Cyclisme aux Jeux panaméricains de 1955
Les compétitions de cyclisme des Jeux panaméricains de 1955 se sont déroulées du 20 au à Mexico, Mexique.
Sport | Sport cycliste |
---|---|
Organisateur(s) | Organisation sportive panaméricaine |
Éditions | 2e |
Lieu(x) | Mexico |
Date | 20 au |
Podiums
Courses sur route
Compétitions | Or | Argent | Bronze |
---|---|---|---|
Course en ligne individuelle | RamĂłn Hoyos (COL) | BenjamĂn JimĂ©nez (COL) | Alberto Velázquez (URU) |
Course en ligne par Ă©quipes[1] - [2] | Colombie RamĂłn Hoyos BenjamĂn JimĂ©nez EfraĂn Forero |
Uruguay Alberto Velázquez AmĂ©rico BenĂtez Luis Chazzaro |
Mexique Magdaleno Cano Antonio SolĂs Rafael Vaca |
Courses sur piste
Compétitions | Or | Argent | Bronze |
---|---|---|---|
Kilomètre | Antonio di Micheli (VEN) | Octavio Echeverri (COL) | Luis Serra (URU)[n 1] |
Vitesse | Jorge Bátiz (ARG) | Juan Carlos Pérez (URU) | Cenobio Ruiz (MEX) |
Poursuite par Ă©quipes | Argentine[3] Ricardo Senn Alberto Ferreyra Duilio Biganzoli Clodomiro Cortoni |
Uruguay[4] Luis Serra Alberto Velázquez Julio Sobrera Eduardo Puertollano |
Mexique[4] - [5] Bibiano González Francisco Lozano RubĂ©n RamĂrez HĂ©ctor Simancas |
DĂ©roulement des Ă©preuves
20 mars : kilomètre
Le premier titre des Jeux échoit au Vénézuélien Antonio di Micheli.
Le 20 mars, au vélodrome du Parc "Calles", les compétitions de cyclisme des deuxièmes Jeux panaméricains débutent par l'épreuve du kilomètre contre-la-montre. Quatre favoris emmenés par l'Argentin Clodomiro Cortoni sont désignés par la presse. Les trois autres "pistards" qui peuvent prétendre au titre, au regard de leur temps lors des entraînements, sont le champion centraméricain, Octavio Echeverri de Colombie, Alberto Velázquez d'Uruguay et le coureur local Bibiano González. Celui-ci sera le dernier à s'élancer des onze coureurs inscrits. Même si González a peu d'expérience internationale sur la distance, sa position d'ultime compétiteur peut l'avantager[6]. Cortoni est le tenant du titre et a terminé quatrième de l'épreuve aux Jeux olympiques de 1952, à deux dixièmes de seconde de la médaille[7].
Les concurrents doivent effectuer deux tours et demi d'une piste de 400 mètres, considérée comme une des plus rapides au monde. La météo est ensoleillée et le public nombreux. Le premier temps de référence est réalisé par Octavio "Petróleo" Echeverri en 1 min 10 s 5. Il bat le record olympique (1 min 11 s 1) de l'Australien Russell Mockridge, établi en 1952, aux Jeux d'Helsinki[7]. Seul l'antépénultième concurrent à s'élancer réussit à battre le "chrono" du Colombien. En effet, en effectuant son contre-la-montre en 1 min 9 s 8, le Vénézuélien Antonio di Micheli, non seulement, s'octroie la première médaille d'or des Jeux panaméricains pour son pays, mais aussi, il soustrait quatre dixièmes de seconde au record du monde de la spécialité (1 min 10 s 2) du Soviétique Rostislav Vargashkine, établi à Toula le [8]. Le concurrent suivant, l'Uruguayen Alberto Velázquez, conquiert la médaille de bronze. Son temps de 1 min 11 s 2 ne lui permet pas de s'emparer de la médaille d'argent qui échoit à Echeverri mais lui assure la dernière marche du podium. Il précède deux athlètes départagés par une seconde manche. En effet, le Brésilien Anésio Argenton et l'Argentin Clodomiro Cortoni réalisent tous les deux 1 min 11 s 7. La quatrième place de la compétition se décide alors à l'issue d'une deuxième confrontation où le Brésilien réalise 1 min 12 s et Cortoni, 1 min 13 s 1. L'Argentin doit se contenter de la cinquième place, immédiatement devant Bibiano González.
L'analyse des temps intermédiaires montrent qu'à chaque pointage, Antonio di Micheli est en avance sur la concurrence. Par contre Octavio Echeverri prend place sur la deuxième marche du podium aux 600 mètres. Tandis qu'Alberto Velázquez lui se hisse au troisième rang dans les deux cent derniers mètres seulement[9].
La victoire de Di Micheli devant Echeverri est la revanche des Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes qui a eu lieu un an auparavant dans la même ville. Également aux deux premières places, le Colombien avait cette fois-là pris le meilleur sur le Vénézuélien[10].
- Classement du kilomètre départ arrêté contre-la-montre[9]
Pos | Nom | Pays | Temps | Notes |
---|---|---|---|---|
Antonio di Micheli (es) | Venezuela | 1 min 9 s 8 | ||
Octavio Echeverri (en) | Colombie | 1 min 10 s 5 | ||
Alberto Velázquez (en) | Uruguay | 1 min 11 s 2 | [n 1] | |
4 | Anésio Argenton (pt) | Brésil | 1 min 11 s 7 | [n 2] |
5 | Clodomiro Cortoni | Argentine | 1 min 11 s 7 | [n 2] |
6 | Bibiano González | Mexique | 1 min 12 s 0 | |
7 | Gustavo MartĂnez (en) | Guatemala | 1 min 12 s 4 | |
8 | Harry Becker (en) | États-Unis | 1 min 13 s 0 | |
9 | Oriol Menéndez | Cuba | 1 min 14 s 6 | |
10 | Guillermo Thiele | Costa Rica | 1 min 19 s 7 |
21 et 22 mars : vitesse individuelle
L'Argentin Jorge Bátiz s'adjuge l'or.
La deuxième Ă©preuve des Jeux est la compĂ©tition de vitesse individuelle. Les tĂŞtes d'affiche sont le champion sud-amĂ©ricain de la spĂ©cialitĂ© Julio CĂ©sar LeĂłn du Venezuela, le Colombien Rodolfo Umaña, champion centramĂ©ricain et des CaraĂŻbes[11] et le GuatĂ©maltèque Gustavo MartĂnez, champion centramĂ©ricain. Pour les directeurs sportifs et les observateurs, dans une compĂ©tition oĂą le facteur chance est souvent prĂ©pondĂ©rant, les sĂ©lections d'Argentine, de Colombie, d'Uruguay, du Venezuela et du Guatemala sont les mieux reprĂ©sentĂ©s pour s'offrir le titre[6].
Devant 10 000 spectateurs, la compĂ©tition commence par les sĂ©ries Ă©liminatoires. Cinq duels sont au programme. Le VĂ©nĂ©zuĂ©lien LeĂłn accède directement aux quarts de finale sans combattre, en l'absence de son adversaire, le Canadien Robert AndrĂ©. MartĂnez du Guatemala, l'AmĂ©ricain Jack Disney, l'Uruguayen Juan Carlos PĂ©rez et l'Argentin Jorge Bátiz le rejoignent. Les quatre battus sont reversĂ©s en repĂŞchages. Deux duels permettent au BrĂ©silien AnĂ©sio Argenton et au Mexicain Cenobio Ruiz de, eux aussi, accĂ©der aux quarts de finale. Le concurrent local y parvient par disqualification de son adversaire Rodolfo Umaña, malgrĂ© les protestations vigoureuses du dĂ©lĂ©guĂ© colombien. Aucune disposition d'appel des dĂ©cisions des commissaires de course n'Ă©tant prĂ©vue dans le règlement. Pour les battus, un ultime repĂŞchage offre la huitième place qualificative. Umaña y dispose facilement d'Oriol MenĂ©ndez. Ainsi en l'absence d'AndrĂ©, des neuf participants aux sĂ©ries Ă©liminatoires, seul le Cubain est Ă©liminĂ©.
En quarts de finale, Bátiz dispose de Disney avec trois longueurs de vĂ©lo d'avance et est le premier Ă se qualifier pour les demies. Dans la deuxième confrontation, Argenton et Umaña sont opposĂ©s. Le BrĂ©silien lance le sprint aux 250 mètres. Dans une manĹ“uvre risquĂ©e, il serre dangereusement son adversaire. Peu avant la ligne droite finale, les deux protagonistes se retrouvent au coude Ă coude. AnĂ©sio Argenton Ă©carte le bras et la jambe et dĂ©sĂ©quilibre le Colombien. Ce dernier chute de manière spectaculaire. Rodolfo Umaña Ă©lève une rĂ©clamation contre son adversaire. Après dĂ©libĂ©rations, les commissaires dĂ©cident de faire recommencer la manche. Dans celle-ci, AnĂ©sio Argenton prend Ă©galement les devants mais Rodolfo Umaña le remonte peu Ă peu, pour le passer dans les derniers mètres. Il s'impose d'un quart de roue. Par lĂ -mĂŞme, le Colombien accède aux demi-finales. Dans les autres quarts, RuĂz devance LeĂłn de plus d'une longueur de machine et dans le dernier duel, PĂ©rez s'impose face Ă MartĂnez avec un avantage de près d'un vĂ©lo d'Ă©cart[12].
Les concurrents qualifiés se retrouvent le lendemain pour se disputer le podium, devant des gradins copieusement garnis. Environ 15 000 spectateurs sont présents. La première demi-finale oppose Juan Carlos Pérez à Rodolfo Umaña. Le Colombien prend les devants mais l'Uruguayen le rejoint dans le dernier virage et le dépasse pour s'imposer d'un quart de roue. Dans la seconde demie, Cenobio Ruiz se confronte à Jorge Bátiz. Le Mexicain s'échappe quasiment dès le début du duel. Cependant l'Argentin réussit à le rejoindre et à le dépasser. Bátiz accompagne Pérez en finale.
Dans le duel pour la troisième place, Cenobio Ruiz décroche la médaille de bronze. Rodolfo Umaña, parti en seconde position, revient à hauteur de son adversaire dans l'avant-dernière courbe. Le Mexicain réagit et gagne facilement (victoire d'autant plus aisé que son opposant brise sa chaîne à cent-cinquante mètres de la ligne). Juste avant s'était déroulée la première manche de la finale pour le titre. Jorge Bátiz prend les devants. Juan Carlos Pérez accélère aux deux-cent-cinquante mètres mais ne surprend pas l'Argentin qui conserve l'avantage. À l'entrée de la dernière ligne droite, Bátiz devance Pérez d'une longueur de vélo et en conserve les trois quarts sur la ligne. Dans la seconde manche (disputée après le match pour la troisième place), Juan Carlos Pérez tente de s'échapper aux trois-cent mètres mais Jorge Bátiz le déborde et s'impose facilement avec une longueur et demie d'avance[4].
Les "chronos" exceptionnels des concurrents sont attribués à des conditions météorologiques idéales et à la qualité de la piste[12] - [n 4].
|
|
22 et 23 mars : poursuite par Ă©quipes
Les Argentins remportent un deuxième titre.
Troisième Ă©preuve cycliste des Jeux, la poursuite par Ă©quipes commence par les sĂ©ries Ă©liminatoires, oĂą les quatre meilleurs temps se qualifient pour les demi-finales. Lors de ces qualifications, la sĂ©lection argentine, composĂ©e de Ricardo Senn, Duilio Biganzoli, Alberto Ferreira et Clodomiro Cortoni, rĂ©ussit le meilleur "chrono". Non seulement, elle se qualifie pour les demi-finales mais en rĂ©alisant 4 min 47 s 8, les Argentins battent les records panamĂ©ricain et sud-amĂ©ricain de la spĂ©cialitĂ© qu'ils dĂ©tenaient dĂ©jĂ (marque prĂ©cĂ©dente 4 min 48 s 6). Le quatuor uruguayen rĂ©alise le deuxième temps en 4 min 50 s 3. Les Mexicains, quant Ă eux, effectuent l'exercice contre-la-montre en 4 min 56 s 5. Bibiano González, Francisco Lozano, RubĂ©n RamĂrez et HĂ©ctor Manuel Simancas s'emparent du record centramĂ©ricain que dĂ©tenait le Venezuela depuis 1954 (4 min 57 s 5). L'Ă©quipe de poursuite des États-Unis est la quatrième formation Ă se qualifier pour les demi-finales. En 4 min 57 s 3, elle Ă©limine les trois dernières nations participantes, respectivement, la Colombie (qui Ă©choue Ă plus d'une seconde de la qualification), le Venezuela et le Guatemala[4].
Les demi-finales opposent le lendemain l’Argentine aux États-Unis et l'Uruguay au Mexique. Le quatuor argentin se qualifie pour la finale en doublant son adversaire amĂ©ricain au sixième tour. Tandis que la sĂ©lection uruguayenne, en 4 min 51 s 9, prend nettement le meilleur sur la formation locale (5 min 1 s 5). Alors que cette dernière avait l'avantage, elle a dĂ» se passer des services de RubĂ©n RamĂrez au sixième tour, mettant un terme aux chances de victoire des Mexicains.
Cependant lors de la finale pour la troisième place, en effectuant les 4 000 mètres en 4 min 55 s 6, ils obtiennent la médaille de bronze en surclassant le quartet des États-Unis (5 min 5 s 8). Les amphitryons battent, ainsi, leur propre record centraméricain établi la veille.
L'équipe de poursuite argentine remporte le titre, établissant un nouveau record panaméricain en 4 min 43 s 2 qui devient également la nouvelle marque sud-américaine. Avec une avance d'un quart de tour, les Argentins dominent leurs rivaux uruguayens, chronométrés en 4 min 52 s 2[3].
Plus de cinquante ans plus tard, Ricardo Senn révèle que Clodomiro Cortoni avait dû remplacer au pied levé Pedro Salas (en), qui s'était fissuré le fémur, la veille, dans une chute. Il avait fallu que Duilio Biganzoli, Alberto Ferreyra et lui-même assurent le tempo pour que Cortoni, non spécialiste, puisse suivre le rythme ; le quartet s'approchant à 1 s 6 du record du monde[13].
|
|
25 mars : course en ligne
Les Colombiens s'octroient les deux médailles d'or en jeu.
Même si les bons résultats des Argentins et des Uruguayens, lors des compétitions sur piste, ont réveillé de vieux souvenirs de leur domination passée, personne chez les observateurs ne les placent comme les favoris absolus de la course sur route. Les sélections de Colombie et du Venezuela sont des rivales sérieuses. Sans oublier, les Mexicains décevants lors des précédents Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes qui auront à cœur de prendre leur revanche. La presse colombienne, constatant que sa délégation n'a toujours pas obtenu la moindre médaille d'or lors de ces Jeux, espère que sa sélection puisse l'obtenir sur la route[14].
Le circuit, tracé autour de la Ciudad Universitaria, développe 6 690 mètres[n 6]. Bordé d'arbres, de nombreuses ascensions et descentes en constituent la principale difficulté. Couru sous un beau soleil et une légère brise[15], les participants l'ont effectué vingt-six fois (au lieu de vingt-sept comme prévu initialement), devant quelque 50 000 spectateurs[16]. Selon Ramón Hoyos, le rendu de la route est bien meilleur que l'année précédente[n 7]. L'asphalte usagée a été remplacée par du béton « aussi dur qu'il devait l'être »[15].
Dès le premier tour, les escarmouches secouent le peloton. Dans le cinquième tour, le Colombien BenjamĂn JimĂ©nez et l'Argentin Antonio Alexandre prennent les devants pris en chasse par le GuatĂ©maltèque Carlos GirĂłn et le Mexicain Rafael Vaca (de). Ă€ la fin du sixième tour, les quatre hommes sont ensemble. Ils maintiennent leur isolement en tĂŞte jusqu'au neuvième tour oĂą cinq hommes, les Mexicains Magdaleno Cano (en), Antonio SolĂs, les Colombiens EfraĂn Forero, RamĂłn Hoyos et l'Uruguayen Alberto Velázquez font la jonction. Au dixième tour, les neuf hommes ont 1 min 23 s d'avance sur le peloton. Dans le douzième tour, RamĂłn Hoyos et BenjamĂn JimĂ©nez faussent compagnie Ă leurs sept compagnons d'Ă©chappĂ©e. Au treizième tour, le duo colombien a 1 min 20 s d'avance sur un peloton qui a absorbĂ© les sept fugueurs. La fatigue se fait ressentir et le groupe principal perd des unitĂ©s. Ă€ la fin du quinzième tour, les duettistes ont maintenant 2 min 51 s sur un peloton de vingt et un coureurs. Au dix-septième tour, le groupe principal emmenĂ© par les Mexicains a 3 min 38 s de retard. Au dix-huitième tour, le peloton, toujours emmenĂ© par les coureurs locaux, rĂ©duit le dĂ©ficit Ă 3 min 19 s. L'Ă©cart descend Ă 2 min 44 s Ă la fin du dix-neuvième tour. Montrant des signes de fatigue, JimĂ©nez est abandonnĂ© par Hoyos qui obtient trente-cinq secondes d'avance sur son prĂ©cĂ©dent compagnon de fugue et 3 min 17 s sur le peloton, Ă la fin du vingt et unième tour. Une rĂ©volution plus tard, Hoyos a accru son avance 1 min 8 s sur JimĂ©nez et 3 min 57 s sur le peloton. Au vingt-troisième tour, JimĂ©nez a stoppĂ© l'hĂ©morragie et ne concède plus de temps alors que le groupe principal fort d'une dizaine d'hommes a rĂ©duit son Ă©cart Ă 2 min 52 s, regagnant plus d'une minute sur l'Ă©chappĂ©. Un tour plus tard, JimĂ©nez passe avec un retard de 1 min 20 s et le peloton est Ă 2 min 34 s de la tĂŞte. Dans le dernier tour, Hoyos n'est pas inquiĂ©tĂ©. Il devance son compatriote JimĂ©nez de trente-deux secondes et ce qui reste du peloton de 2 min 2 s. Alberto Velázquez s'offre la mĂ©daille de bronze, Ă l'issue d'un sprint oĂą il dispose du VĂ©nĂ©zuĂ©lien Franco Cacioni (en), d'Antonio Alexandre et des huit autres hommes composant le petit groupe[17].
Ramón Hoyos déclare, à l'issue de l'épreuve, qu'il avait fait une bonne course et qu'il n'était pas fatigué. Il ajoute « n'importe lequel d'entre nous aurait pu gagner » qu'avec « le "sergent"[n 8], il avait eu la chance (d'être le premier à ) s'échapper du groupe »[15].
La Colombie remporte une double victoire en remportant non seulement le titre individuel mais aussi celui par équipes. En plaçant trois hommes dans les dix premiers classés, les Colombiens obtiennent 3 min 32 s d'avance sur les Uruguayens, médaillés d'argent par équipes[1] - [n 9].
|
|
Tableau des médailles
Cinq titres étaient en jeu. Neuf médailles ont été distribuées lors des compétitions sur piste. Six médailles ont été décernées en cyclisme sur route. Soit un total de quinze médailles[18].
Bilan sportif
Relativement aux Jeux panaméricains de 1951, la domination d'une seule sélection, comme celle de l'Argentine lors de la première édition (sept médailles d'or sur les huit en jeu), ne s'est pas produite. Trois pays se sont réparti les cinq titres décernés à Mexico. La sélection colombienne termine en tête du tableau des médailles. Les deux médailles d'argent glanées lors des compétitions lui permettent de devancer l'Argentine, cette dernière obtenant également deux titres. La sélection uruguayenne décroche le plus grand nombre de médailles avec cinq unités, même si aucune est en or.
Au niveau individuel, deux hommes se détachent. Le Colombien Ramón Hoyos qui s'empare des deux titres en jeu sur la route. Et le Vénézuélien Antonio di Micheli qui assortit sa médaille d'or du kilomètre, du record du monde de la spécialité.
Notes et références
Notes
- Le journal colombien El Tiempo présente comme étant Alberto Velásquez le concurrent uruguayen médaillé de bronze de cette épreuve.
- Argenton et Cortoni sont départagés par une seconde manche.
- Le concurrent canadien Robert André bien qu'inscrit ne se présente pas au départ.
- En passant sous silence les effets de l'altitude.
- En l'absence d'informations contradictoires, les équipes sont identiques à celles ayant participé aux séries éliminatoires.
- La longueur du parcours est sujet à caution puisque sur la même page du journal "El Tiempo", le circuit développe 6 690 mètres, 6 kilomètres 730 mètres ou 6 250 mètres.
- Lors des Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes de 1954, la compétition sur route eut lieu sur le même circuit.
- BenjamĂn JimĂ©nez fait partie des forces armĂ©es.
- Dans l'annuaire statistique publié des années plus tard, le classement de la course en ligne par équipes est effectué par l'addition des places des trois meilleurs coureurs de chaque nation. Ce qui donne 13 points à La Colombie, 21 à l'Uruguay et 30 au Mexique.
- L'addition des temps des trois coureurs fait 14 h 7 min 57 s. Soit Héctor San Juan est arrivé à 12 min 11 s de Ramón Hoyos, soit l'addition du quotidien "El Tiempo" est fausse.
- L'addition des temps des trois coureurs fait 14 h 14 min 45 s. Soit Carlos Chirinos est arrivé à 14 min 41 s de Ramón Hoyos, soit l'addition du quotidien "El Tiempo" est fausse.
Références
- (es) « Édition papier du journal El Tiempo, cf l'article Clasificación general en la prueba de ruta, p.16 », sur news.google.com, (consulté le )
- (en) « The Pan American Games : a statistical history 1951-1999, cf p. 78 Road Race, Team/Prueba de Ruta por Equipos », sur books.google.fr (consulté le )
- (es) « Édition papier du journal El Tiempo, cf l'article Medalla de oro y water-polo ganó ayer Argentina, p.16 », sur news.google.com, (consulté le )
- (es) « Édition papier du journal El Tiempo, cf l'article Rodolfo Umaña, 4o. en velocidad pura, p.16 », sur news.google.com, (consulté le )
- (es) « El tricolor tiene en sus estadĂsticas 32 medallas; cuatro de oro, quince de plata y trece de bronce », sur www.vanguardia.com.mx, (consultĂ© le )
- (es) « Édition papier du journal El Tiempo, cf l'article Hoy se inicia el ciclismo: Colombia figura entre los grandes favoritos, p.16 », sur news.google.com, (consulté le )
- « Le rapport officiel des JO 1952, cf p.546 » [PDF], sur digital.la84.org (consulté le )
- « Progression des records du monde sur piste », sur www.uci.org (consulté le )
- (es) « Édition papier du journal El Tiempo, cf l'article PetrĂłleo Octavio Echeverri bâtiĂł el record olĂmpico, p.17 », sur news.google.com, (consultĂ© le )
- « Les podiums du kilomètre aux Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes, cf p.231 » [PDF], sur www.mayaguez2010.com (consulté le )
- « Les podiums de la vitesse individuelle masculine aux Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes, cf p.232 » [PDF], sur www.mayaguez2010.com (consulté le )
- (es) « Édition papier du journal El Tiempo, cf l'article Umaña, semi-finalista en km. scratch, p.16 », sur news.google.com, (consulté le )
- (es) « Ricardo Senn: un campeón del ciclismo y de la vida... », sur www.sabado100.com.ar, (consulté le )
- (es) « Édition papier du journal El Tiempo, cf l'article Los ciclistas nacionales favoritos en la prueba de ruta, p.17 », sur news.google.com, (consulté le )
- (es) « Édition papier du journal El Tiempo, cf l'article "Cualquiera de los Colombianos ha podido ganar" dijo Hoyos, "El hombre de hierro", p.16 », sur news.google.com, (consulté le )
- (es) « Édition papier du journal El Tiempo, cf l'article Los hinchas aztecas robaron a Hoyos los zapatos, para tener un recuerdo, p.16 », sur news.google.com, (consulté le )
- (es) « Édition papier du journal El Tiempo, cf l'article El triunfo individual y por equipos fue para nuestro paĂs, p.16 », sur news.google.com, (consultĂ© le )
- (en) « The Pan American Games : a statistical history 1951-1999, cf p. 81 Cycling Medals by Games/Medallas en Ciclismo por Juegos », sur books.google.fr (consulté le )