Coup d'État de 1978 aux Comores
Le coup d'État de 1978 aux Comores est perpétré le par des mercenaires français dirigés par Robert « Bob » Denard. Il aboutit au renversement du président Ali Soilih[1] - [2], au pouvoir depuis 1976[3], et à l'instauration de la république fédérale islamique des Comores (RFIC) qui sera elle-même remplacée en 2001 par l'Union des Comores.
Date | |
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Lieu | Grande Comore, Comores |
Issue |
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État comorien | Mercenaires de Bob Denard |
Ce coup d'État est nommé « opération Atlantide » par Denard, qui acquiert, avec l'aide de Pierre Guillaume, le bateau Antinea pour réaliser ce putsch. Son équipe, composée d'une cinquantaine de mercenaires, embarque à Lorient (Bretagne) pour se rendre secrètement à Moroni, la capitale comorienne, sous couverture d'une société de recherche sismique et géophysique devant se rendre en Terre de Feu (Amérique du Sud). Le matin du 13 mai 1978, les mercenaires débarquent sur la plage d'Itsandra Mdjini, sur l'île de Grande Comore, prennent en quatre heures le contrôle de Moroni et emprisonnent Ali Soilih qui se fera assassiner deux semaines après son arrestation[2].
Notes et références
- « Le coup d’Etat 13 mai 1978 Un coup de frein à la révolution soilihiste », sur lagazettedescomores.com, (consulté le )
- « 1975 : Denard débarque une première fois aux Comores », sur liberation.fr, (consulté le )
- Depuis le 3 janvier 1976, Ali Soilih dirigeait alors l'archipel des Comores (à l'exception de Mayotte) en tant que président du Conseil national exécutif de l'État comorien.