Dean Takahashi

Dean Takahashi est marié et a trois enfants. Il vit à San Francisco avec sa famille[1]. Il obtient en 1986 un baccalauréat en littérature anglaise à l'Université de Californie à Berkeley[2], puis décroche en 1988 une maîtrise de journalisme à la Medill School of Journalism (en).

Takahashi commence sa carrière de journaliste en 1989[2] à l'Orange County Register, puis travaille au Los Angeles Times (édition du Comté d'Orange) et au Dallas Times Herald (en)[3].

De 1994 à 1996, il est reporter dans l'industrie des semi-conducteurs au San Jose Mercury News[3].

De 1996 à 2000, il travaille pour la division de San Francisco du Wall Street Journal[3] - [4].

De 2000 à 2003, il est auteur émérite au Red Herring[3] - [5].

Entre 2002 et 2006, Takahashi écrit deux livres sur la conception de la Xbox et de la Xbox 360.

De 2003 à 2008, il travaille en tant que chroniqueur et journaliste sur la technologie et l'industrie du jeu vidéo pour le San Jose Mercury News[2] - [3] - [6].

En 2008, Takahashi rejoint la rédaction du site VentureBeat[7], où il devient le premier rédacteur de la section GamesBeat consacrée au jeu vidéo[8], et publie[9] notamment une enquête sur les problèmes techniques de la Xbox 360[10] - [11] - [12].

Takahashi fait également des apparitions sur les chaînes CNN et CNBC[13] - [5].

En 2007, Takahashi publie une critique[14] du jeu vidéo Mass Effect dans laquelle il critique vertement le gameplay du jeu, qu'il renomme sarcastiquement « Mass Defect »[15]. Il revient ensuite sur ses propos en expliquant que s'il a eu une mauvaise expérience de jeu auparavant, c'est parce qu'il ignorait qu'il était possible de faire évoluer son personnage[16] - [17].

En 2011, Takahashi est critiqué pour avoir déclaré[18] que le jeu Warhammer 40,000: Kill Team est un plagiat de Gears of War[19].

À partir de 2017, après avoir publié des vidéos où il éprouve des difficultés (« je suis nul », de son propre aveu) en s'essayant aux jeux Cuphead[20] et Doom Eternal[21], Takahashi est au centre de polémiques dans le sillage du Gamergate concernant le niveau de « performance » médiocre de certains journalistes de jeu vidéo ; certains observateurs voient dans les critiques à son égard et envers les « mauvais » joueurs une forme d'élitisme[22] - [23] - [24] - [25] - [26] - [27] - [28] - [17] - [29] - [30] - [31] - [32] - [33] - [34].

En 2020, alors qu'une enquête de Canard PC, du Monde et de Mediapart fait état de témoignages d'employés dénonçant la « culture d’entreprise toxique » au sein du studio de développement Quantic Dream, Dean Takahashi publie[35] une contre-enquête qu'Ivan Gaudé décrit comme « un très long tapis rouge déroulé devant la communication des deux dirigeants de Quantic Dream[36] », et que Jason Schreier qualifie d'« insulte au journalisme[36] ». Ian Miles Cheong, qui avait critiqué Takahashi en 2017 pour son niveau médiocre à Cuphead[22], prend pour sa part sa défense, arguant que « les prud'hommes ont blanchi Quantic Dream des accusations les plus sérieuses à son encontre », et que « Dean Takahashi est sous le feu des critiques parce qu'il... a fait son travail », à savoir publier « une enquête qui révèle que Quantic Dream était en fait la victime[37]. »

• 2002 : Au cœur de la Xbox (Opening the Xbox: Inside Microsoft's Plan to Unleash an Entertainment Revolution) (ISBN 978-2918272731)
• 2006 : The Xbox 360 Uncloaked: The Real Story Behind Microsoft's Next-Generation Video Game Console (ISBN 978-0977784219)