Constant Moreau
Constant Moreau, né le à Guérigny et mort le à Zaječar, est un écrivain français du début du XXe siècle.
Biographie
Constant Joseph Moreau naît à Guérigny en 1884, fils de Joseph Constant et de Constance Philippine Bourdessol, mariés à Donzy depuis 1881[1] - [2].
Après un passage aux écoles d'agriculture de Châtillon-sur-Seine et de Douai, Constant Moreau entre dans l'enseignement public à Paris en 1908. Il écrit en même temps des contes, des vers, du théâtre, et participe à la fondation du groupe et de la Revue néo-romantique, puis du Journal des lettrés. Mobilisé en 1914 comme auxiliaire, il passe sur sa demande dans le service armé, combat en Artois comme brigadier d'artillerie, fait un stage à l'école de Fontainebleau, est nommé sous-lieutenant en 1917 et gagne à Verdun sa première citation.
Volontaire pour l'Orient, il prend part à la campagne de Macédoine et obtient sa deuxième citation à la bataille de Skra di Legen. Il meurt de la grippe espagnole le , à l'ambulance alpine no 5 à Zaječar[Note 1] - [3], en achevant les dernières pages de son livre. Parce que son dernier domicile était le 38, rue de Sambre-et-Meuse, son acte de décès est transcrit le à la mairie du 10e arrondissement de Paris[1].
Un recueil de ses contes est publié à titre posthume sous le titre Contes d'un brigadier aux enfants de France, en 1927, grâce aux démarches de son ami le poète Raymond Christoflour[4] - [5]. L'ouvrage reçoit le prix Ernest-Thorel, d'une valeur de 2 000 francs, décerné au meilleur livre pour l'éducation du peuple[6].
Publication
- Contes d'un brigadier aux enfants de France, Albin Michel, Paris, 1927
Notes et références
Notes
- Et non à Salonique comme l'indiquent certaines sources.
Références
- Transcription d'acte de décès, no 4343, , Paris 10e, Archives de Paris en ligne
- Acte de mariage, no 18, , Donzy, Archives de la Nièvre
- Mémoire des hommes, « Constant Joseph Moreau », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- « Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques », sur Gallica, (consulté le ), p. 24-25
- « Constant Moreau », sur Gallica, Les Primaires, (consulté le ), p. 345-346
- « Un livre posthume », sur Gallica, La Renaissance, (consulté le ), p. 4