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Contredanse

Une contredanse est une danse à figures dansée en couples disposés en deux colonnes ou en carré. Les contredanses sont d'origine anglaise (country dance : danse de campagne) ; mais certains historiens leur donnent une origine française antérieure (contre-danse : danse vis-à-vis)[1]. La contredanse anglaise est apparue au milieu du XVIe siècle, au début du règne d'Élisabeth Ire d'Angleterre[Note 1].

Le maître à danser John Playford (1623–1686) lui donna ses lettres de noblesse en publiant, en 1651, The English Dancing Master[Note 2]. L'ouvrage connaîtra 18 éditions, jusqu'en 1728, et sera augmenté d'un second volume (1713–1728), puis d'un troisième (1719 et 1727).

La contredanse se diffuse en France à partir de 1684 grâce au maître à danser anglais Isaac d’Orléans[1]. Le danseur André Lorin invente un système de notation du mouvement dont Pierre Beauchamp et Feuillet vont s'inspirer pour fonder une écriture qui aura cours jusqu'au milieu du XIXe siècle. La contredanse anglaise s'est perpétuée jusqu'à nous, notamment sous la forme des reels irlandais et écossais. La contredanse française en carré a donné naissance, au début du XIXe siècle, à une forme répandue à la fois dans l'élite et le peuple, le quadrille, qui se diffusera dans les bals populaires à Paris puis dans le reste de la France et même de l'Europe.

Description des formes de contredanses

Il existe deux sortes de contredanses[2] :

  • la contredanse anglaise, ou « colonne » (en anglais : longway for as many as will), consiste en deux lignes disposĂ©es face Ă  face : une rangĂ©e d'hommes fait face Ă  une rangĂ©e de dames. Le premier couple danse la première reprise de la figure et termine en deuxième place. De reprise en reprise, il continue Ă  « descendre », jusqu'Ă  se trouver aux dernières places des deux rangĂ©es, tandis que les autres couples ont progressĂ© d'autant de places vers le « haut » de la danse, puis redescendent de mĂŞme, une fois arrivĂ©s en première place. La danse est rĂ©putĂ©e accomplie lorsque le premier couple a regagnĂ© sa place initiale[3].
  • la contredanse française se danse « en carrĂ© » : quatre couples disposĂ©s sur les cĂ´tĂ©s d'un carrĂ© dansent Ă  deux, Ă  quatre ou Ă  huit, selon que la figure le commande. Classiquement, la danse se dĂ©roule en alternant neuf « entrĂ©es » ou « syncopes » (couplets) avec un « refrain » (figure spĂ©cifique Ă  chaque contredanse). Les neuf entrĂ©es sont, dans l'ordre : le rond, la main, les deux mains, le moulinet des dames, le moulinet des hommes, le rond des dames, le rond des hommes, l'allemande et, Ă  nouveau, le rond pour terminer[4].

Description des principales figures

Les figures de la contredanse française

De La Cuisse, Le RĂ©pertoire des bals, vol. III, Paris, 1765.
La Clairon (76e feuille).

Les entrées ou syncopes

  • 1. Le rond (ou grand rond) : les huit danseurs se donnent les mains et le cercle tourne ainsi formĂ© huit mesures dans le sens de la montre (en chassĂ©s latĂ©raux, assembler au dernier temps) et « dĂ©tourne » huit mesures dans le sens contre la montre.
  • 2. La main : les partenaires Ă©tant face Ă  face, ils se donnent la main droite et changent de place en deux mesures (soit un pas de gavotte), font un rigaudon, regagnent leur place de dĂ©part en se donnant cette fois la main gauche et font Ă  nouveau un rigaudon.
  • 3. Les deux mains : comme ci-dessus, mais les partenaires se donnent les deux mains Ă  l'aller et au retour.
  • 4. Le moulinet des dames : les quatre dames se donnent la main droite au centre du carrĂ© et tournent quatre mesures dans le sens de la montre (en demi-contretemps). Elles se lâchent la main droite, font demi-tour, se donnent la main gauche au centre et reviennent Ă  leurs places de dĂ©part de la mĂŞme manière.
  • 5. Le moulinet des hommes : c'est l'entrĂ©e ci-dessus exĂ©cutĂ©e pareillement par les hommes.
  • 6. Le rond des dames : c'est la première entrĂ©e (le rond) exĂ©cutĂ©e par les quatre dames seules, en quatre mesures dans le sens de la montre et quatre mesures dans le sens contraire.
  • 7. Le rond des hommes : c'est l'entrĂ©e ci-dessus exĂ©cutĂ©e pareillement par les hommes.
  • 8. L'allemande : les partenaires Ă©tant cĂ´te Ă  cĂ´te, Ă©paules droites en contact, ils se donnent les mains, bras croisĂ©s derrière le dos (l'homme, bras gauche derrière le dos, prend la main droite de la dame ; la dame fait l'inverse). Ils tournent ainsi un demi-tour dans le sens de la montre en deux mesures (en pas chassĂ©s avant), se lâchent et font un rigaudon face Ă  face. Ils prennent la position inverse (Ă©paules gauches en contact), reviennent Ă  leurs places de dĂ©part en un demi-tour dans le sens contre la montre et font Ă  nouveau un rigaudon face Ă  face.
  • 9. Le rond : reprise de la première entrĂ©e.
  • Le rond
    Le rond
  • La main
    La main
  • Les deux mains
    Les deux mains
  • Le moulinet des dames
    Le moulinet des dames
  • Le rond des dames
    Le rond des dames
  • L'allemande

Autres figures

Ces figures servent essentiellement pour les couplets[Note 3].

  • En avant et en arrière ou avancer et reculer : le danseur exĂ©cute un pas de gavotte en avant (deux mesures) et un en arrière (deux mesures).
  • L'allemande aux quatre coins
  • Chasser et dĂ©chasser (ou chasser dessus et dessous) : les partenaires, Ă©tant cĂ´te Ă  cĂ´te au dĂ©part, changent de place latĂ©ralement en deux mesures (en pas chassĂ©s). La dame chasse Ă  gauche, devant l'homme qui chasse Ă  droite. Les deux mesures suivantes ramènent les partenaires aux places d'origine, l'homme passant cette fois devant la dame. On ajoute souvent un pas de rigaudon Ă  la fin de chaque dĂ©placement.
  • Chasser en long et chasser de cĂ´tĂ© : les partenaires des couples impairs se font dos et chassent avec le contre-partenaire, puis reviennent Ă  leurs places d'origine. Les couples pairs exĂ©cutent ensuite la mĂŞme figure entre eux.
La queue du chat.
Le carré de Mahony.
  • La poussette : les partenaires Ă©tant face Ă  face, la main droite de l'un dans la main gauche de l'autre, l'homme recule en deux mesures tandis que la dame avance, en un pas de gavotte ; puis on inverse les directions, en deux autres mesures. Toutes les deux mesures, on peut ajouter un rigaudon si la structure musicale le suggère. Cette figure permet aussi Ă  deux couples cĂ´te Ă  cĂ´te de permuter leurs places.
  • La petite chaĂ®ne : elle est exĂ©cutĂ©e ordinairement par les couples vis-Ă -vis. Chaque danseur change de place avec celui qui lui fait face en lui donnant la main droite au passage, puis donne la main gauche Ă  son partenaire en changeant Ă  nouveau de place. Une demi-chaĂ®ne est accomplie. Le trajet en carrĂ© se poursuit de mĂŞme pour regagner sa place de dĂ©part en alternant main droite et main gauche. La figure complète occupe huit mesures et se danse en pas de gavotte ou en demi-contretemps.
  • La grande chaĂ®ne : les partenaires de chaque couple se font face et se donnent la main droite pour changer de place. L'homme arrive face Ă  la dame suivante et lui donne la main gauche, et ainsi de suite jusqu'Ă  ce que chacun ait regagnĂ© sa place d'origine. La figure complète occupe huit mesures et se danse en demi-contretemps.
  • La queue du chat : elle est exĂ©cutĂ©e par les couples vis-Ă -vis qui se tiennent par la main. Les deux couples se contournent dans le sens contre la montre, jusqu'Ă  se retrouver aux places opposĂ©es. La figure occupe huit mesures et se danse en pas de gavotte ou en demi-contretemps. Elle se termine par un rigaudon. Les deux autres couples font de mĂŞme. Après une reprise du tout, chaque couple se retrouvera Ă  sa place d'origine.
  • Les quatre faces : les couples de tĂŞte avancent l'un vers l'autre en se donnant la main, se lâchent en arrivant au centre et donnent les deux mains Ă  leur vis-Ă -vis, puis les deux nouveaux couples se dirigent chacun vers les couples de cĂ´tĂ© en pas chassĂ©s. Ils font chacun le trajet en sens inverse et reviennent Ă  leurs places. Le tout occupe huit mesures. Les couples de cĂ´tĂ© font de mĂŞme Ă  leur tour.
  • Le carrĂ© de Mahony : les couples de tĂŞte avancent l'un vers l'autre en se donnant la main, se lâchent en arrivant au centre et donnent les deux mains Ă  leur vis-Ă -vis, puis les deux nouveaux couples se dirigent chacun vers les places des couples de cĂ´tĂ© en pas chassĂ©s, reculent chacun aux quatre coins du carrĂ© et reviennent Ă  leurs places respectives en pas chassĂ©s. SimultanĂ©ment, les couples de cĂ´tĂ© s'Ă©loignent en pas chassĂ©s, avancent aux places des couples de tĂŞte, viennent au centre avec leurs vis-Ă -vis et reviennent Ă  leurs places respectives en reculant. La figure occupe seize mesures, puis elle est rĂ©pĂ©tĂ©e Ă  l'inverse, les couples de tĂŞte commençant par s'Ă©loigner, les couples de cĂ´tĂ© par avancer au centre.

Les figures de la contredanse anglaise[3]

  • Descendre-monter : c'est la figure qui correspond au Lead down-lead up de John Playford. Les partenaires sont cĂ´te Ă  cĂ´te et se donnent la main intĂ©rieure. Ils descendent au milieu de la formation et 4 mesures (en demi-contretemps), changent de sens et de main et remontent Ă  leurs places d'origine en quatre mesures. Descendre par les mains voudra dire qu'ils se tiennent face Ă  face et se donnent les deux mains. Le dĂ©placement est alors latĂ©ral, en pas chassĂ©s.
  • Tourner en bas : d'après la pratique en usage dans les contredanses anglaises, cette figure correspond au Cast down : le danseur descend d'une place dans sa rangĂ©e par l'extĂ©rieur de la formation (derrière le deuxième danseur). La figure amène toujours le couple en mouvement Ă  progresser d'une place Ă  la fois, en descendant ou en montant. Elle occupe gĂ©nĂ©ralement deux mesures et se fait en demi-contretemps.
  • Croiser un couple : trajet au cours duquel les partenaires se croisent au milieu de la formation et passent derrière les danseurs du second couple, de façon Ă  terminer en deuxième place, la dame dans la rangĂ©e des hommes et l'homme dans celle des dames.
  • Figurer consiste Ă  avancer seul ou en couple (en un pas de gavotte) vers un autre danseur ou un autre couple. Cette figure occupe deux mesures.
  • Le huit : the Figure of eight est dansĂ© par un homme autour du second couple, passant dans le sens anti-horaire autour de la dame et dans le sens horaire autour de l'homme, pour revenir Ă  sa place de dĂ©part. Sa partenaire agit symĂ©triquement, passant dans le sens horaire autour du deuxième homme et en sens inverse autour de la deuxième dame. Plusieurs variantes de cette figure sont possibles, soit dans des sens diffĂ©rents, soit avec des couples opposĂ©s, soit encore avec son propre partenaire.
  • La hey : cette figure, dont parle dĂ©jĂ  Thoinot Arbeau dans son OrchĂ©sographie, est d'usage frĂ©quent dans la contredanse anglaise. Trois danseurs exĂ©cutent simultanĂ©ment une figure de huit et reviennent Ă  leurs places de dĂ©part. Le premier danseur commence par une boucle en sens horaire, traverse entre le deuxième et le troisième, poursuit par une boucle en sens contraire et traverse Ă  nouveau entre le deuxième et le troisième pour regagner sa place de dĂ©part.
  • Descendre
    Descendre
  • Tourner en bas
    Tourner en bas
  • Croiser un couple
    Croiser un couple
  • Le huit en dedans
    Le huit en dedans
  • Le huit en dehors
    Le huit en dehors
  • La hey
    La hey

Description des principaux pas

Les principaux pas utilisés dans la contredanse au XVIIIe siècle sont décrits d'après Pierre Rameau[3]. Voici les huit pas principaux :

  • 1. Le contretemps de gavotte (Rameau, p. 166) :
    • (&) en appui sur le pied gauche, la pointe droite en troisième position arrière, flĂ©chir la jambe gauche
    • (1) saut sur place sur le pied gauche et Ă©tendant la jambe droite
    • (&) un pas du pied droit en avant, sur pointe
    • (2) un pas du pied gauche en avant, sur pointe
  • 2. L'assemblĂ© est un mouvement sautĂ© qui, partant d'un appui simple ou double, conduit Ă  une position fermĂ©e (pieds joints). L'assemblĂ© sert souvent de conclusion aux autres pas :
    • (1) un saut retombant pieds joints, genoux flĂ©chis, suivi presque aussitĂ´t d'une extension
    • (2) pause, ou prĂ©paration du pas suivant
  • 3. Le pas de gavotte se compose de deux parties, Ă  savoir un contretemps (première mesure) suivi d'un assemblĂ© (seconde mesure)
  • 4. Le demi-contretemps est une sorte de pas sautillĂ© ou de « cloche-pied » alternĂ© qu'on pourrait rapprocher, sur le plan rythmique, du chassĂ©
  • 5. Le chassĂ© est une sorte de « galop » latĂ©ral. ChassĂ© Ă  gauche (Rameau, pp. 175-176) :
    • (1) dĂ©part en deuxième position, saut sur le pied droit
    • (&) un pas latĂ©ral du pied gauche, tout en maintenant un appui Ă©gal sur le pied droit
  • 6. Le pas de bourrĂ©e, tantĂ´t appelĂ© pas de bourrĂ©e (en avant, en arrière, ou dessus et dessous), tantĂ´t fleuret ou pas de bourrĂ©e simplifiĂ© (Rameau, pp. 123-124) :
    • (&) en appui sur le pied gauche, la pointe droite en troisième position arrière, flĂ©chir les deux jambes en ramenant le pied droit près du gauche, sans appui (« ce qui s'appelle plier sous soi », Ă©crit Rameau)
    • (1) un pas du pied droit en avant, sur pointe
    • (&) un pas du pied gauche en avant, sur pointe
    • (2) un pas du pied droit en avant, sur pointe
    • ces trois derniers pas peuvent ĂŞtre exĂ©cutĂ©s en avant, en arrière ou sur le cĂ´tĂ© (dessus et dessous) selon que la figure le commande
  • 7. Le balancĂ© est un balancement d'un pied sur l'autre, d'avant en arrière (Rameau, pp. 153-154) :
    • (&) en appui sur les deux pieds, flĂ©chir les deux jambes
    • (1) un pas du pied droit en avant, sur pointe
    • (&) abaisser le talon droit, tout en rapprochant la jambe gauche flĂ©chie
    • (2) un pas du pied gauche en arrière, sur pointe
    • (&) abaisser le talon gauche, tout en rapprochant la jambe droite flĂ©chie
  • 8. Le rigaudon est un pas de conclusion qui possède la formule rythmique du pas de gavotte. Il joue un rĂ´le d'ornement, se termine par un pas assemblĂ© et s'exĂ©cute sur place (Rameau, pp. 159-160) :
    • (1) un saut sur le pied gauche, tandis que la jambe droite s'ouvre latĂ©ralement Ă  droite
    • (&) un saut sur le pied droit, tandis que la jambe gauche s'ouvre latĂ©ralement Ă  gauche
    • (2) joindre le pied gauche au pied droit, sur place
    • (3-4) saut pieds joints

Notes et références

Notes

  1. Dans la pièce de Thomas Rychardes Misogonus (1560), un personnage demande à son interlocuteur : « Can you dance country dances ? ».
  2. Cette édition contient notamment le célèbre Greensleeves. Une version électronique complète de la 10e édition de 1698 est consultable et téléchargeable en ligne.
  3. Descriptions extraites pour la plupart de Malpied, Les caractères des contre-danses (Paris, Bouin, Mlle Castagnery, Blaisot, c. 1770).

Références

  1. « La naissance du cotillon et du quadrille, contredanses françaises », sur Société québécoise de recherche en musique, (consulté en )
  2. « Contredance anglaise et contredanse française « ATAD : Autres Temps – Autres Danses :: danses historiques en costumes, contredanses et quadrilles » (consulté le )
  3. Le maître à danser, Paris, Villette, 1725. Le texte complet de l'édition de 1748 peut être consulté ou téléchargé en ligne.
  4. Jean-Michel Guilcher et Yves Guilcher, La contredanse: un tournant dans l'histoire française de la danse, Éd. Complexe Centre national de la danse, coll. « Territoires de la danse », (ISBN 978-2-87027-986-1)

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Michel Guilcher, La contredanse et les renouvellements de la danse française, 1969, rĂ©Ă©ditĂ© en 2004 sous le titre La contredanse. Un tournant dans l'histoire française de la danse (ISBN 978-2-87027-986-1)
  • Margaret Dean-Smith, Playford's English Dancing Master. A facsimile reprint with an introduction, bibliography and notes, Londres, Schott & Co, 1957.
  • Raoul Feuillet, Recueil de contredances, Paris, l'auteur, 1706. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b52501730k.image
  • De La Cuisse, Le rĂ©pertoire des bals, vol. I-III, Paris, Cailleau, Mlle Castagnery, 1762-1765.
  • Landrin, Potpourri françois des contre danse ancienne, Paris, Landrin, Lahante, Mlle Castagnery, s.d. (vers 1780).
  • Marc ClĂ©rivet, Danse traditionnelle en Haute-Bretagne : Traditions de danse populaire dans les milieux ruraux gallos, XIXe – XXe siècles, Dastum et Presses universitaires de Rennes, coll. « Patrimoine oral de Bretagne » (no 4), , 468 p., partie 6, « Les rĂ©pertoires de contredanse recueillis en Haute-Bretagne » (ISBN 978-2-7535-2279-4)
  • Sylvie Granger, Danser dans la France des Lumières, Presses universitaires de Rennes, 2019, 425 pages [ouvrage centrĂ© sur un compositeur de contredanses, Jean Robert, et sur l'expansion de la contredanse dans la sociĂ©tĂ© française au fil du XVIIIe siècle]. https://doi.org/10.4000/genrehistoire.7495
  • John Playford, The English Dancing Master, Londres, Thomas Harper & John Playford, 1651.

Articles connexes

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