Croix percée de Neaufles-Saint-Martin
La Croix percée aussi appelée croix des Templiers est une croix de pierre qui a peut-être été taillée dans un ancien menhir. Elle est située sur la commune de Neaufles-Saint-Martin dans le département de l’Eure en France.
| Croix percée | ||
Croix percée en 2016. | ||
| Présentation | ||
|---|---|---|
| Nom local | Croix aux Templiers | |
| Type | Menhir | |
| Protection | ||
| Visite | Libre d'accès | |
| Caractéristiques | ||
| Géographie | ||
| Coordonnées | 49° 16′ 31″ nord, 1° 44′ 39″ est | |
| Pays | France | |
| Région | Normandie | |
| Département | Eure | |
| Commune | Neaufles-Saint-Martin | |
| Géolocalisation sur la carte : Eure
| ||
Localisation
Le mégalithe est situé dans un champ au bord de la route départementale D10 entre les communes de Neaufles-Saint-Martin et Gisors.
Description
C’est l’une des dernières croix romanes encore debout en Normandie. Elle offre quatre angles avancés et quatre losanges percés à jour. Elle est ornée sur chacune de ses arêtes d’une torsade ou câble[1].
Croix percée dessinée par C. Normand vers 1890
Croix percée dessinée par Léon Coutil vers 1918



Historique
Son origine reste mystérieuse. Dieudonné Dergny écrit en 1896 qu’« elle fut élevée vers le XIIIe siècle à l’occasion de quelque évènement dont elle était destinée à perpétuer le souvenir, mais qu’aujourd’hui, l’on ignore complètement. » Il en veut pour preuve les ornementations des arêtes qui, pour lui, sont spéciales au XIe et XIIe siècle[1].
Léon Coutil, président de la Société préhistorique française, considère qu’il est possible que ce soit un menhir christianisé à l’instar de la Croix Roger à Heudebouville ou de la Croix-aux-Chiens à Saint-Pierre-du-Val. Il date la christianisation de la pierre au IXe ou Xe siècle dans le but de commémorer la rencontre qui eut lieu à Neaufles-Saint-Martin en entre Charles II le Chauve et les principaux seigneurs du royaume pour organiser la défense contre les raids des Vikings[2].
Les études faites sur le monument à l’occasion de son inscription au titre des monuments historiques datent sa construction de la 2e moitié du XIIe siècle. Son inscription est actée par l’arrêté du [3].
Références
- [PDF] Dieudonné Dergny, « Le château de Neaufle », La Normandie monumentale et pittoresque : Eure 1re partie , éd. Le male et Cie, Le Havre, 1896, p. 190
- Léon Coutil, « Monuments mégalithiques christianisés de l’Eure et de la Seine inférieure », Association française pour l’avancement des sciences : Congrès de Nantes, éd. Famille Grimaud, Nantes, 1898, p. 9
- « Croix percée », notice no PA00099496, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă l'architecture :
- (fr) France – La Croix percée (Mégalithes du monde)
- (en) Croix percée (The Megalithic Portal)

