel tendent, d’une part, à l’amélioration du subventionnement de l’enseignement libre et, d’autre part, à l’institutionnalisation d’un système de collaboration entre l’enseignement officiel et l’enseignement libre[14].

S’agissant du subventionnement, la loi organique du 23 juillet 1952 de l'enseignement normal[15] et la loi du 17 dĂ©cembre 1952 modifiant les lois sur l'enseignement moyen coordonnĂ©es par l'arrĂŞtĂ© du RĂ©gent du 31 dĂ©cembre 1949[16] mettent en place un système de subventionnement de l’enseignement libre en fonction du nombre d’élèves[17] - [18]. Cette dĂ©marche amène une augmentation du subventionnement de l’enseignement libre[19].

Le personnel laïc de l’enseignement libre, titulaire des diplômes requis, obtient d’être rémunéré sur la même base que le personnel des écoles de l’État [20] - [21] - [17].

En termes d’institutionnalisation d’un système de collaboration entre enseignement officiel et enseignement libre, la loi du 17 dĂ©cembre 1952[22] institue des commissions mixtes, chargĂ©es de donner des avis au ministre s’agissant des programmes scolaires et des demandes de crĂ©ations d’écoles de l’État et d’agrĂ©ations d’écoles libres[23] - [21] - [17]. Ces commissions mixtes, qui constituent la clĂ© de voĂ»te des rĂ©formes poursuivies par Pierre Harmel[24], sont composĂ©es paritairement de reprĂ©sentants de l’enseignement officiel et de l’enseignement libre[25]. Ces commissions doivent rendre avis lors de la crĂ©ation d’une Ă©cole de l’État mais non lors de la crĂ©ation d’une Ă©cole de l’enseignement libre. Les reprĂ©sentants de l’enseignement catholique obtiennent par lĂ  un droit d’avis[26] s’agissant de l’organisation et de l’expansion de l’enseignement public[27] - [21].

Dans les faits, de manière générale, le développement de l’enseignement moyen officiel est ralenti[28].

Les réactions à l’adoption des lois Harmel

Manifestation contre la loi Harmel

Un front d’opposition unissant socialistes et libĂ©raux se dĂ©veloppe en rĂ©action Ă  l’adoption des lois Harmel et aux initiatives du ministre[29], en particulier concernant la mise en place des commissions mixtes et le droit de regard qu’elles tendent Ă  donner aux reprĂ©sentants de l’enseignement catholique s’agissant du dĂ©veloppement et de l’organisation de l’enseignement officiel[17]. De grandes manifestations sont organisĂ©es. En dĂ©cembre 1950, le Parti LibĂ©ral signifie son « refus du principe mĂŞme d’allocations de subsides Ă  l’enseignement » libre[30]. Pour sa part, lors de son congrès d’avril 1951, le P.S.B. s’oppose Ă  « un enseignement confessionnel, intolĂ©rant, au service d’une Église militante et d’un parti politique »[30]

Les élections législatives de 1954

Aux Ă©lections lĂ©gislatives du 11 avril 1954, le P.S.C. perd la majoritĂ© absolue dont il disposait au Parlement[31] - [21]. Une coalition socialiste-libĂ©rale menĂ©e par Achille Van Acker est composĂ©e. En l’absence de programme socio-Ă©conomique commun[32], elle met l’accent sur un programme anticlĂ©rical commun et tend Ă  annuler les mesures prises par le gouvernement prĂ©cĂ©dent en matière d’enseignement[33]. LĂ©o Collard, socialiste, est dĂ©signĂ© ministre de l’Instruction Publique.

La politique de LĂ©o Collard

En dĂ©cembre 1954 et en janvier 1955, des pourparlers sont tentĂ©s entre gouvernement et opposition au sujet de la matière des subventions de l’enseignement libre[34]. Après l’échec de ces discussions, le ministre Collard entreprend de poursuivre l’abrogation des lois Harmel [35], la suppression des commissions mixtes[36] et le dĂ©veloppement de l’enseignement technique, moyen et normal publics[37]. Par ailleurs, LĂ©o Collard exclut de l’enseignement officiel une centaine d’enseignants titulaires de diplĂ´mes de l’enseignement libre non nommĂ©s Ă  titre dĂ©finitif[21] . La volontĂ© du gouvernement, au travers de diffĂ©rents projets de lois (projets de lois Collard) et de diffĂ©rentes dĂ©cisions est, d’autre part, de diminuer les subsides et de dĂ©velopper l’enseignement public[38], « lĂ  oĂą le besoin se fait sentir, sans concertation avec le privĂ© »[26] .

Les rĂ©actions Ă  la politique de LĂ©o Collard

Les syndicats chrĂ©tiens et l’épiscopat s’opposent vivement Ă  la loi Collard et aux projets de lois Collard[21]. Dès fin 1954[37], un ComitĂ© national pour la DĂ©fense de la LibertĂ© et la DĂ©mocratie (CDLD) est crĂ©Ă© pour la dĂ©fense des intĂ©rĂŞts de l’enseignement catholique[39]. Dans une dĂ©claration du 9 fĂ©vrier 1955, l’épiscopat qualifie le projet de loi Collard de moyen de lutte contre l’enseignement libre[37] . Il dĂ©nonce un projet « manifestement inspirĂ© par la malveillance et la mĂ©fiance Ă  l’égard des institutions scolaires catholiques »[30]. Après une campagne de pĂ©titionnement qui recueille 2 179 209 signatures[40], de grandes manifestations sont organisĂ©es, en particulier les 27 fĂ©vrier 1955 et 26 mars 1955[37]. Le 13 juin 1955, l’adoption de la loi Collard n’a lieu qu’après d’âpres dĂ©bats parlementaires[37]. Une grande manifestation est encore organisĂ©e par le CDLD, Ă  Bruxelles, le 10 juillet 1955[37], rassemblant de l’ordre de 250 000 manifestants[41]. La mobilisation des milieux laĂŻcs pour la dĂ©fense du programme de LĂ©o Collard apparaĂ®t pour sa part plus limitĂ©e[42].

Les élections législatives de 1958 et la nécessité d’un compromis

La campagne Ă©lectorale prĂ©cĂ©dant les Ă©lections lĂ©gislatives du 1 juin 1958 est tout entière centrĂ©e sur la question de l’enseignement[43] - [44]. Le 1er juin 1958, une manifestation de masse organisĂ©e par le CDLD mobilise encore 200 000 manifestants dans les rues de Bruxelles[45]. Les rĂ©sultats des Ă©lections ne permettent toutefois ni la reconduction de la majoritĂ© socialiste-libĂ©rale, ni la reconstitution d’une majoritĂ© absolue du P.S.C., le P.S.C. progressant et obtenant mĂŞme la majoritĂ© absolue (en sièges) au SĂ©nat, mais pas Ă  la Chambre[43] - [46]. Une solution de compromis sur la question, centrale, de l’enseignement doit donc ĂŞtre impĂ©rativement dĂ©gagĂ©e[47].

L’adoption du Pacte Scolaire

Après qu’un gouvernement minoritaire social-chrĂ©tien de Gaston Eyskens a Ă©tĂ© mis en place, après sept ans de conflit[30], une Commission Nationale destinĂ©e Ă  la nĂ©gociation d’une solution pĂ©renne est instituĂ©e le 6 aoĂ»t 1958[48]. Le P.S.C., le P.S.B. et le Parti LibĂ©ral y dĂ©lèguent chacun quatre reprĂ©sentants (des parlementaires), dont leurs prĂ©sidents respectifs[49]. Après de longues nĂ©gociations, le 20 novembre 1958, le Pacte Scolaire est conclu entre le P.S.C., le P.S.B. et le Parti LibĂ©ral[43], mettant fin Ă  la deuxième guerre scolaire et accentuant le processus de cristallisation des rĂ©seaux d’enseignement en Belgique[50]. DorĂ©navant, le clivage entre catholiques et dĂ©fenseurs de la laĂŻcitĂ© se manifestera plutĂ´t dans le domaine des questions Ă©thiques[51].

LĂ©gislation

  • Loi organique du 23 juillet 1952 de l'enseignement normal, M.B., 22 septembre 1952, p. 6702.
  • Loi du 17 dĂ©cembre 1952 modifiant les lois sur l'enseignement moyen coordonnĂ©es par l'arrĂŞtĂ© du RĂ©gent du 31 dĂ©cembre 1949, M.B., 29 dĂ©cembre 1952, p. 9253.
  • Loi du 17 dĂ©cembre 1952 crĂ©ant des commissions mixtes de l'enseignement et une commission mixte des litiges, M.B., 29 dĂ©cembre 1952, p. 9259.

Voir aussi

Bibliographie

  • Vincent De Coorbyter, Clivages et partis en Belgique, Courrier hebdomadaire du CRISP, 2008, no 2000, p. 6 Ă  95. 
  • Pascal Delwit, Élections et gouvernements en Belgique depuis 1945, Bruxelles, 2011, p. 319 Ă  352. 
  • Marc Depaepe, Maurice De Vroede, Luc Minten, Frank Simon, L’enseignement primaire, in Dominique Grootaers, Histoire de l’enseignement en Belgique, Bruxelles, CRISP, 1998, p. 150 Ă  153.
  • GĂ©rard Deprez, La guerre scolaire et sa pacification, Recherches Sociologiques no 2, vol 1, 1970, p. 170 Ă  208. 
  • Vincent Dujardin, Pierre Harmel, Éditions Le Cri, Bruxelles, 2004, p. 95 Ă  199.
  • Vincent Dujardin et Michel Dumoulin, L'union fait-elle toujours la force ?, Bruxelles, Editions Le Cri, coll. « La nouvelle histoire de Belgique : 1950 - 1970 », , p. 11-77.
  • Vincent Dupriez et Christian Maroy, LibertĂ© d’enseignement, sens et concurrence, La revue nouvelle, octobre 1998, no 10, p. 152 Ă  164.
  • Fondation Roi Baudouin, Politique au programme – parler politique en classe – Clivages et partis, Bruxelles, , p.65-66.
  • Dominique Grootaers, Cent cinquante ans d’instruction publique, Ă  la poursuite de l’intĂ©gration sociale et de la promotion individuelle, Dominique Grootaers e.a., Histoire de l’enseignement en Belgique, Bruxelles, CRISP, 1998, p. 150 Ă  153 et 242 Ă  252.
  • Lieze Haagdorens, De mobilisatie van de katholieke zuil in de schoolstrijd tijdens het eerste jaar van de regering Van Acker (mei 1954 – juli 1955), Revue Belge d’Histoire Contemporaine, 1984, XV, p. 3 Ă  70.
  • (nl) Theo Luykx et Marc Platel, Politieke geschiedenis van BelgiĂ« van 1944 tot 1985, Anvers, Kluwer rechtswetenschappen, , p. 467-490
  • Xavier Mabille, La Belgique depuis la seconde guerre mondiale, Bruxelles, CRISP, 2003, p. 43 Ă  47.
  • Jeffrey Tyssens, L’enseignement moyen jusqu’au Pacte scolaire : structuration, expansion, conflits in Dominique Grootaers, Histoire de l’enseignement en Belgique, Bruxelles, CRISP, 1998, p. 242 Ă  250.
  • Jeffrey Tyssens, Guerre et paix scolaires 1950-1958, De Boeck, 1997, Bruxelles, Pol-His., p. 197.
  • Els Witte et Jan Craeybeckx, La Belgique politique de 1830 Ă  nos jours : les tensions d'une dĂ©mocratie bourgeoise, Bruxelles, Labor, coll. « Archives du futur. Histoire », , p. 354
  • Paul Wynants, Du refus du monopole Ă©tatique Ă  l’oligopole des rĂ©seaux, Revue Nouvelle, octobre 1998, no 10, p. 46 Ă  53.

Notes et références

  1. Vincent Dupriez et Christian Maroy, « Liberté d'enseignement, sens et concurrence », La Revue Nouvelle, no 10,‎ , p. 158
  2. Vincent Dupriez et Christian Maroy, « Liberté d'enseignement, sens et concurrence », La Revue Nouvelle, no 10,‎ , p. 159
  3. Luykx et Platel 1985, p. 467.
  4. Luykx et Platel 1985, p. 471.
  5. Jeffrey Tyssens, Guerre et paix scolaires 1950-1958, Bruxelles, De Boeck, coll. « Pol-His », , p. 27 à 36
  6. Gérard Deprez, « La guerre scolaire et sa pacification », Recherches Sociologiques, vol. 1, no 2,‎ , p. 194
  7. Gérard Deprez, « La guerre scolaire et sa pacification », Recherches Sociologiques, vol. 1, no 2,‎ , p. 195 - 196
  8. Jeffrey Tyssens, L'enseignement moyen jusqu'au pacte scolaire : structuration, expansion, conflits in Dominique Grootaers, Histoire de l'enseignement en Belgique, Bruxelles, CRISP, , p. 243
  9. Dominique Grootaers, Cent cinquante ans d'instruction publique, à la poursuite de l'intégration sociale et de la promotion individuelle in Dominique Grootaers e.a., Histoire de l'enseignement en Belgique, Bruxelles, CRISP, , p. 97
  10. Paul Wynants, « Du refus du monopole étatique à l'oligopole des réseaux », Revue Nouvelle, no 10,‎ , p. 50
  11. Witte et Craeybeckx 1987, p. 354.
  12. Xavier Mabille, La Belgique depuis la seconde guerre mondiale, Bruxelles, CRISP, p. 44
  13. Vincent Dujardin, Pierre Harmel, Bruxelles, Editions Le Cri, , p. 144
  14. Gérard Deprez, « La guerre scolaire et sa pacification », Recherches Sociologiquues, vol. 1, no 2,‎ , p. 196
  15. « Loi organique du 23 juillet 1952 de l'enseignement normal », M.B.,‎ , p. 6702
  16. « Loi du 17 décembre 1952 modifiant les lois sur l'enseignement moyen coordonnées par l'arrêté du Régent du 31 décembre 1949 », M.B.,‎ , p. 9253
  17. Luykx et Platel 1985, p. 477.
  18. Dujardin et Dumoulin 2008, p. 59.
  19. Marc Depaepe, Maurice De Vroede, Luc Minten et Frank Simon, L'enseignement primaire in Dominique Grootaers, Histoire de l'enseignement en Belgique, Bruxelles, CRISP, , p. 151
  20. Jeffrey Tyssens, L'enseignement moyen jusqu'au pacte scolaire : structuration, expansion, conflits in Dominique Grootaers, Histoire de l'enseignement en Belgique, Bruxelles, CRISP, , p. 245
  21. Witte et Craeybeckx 1987, p. 355.
  22. « Loi du 17 décembre 1952 créant les commissions mixtes de l'enseignement et une commission mixte des litiges », M.B.,‎ , p. 9259
  23. Jeffrey Tyssens, Guerre et paix scolaires 1950-1958, Bruxelles, De Boeck, , p. 42 Ă  49
  24. Vincent Dujardin, Pierre Harmel, Bruxelles, Editions Le Cri, p. 142
  25. Dujardin et Dumoulin 2008, p. 60.
  26. Jeffrey Tyssens, L'enseignement moyen jusqu'au pacte scolaire : structuration, expansion, conflits in Dominique Grootaers, Histoire de l'enseignement en Belgique, Bruxelles, CRISP, , p. 247
  27. Dujardin et Dumoulin 2008, p. 61.
  28. Dominique Grootaers, Cent cinquante ans d'instruction publique, à la poursuite de l'intégration sociale et de la promotion individuelle in Dominique Grootaers e.a., Histoire de l'enseignement en Belgique, Bruxelles, CRISP, , p. 246
  29. Luykx et Platel 1985, p. 472.
  30. Fondation Roi Baudouin 2008, p. 66.
  31. Jeffrey Tyssens, Guerre et paix scolaires 1950 - 1958, Bruxelles, De Boeck, coll. « Pol-His. », , p. 99
  32. Luykx et Platel 1985, p. 480.
  33. Marc Depaepe, Maurice De Vroede, Luc Minten et Frank Simon, L'enseignement primaire in Dominique Grootaers, Histoire de l'enseignement en Belgique, Bruxelles, CRISP, , p. 151
  34. Gérard Deprez, « La guerre scolaire et sa pacification », Recherches sociologiques, vol. 1, no 2,‎ , p. 199
  35. Dujardin et Dumoulin 2008, p. 66.
  36. Dujardin et Dumoulin 2008, p. 68.
  37. Luykx et Platel 1985, p. 484.
  38. Jeffrey Tyssens, Guerre et paix scolaires 1950-1958, Bruxelles, De Boeck, coll. « Pol-His. », , p. 157
  39. Witte et Craeybeckx 1987, p. 355-356.
  40. (nl) Lieze Haagdorens, « De mobilisatie van de katholieke zuil in de schoolstrijd tijdens het eerste jaar van de regering Van Acker (mei 1954 - juli 1955) », Revue Belge d'Histoire Contemporaine, vol. XV,‎ , p. 45
  41. Jeffrey Tyssens, Guerre et paix scolaires 1950 - 1958, Bruxelles, De Boeck, coll. « Pol-His. », , p. 146
  42. Jeffrey Tyssens, Guerre et paix scolaires 1950 - 1958, Bruxelles, De Boeck, coll. « Pol--His. », , p. 150 - 151
  43. Witte et Craeybeckx 1987, p. 356.
  44. Pascal Delwit, Elections et gouvernements en Belgique depuis 1945, Bruxelles, , p. 354
  45. Jeffrey Tyssens, Guerre et paix scolaires 1950 - 1958, Bruxelles, De Boeck, coll. « Pol-His. », , p. 147
  46. Pascal Delwit, Elections et gouvernements en Belgique depuis 1945, Bruxelles, , p. 323
  47. Luykx et Platel 1985, p. 486-487.
  48. Luykx et Platel 1985, p. 488.
  49. Jeffrey Tyssens, Guerre et paix scolaires 1950 - 1958, Bruxelles, De Boeck, coll. « Pol-His. », , p. 168
  50. Paul Wynants, « Du refus du monopole étatique à l'oligopole des réseaux », Revue Nouvelle, no 10,‎ , p. 51
  51. Vincent De Coorbyter, « Clivages et partis politiques en Belgique », Courrier hebdomadaire du CRISP, no 2000,‎ , p. 25
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