Courchapoix
Courchapoix est une commune suisse du canton du Jura située dans le district de Delémont.
Courchapoix | ||||
Vue du village. | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Jura | |||
District | Delémont | |||
Communes limitrophes | Val Terbi et Bärschwil (SO) | |||
NPA | 2825 | |||
No OFS | 6706 | |||
DĂ©mographie | ||||
Population permanente |
446 hab. (31 décembre 2020) | |||
Densité | 70 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
GĂ©ographie | ||||
Coordonnées | 47° 21′ 00″ nord, 7° 27′ 25″ est | |||
Altitude | 496 m |
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Superficie | 6,39 km2 | |||
Localisation | ||||
Carte de la commune
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GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
GĂ©olocalisation sur la carte : canton du Jura
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Liens | ||||
Site web | www.courchapoix.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
GĂ©ographie
La commune se situe dans la partie orientale de la vallée de la Scheulte ou val Terbi.
Toponymie
Le nom de la commune dérive du substantif roman corte, qui désigne un domaine agricole ou un hameau et remonte lui-même au latin cohorte, et du nom de personne Cappilius, vraisemblablement latine[3].
Sa première occurrence écrite date de 1428, sous la forme de Courchappoy[3].
La commune se nomme Cortchèpouè en patois vadais[4].
Son ancien nom allemand est Gebstorf[4].
Population et société
Surnoms
Les habitants de la commune sont surnommés lé Breûle-Tô, soit ceux qui brûlent les taies de duvet en patois vadais, et les Tonde-Mort[4].
Histoire
Quelques sépultures, du Xe siècle, d'une communauté rurale ont été découvertes. Au XVe siècle, la colonge de Courchapoix appartenait aux nobles de Ramstein et jusqu'à 1797, Courchapoix dépendait de la prévôté de Moutier-Grandval et releva de la grande mairie de Courrendlin ou Sous-les-Roches, restée catholique.
La commune fit partie des départements français du Mont-Terrible (1797-1800) et du Haut-Rhin (1800-1813), du bailliage puis district bernois de Moutier dès 1815. Commune limitrophe après les deux premiers plébiscites (, ), Courchapoix opta pour le canton du Jura le et fut rattaché au district de Delémont (1976).
Le plus ancien sanctuaire retrouvé dans le sous-sol de l'église paroissiale Saint-Imier est roman. Au spirituel, Courchapoix releva d'abord de Vicques, devint vicariat en 1766, paroisse en 1781 et fut réuni à celle de Corban de 1874 à 1935. Au début du XXe siècle, Courchapoix pratiquait l'agriculture et l'élevage et on y tissait la soie. En 2000, plus des deux tiers de la population active travaillaient hors de la commune, où l'on trouvait une seule entreprise (polissage de boîtes de montres).
Références
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- np, « Courchapoix » , sur toponymes.ch (consulté le ).
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 37
- François Kohler, « Courchapoix » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .