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Daniel Dubroca

Daniel Dubroca, né le à Aiguillon (Lot-et-Garonne), est un joueur et entraîneur français de rugby à XV, évoluant au poste de talonneur. Il cumule 33 sélections avec l'équipe de France de 1979 à 1988.

Daniel Dubroca
Description de l'image Daniel Dubroca.jpg.
Fiche d'identité
Naissance
Ă  Aiguillon (France)
Taille 1,78 m (5′ 10″)
Poste Talonneur, pilier
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
SU Agen
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
1979-1988 France33 (8)
Carrière d'entraîneur
PériodeÉquipe
1990-1991
1994-1997
France
SU Agen

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.

Il est sélectionneur du XV de France de 1990 à 1991 puis président du SU Agen de 2004 à 2007.

Biographie

Il débuta à l'âge de vingt ans en équipe première d'Agen, comme pilier droit (particulièrement agile du fait de son poids), ainsi qu'en équipe de France comme remplaçant (titulaire de 7 sélections de 1979 à 1985), puis y succède à Philippe Dintrans au poste de talonneur (26 sélections de 1985 à 1988, une seule - initiale - à ce poste sans capitanat).

Le , il participe au premier match des Barbarians français contre l'Écosse à Agen. Les Baa-Baas l'emportent 26 à 22[1]. Il joue également le deuxième match des Barbarians français, le , contre Crawshay's à Clermont-Ferrand. Les Baa-Baas l'emportent 34 à 4[2]. Le , il joue une troisième fois avec les Barbarians français contre l'Argentine à Dax. Les Baa-Baas s'inclinent 8 à 22[3].

Trois ans plus tard, le , il joue de nouveau avec les Barbarians français contre le Japon à Cognac. Les Baa-Baas l'emportent 45 à 4[4].

Il a ensuite été le sélectionneur du XV de France à partir de la tournée de 1990 en Australie (aidé à ce poste par Serge Blanco à partir de 1990, puis par Jean Trillo en 1991), mais ne remporte aucun des deux Tournois des Cinq Nations, terminant 3e puis 2e. Il doit se retirer après une altercation avec David Bishop, l'arbitre du quart de finale de coupe du monde contre l'Angleterre[5].

Pierre Berbizier lui succède en 1992.

Il exerce la profession d'arboriculteur, et est le gendre de Jean Panno, pilier international treiziste dans les années 1960, qui devint directeur technique de l'équipe de France au XIII à la fin des années 1980.

Il a écrit Le rugby de mon cœur, éd. Solar, en 1991.

Carrière

En club

Il y a accompli toute sa carrière et en devint le président en juillet 2004, à l'âge de 50 ans.

En Ă©quipe de France

  • Daniel Dubroca a connu sa première sĂ©lection le 14 juillet 1979 contre les All Blacks.

Palmarès

En club

En Ă©quipe de France

Daniel Dubroca compte 33 sĂ©lections en Ă©quipe de France, entre le Ă  Auckland contre la Nouvelle-ZĂ©lande et le Ă  Cardiff contre le pays de Galles. Il inscrit deux essais pour un total de huit points[6].

Il occupe un rĂ´le de capitaine Ă  25 reprises, entre 1985 et 1988[7].

Il participe à cinq éditions du Tournoi des cinq nations, en 1982 où la France termine quatrième, en 1984, deuxième, 1986, victoire ex æquo avec l'Écosse, 1987, où la France réussit le Grand Chelem et 1988, victoire ex æquo avec le pays de Galles.

Il participe à deux tournées en Nouvelle-Zélande en 1979 et 1986, une en Afrique du Sud en 1980, trois en Argentine en 1985, 1986 et 1988, et une en Australie en 1986.

Coupe du monde

Notes et références

  1. « Barbarian Rugby Club vs Ecosse », sur www.barbarianrugbyclub.com, Barbarians français (consulté le ).
  2. « Barbarian Rugby Club vs Crawshay's », sur www.barbarianrugbyclub.com, Barbarians français (consulté le ).
  3. « Barbarian Rugby Club vs Argentine », sur www.barbarianrugbyclub.com, Barbarians français (consulté le ).
  4. « Barbarian Rugby Club vs Japon », sur www.barbarianrugbyclub.com, Barbarians français (consulté le )
  5. Duboisset 2003, p. 298.
  6. (en) « Daniel Dubroca », sur espnscrum.com, ESPN (consulté le ).
  7. (en) « Daniel Dubroca : As captain », sur espnscrum.com, ESPN (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • François Duboisset, Rugbyguide - Guide Français Et International, Édition 2003, De Vecchi, , 550 p.

Liens externes

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