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Couvent Saint-Lazare de Marseille

Le couvent Saint-Lazare dit des Dominicains est un couvent situé à Marseille, en France[1].

Couvent Saint-Lazare
Présentation
Type
Style
néo-classique
Architecte
Pierre Bossan
Ordre religieux
Propriétaire
Association
Patrimonialité
Coordonnées
43° 17′ 10″ N, 5° 22′ 52″ E
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Localisation sur la carte des Bouches-du-RhĂ´ne
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Localisation sur la carte de Marseille
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Localisation

Le couvent Saint-Lazare est situé au 35 rue Edmond-Rostand, dans le 6e arrondissement de Marseille.

Architecture

L'ensemble est construit de 1867 à 1899 par l'architecte Pierre Bossan et consacré en 1878. Les ailes sud et est sont achevées en 1888 et le chœur est aménagé en 1899. L'église et sa crypte sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Historique

PĂ©riode de 1225 Ă  1524

Dix ans après la fondation de l’Ordre par saint Dominique à Toulouse en 1215, les Frères prêcheurs arrivent en Provence.

Lorsqu’en 1225 ils sont arrivés à Marseille, ils se sont établis à la périphérie de la Ville, en bordure de la route d’Italie, où on leur a donné une maison destiné à accueillir les pèlerins, dite l’hôpital Saint-Michel des Ytiers. Le couvent devait se situer, dans la topographie de la ville d’aujourd’hui, non loin de l’ancienne église des Bernardines, au lycée Thiers. Le couvent s'est tellement développé qu'ils ont pu accueillir en 1300 le chapitre général de l'ordre dominicain.

En 1361, l'Ă©vĂŞque Guillaume Sudre devient Ă©vĂŞque de Marseille et en tant que dominicain recrute au sein du couvent pour structurer l'Ă©glise Marseillaise[2].

PĂ©riode de 1524 Ă  1791

En 1524, à la suite des assauts de Charles de Bourbon, les bâtiments à l'extérieur des remparts de Marseille sont rasés pour maintenir la sécurité de la ville. De cette seconde implantation, qui devait durer jusqu’en 1794, la Révolution favorisant la dissolution de la communauté, il reste l'église conventuelle devenue depuis 1802 la paroisse Saint-Cannat, dont on peut apercevoir la façade depuis la rue de la République[3].

PĂ©riode de 1862 Ă  aujourd'hui

En 1940, à la suite de la défaite de la France, les pères sous la direction de Réginal de Perseval accueillent assez favorablement, pour ses valeurs proclamées, le régime de Vichy.

Mais, rapidement, ils sont sollicités par des persécutés en situation difficile, Juifs en particulier, auxquels ils s’efforcent d’apporter leur aide. Par ailleurs, ils sont en contact avec un petit groupe catholique qui diffuse une feuille modeste, ronéotée au collège jésuite d’Avignon, puis imprimée à Marseille, La Voix du Vatican. Celle-ci se démarque du pétainisme ambiant par sa dénonciation feutrée de la collaboration. Mais surtout, elle ouvre la voie dans la région à une publication d’origine lyonnaise, nettement hostile au nazisme, Les Cahiers du Témoignage chrétien.

C’est dans le parloir de ce couvent que le père Joseph-Marie Perrin présente, en décembre 1941, Marie-Louise David, la jeune responsable à Marseille de la diffusion du Témoignage chrétien, à Simone Weil. Celle-ci, jusqu’à son départ en mai 1942, participe très activement à cette activité[4].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Personnalités liées

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