Daniel Ruch
Daniel Ruch, né le à Corcelles-le-Jorat (originaire de Lützelflüh), est une personnalité politique suisse du canton de Vaud, membre du Parti libéral-radical (PLR).
Daniel Ruch | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
En fonction depuis le | |
LĂ©gislature | 51e |
Groupe politique | libéral-radical (RL) |
Commission | CIP |
Prédécesseur | Frédéric Borloz |
Député au Grand Conseil du canton de Vaud | |
En fonction depuis le | |
Élection | 11 mars 2012 |
RĂ©Ă©lection | 30 avril 2017, 20 mars 2022 |
LĂ©gislature | 2012-2017, 2017-2022 |
Syndic de Corcelles-le-Jorat | |
En fonction depuis | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Corcelles-le-Jorat |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti libéral-radical |
Profession | Bûcheron |
Il siège au Conseil national depuis .
Biographie
Daniel Ruch naît le à Corcelles-le-Jorat, dans le canton de Vaud[1]. Originaire de Lützelflüh, dans le canton de Berne[2], il est le onzième d'une fratrie de douze enfants. Leur père est maréchal-ferrant[1].
Il grandit à Riau Graubon, un hameau de Corcelles-le-Jorat. Son père étant malade, il est placé à 12 ans dans une ferme de la région, comme six de ses frères. Au terme de ses études secondaires inférieures (en « primaire supérieure »), il suit une formation de bûcheron. Il crée une entreprise forestière avec son épouse en 1984, après son école de recrues comme grenadiers à Isone. L'entreprise compte une quarantaine d'employés en 2022[1].
Il est marié et père de deux enfants[1].
Parcours politique
Membre du PLR, il est syndic de la commune de Corcelles-le-Jorat depuis 2007 et député au Grand Conseil du canton de Vaud depuis le [1] - [3].
Il est candidat au Conseil national en octobre 2015[4] puis en octobre 2019, terminant à chaque fois au troisième rang des non-élus de la liste de son parti[2] - [5]. Il accède quand même à la Chambre basse du Parlement le , grâce à l'élection d'Olivier Français au Conseil des États, puis à celles de Frédéric Borloz (auquel il succède officiellement[6]) et d'Isabelle Moret au gouvernement vaudois[7]. Il est le premier représentant de la Broye vaudoise au Parlement fédéral depuis Jean Fattebert en 2007[1]. Il est membre de la Commission des institutions politiques (CIP)[8].
Positionnement politique
En 2011, il soutient publiquement les prestations complémentaires familiales portées par le conseiller d'État socialiste Pierre-Yves Maillard, contre l'avis du Centre patronal[1].
Notes et références
- Yan Pauchard, « Daniel Ruch, le Brigand du Jorat qui va monter à Berne », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- Chancellerie fédérale, « Élection du Conseil national 2019 - Canton de Vaud - Liste 17 PLR.Les Libéraux-Radicaux », sur site officiel de la Chancellerie fédérale suisse (consulté le )
- Secrétariat général du Grand Conseil, « Histoire du Grand Conseil », sur site officiel du canton de Vaud (consulté le )
- Fabien Grenon, « Le bûcheron à la rencontre du peuple », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne , consulté le )
- « Élection du Conseil national 2015 - Canton de Vaud - Liste 17: PLR.Les Libéraux-Radicaux », sur site officiel de la Chancellerie fédérale suisse (consulté le )
- « Modifications de la composition des conseils », sur site officiel du Parlement suisse (consulté le )
- Vincent Maendly, « Désistement dans les viennent-ensuite – Alexandre Berthoud accompagnera Daniel Ruch au National » , sur 24 heures, (consulté le )
- « Biographie de Daniel Ruch », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.