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Cottens (Fribourg)

Cottens (/kɔtãs/) est une localité et une commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district de la Sarine.

Cottens
Cottens (Fribourg)
Blason de Cottens
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Fribourg Fribourg
District Sarine
Nom officiel Cottens (FR)
Syndic Gabriel Nussbaumer
NPA 1741
No OFS 2186
DĂ©mographie
Gentilé Cottensois
Population
permanente
1 482 hab. (31 dĂ©cembre 2020)
DensitĂ© 298 hab./km2
Langue Français
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 45′ 02″ nord, 7° 01′ 59″ est
Altitude 760 m
Min. 657 m
Max. 800 m
Superficie 4,97 km2
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte topographique de Suisse
Cottens
GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
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Cottens
GĂ©olocalisation sur la carte : canton de Fribourg
Voir sur la carte administrative du canton de Fribourg
Cottens
Liens
Site web www.cottens-fr.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    GĂ©ographie

    Photo aérienne (1964)

    La commune est situĂ©e sur l'axe routier et ferroviaire Romont-Fribourg[3], Ă  11 km au sud-ouest de Fribourg[4].

    Le territoire de Cottens s'Ă©tend sur 4,97 km2[2]. Lors du relevĂ© de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures reprĂ©sentaient 13,7 % de sa superficie, les surfaces agricoles 67,8 %, les surfaces boisĂ©es 17,5 % et les surfaces improductives 1,2 %[5].

    Cottens est limitrophe d'Autigny, Gibloux, Hauterive, La Brillaz et Neyruz.

    Toponymie

    Le nom de la commune, qui se prononce /kɔtãs/, est vraisemblablement formé d’un nom de personne germanique et du suffixe toponymique germanique -ingōs, qui signifie « chez les gens de, chez ceux du clan de ». Le premier élément de ces composés désigne en général la personne qui a fondé la localité, mais sa forme exacte (Cotto, Cutto, Gudo, Cuto et Godo ont été avancés) ne peut en l'occurrence être déterminée avec certitude[6].

    La première occurrence écrite du toponyme date de 1138-1142, sous la forme de Cotens[6].

    La commune se nomme Cotin (Kotin [6]) en patois fribourgeois[7].

    Son ancien nom allemand est Cottingen[6].

    Population et société

    Gentilé et surnoms

    Les habitants de la commune se nomment les Cottensois[8].

    Ils sont surnommés les Cotèru, soit les vers blancs en patois fribourgeois, et les Rèbrenyoû, soit les gens mal commodes[7].

    Évolution de la population

    Cottens compte 1 482 habitants au 31 dĂ©cembre 2020 pour une densitĂ© de population de 298 hab/km2[1]. Sur la pĂ©riode 2010-2019, sa population a augmentĂ© de 13,7 % (canton : 15,5 % ; Suisse : 9,4 %)[2].

    Évolution de la population de Cottens entre 1850 et 2020[9] - [1]

    Pyramide des âges

    En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 37,6 %, au-dessus de la valeur cantonale (35,2 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 21,7 %, alors qu'il est de 22 % au niveau cantonal[10].

    La mĂŞme annĂ©e, la commune compte 743 hommes pour 739 femmes, soit un taux de 50,1 % d'hommes, similaire Ă  celui du canton (50,1 %)[10].

    Pyramide des âges de Cottens en 2020 (%)[10]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1
    90 ans ou +
    1,1
    5,8
    75 Ă  89 ans
    7,6
    14,4
    60 Ă  74 ans
    14,3
    22,6
    45 Ă  59 ans
    21,9
    16,7
    30 Ă  44 ans
    20,3
    21,5
    15 Ă  29 ans
    17,1
    18,8
    - de 14 ans
    17,7
    Pyramide des âges dans le canton de Fribourg en 2020 (%)[10]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ans ou +
    1,0
    5,9
    75 Ă  89 ans
    7,4
    14,5
    60 Ă  74 ans
    14,8
    22,2
    45 Ă  59 ans
    21,9
    21,0
    30 Ă  44 ans
    20,6
    19,1
    15 Ă  29 ans
    18,3
    17,0
    - de 14 ans
    16,0

    Histoire

    Cottens semble avoir relevé de la seigneurie d'Arconciel, qui passe des sires de Glâne aux comtes de Neuchâtel. Une famille noble de Cottens est attestée dès le XIIe siècle. Lors du partage des biens de la maison de Neuchâtel en 1218, les terres de Conon de Cottens se trouvent dans la part de Berthold de Neuchâtel. L'abbaye d'Hauterive possédait de nombreux biens à Cottens, acquis des Glâne, Englisberg et Estavayer[3].

    Cottens fait partie des Anciennes Terres (bannière de La Neuveville) à partir de 1442, puis du district de Fribourg de 1798 à 1848[3].

    L'école est bâtie en 1841 et la gare ferroviaire (ligne Lausanne-Berne) est inaugurée en 1862[3].

    Autrefois rurale, Cottens est devenu une commune résidentielle dans les années 1970[3].

    Équipements

    La commune abrite l'unique station d'épuration naturelle avec aération artificielle de Suisse, mise en service en 1986[3].

    Elle compte également un home médicalisé depuis 1991[3].

    Patrimoine bâti

    Église. Très longtemps, sur le plan religieux, Cottens était une chapelle dépendant de la paroisse d'Autigny. Le village, développé surtout à partir de la construction de la ligne de chemin de fer au XIXe siècle, a été érigé en paroisse indépendante en 1930. L'ancienne chapelle étant devenue insuffisante, elle est remplacée par une église construite entre 1956 et 1958 par l'architecte Pierre Dumas. D'un modernisme épuré, en rupture avec le régionalisme, c'est l'une des églises de la campagne fribourgeoise les plus remarquables qui aient été élevées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale[11]. Les dalles de verre du chœur évoquent les cinq temps et les couleurs liturgiques, les verrières abstraites du collatéral gauche symbolisent les Œuvres de miséricorde (1957-1958), tandis que les verrières du bas de la nef sont abstraites. L'ensemble a été conçu par Bernard Schorderet, et réalisé par Kirsch frères. Sur la paroi donnant sur la place principale du village, deux vitraux abstraits de grand format ont été montés en 1990 par Michel Eltschinger[12].

    • Cloches. L'une datĂ©e 1846, par Samuel Treboux, et trois cloches datĂ©es 1958, de la fonderie Paccard[12].

    Manoir de Montenach (route de Fribourg, n° 17). Édifice seigneurial du deuxième quart du XVIIIe siècle. Propriété de la famille de Montenach jusque dans les années 1830[12].

    Ancienne cure (route du Centre, n° 32), quadrilatère à deux niveaux, de 1826[12].

    Notes et références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    3. Marianne Rolle, « Cottens (Fribourg) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
    4. Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 1 : Aa - Engadine, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 542 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 28.4.2023)]
    5. Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » Accès libre [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
    6. np, « Cottens (Fribourg) » Accès libre, sur toponymes.ch (consulté le ).
    7. Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 36
    8. « Cottens », sur www.habitants.ch (consulté le )
    9. « Évolution de la population des communes 1850-2000 » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
    10. « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    11. Gérard Pfulg, Vitraux modernes. Romont (FR) et environs (Guides de monuments suisses 50/499-500), Société d’histoire de l’art en Suisse, Berne 1991, p. 26.
    12. Guide artistique de la Suisse, vol. 4a, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 218.

    Liens externes

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