Les premiers dialogues eurent lieu lorsque le Royaume-Uni restait le dernier bastion à s’opposer aux armées d’Hitler. En grande difficulté, Churchill sollicita Roosevelt, qui venait d’être réélu en 1940, pour disposer d’une aide logistique et financière.
Après avoir cédé à la Grande-Bretagne quelques navires, un engagement beaucoup plus important des États-Unis eut lieu, consistant à mettre en place un « prêt-bail » à l'usage du Royaume-Uni (et plus tard de l'URSS), qui permit aux Américains de produire et livrer du matériel militaire sans que les destinataires aient à régler immédiatement la facture.
Contexte : première rencontre, à bord d’un croiseur, entre Churchill et Roosevelt à proximité de Terre-Neuve.
Conclusion : signature de la Charte de l'Atlantique, par laquelle ils ne reconnaissent pas les conquêtes des puissances de l'Axe et apporteront leur soutien à toute résistance à l’encontre des forces de l'Axe.
Contexte : Depuis trois mois, le Reich allemand envahit l'Union soviétique. C’est l’opération Barbarossa, engagée le , qui rompt avec le traité de non-agression du
Contexte : préparation de la Campagne d'Italie, du débarquement trans-Manche de 1944.
Conclusion : déclaration de la "reddition sans conditions" des puissances de l'Axe, incitation à l'unification des forces françaises à Londres et Alger
Conclusion : déclaration du Caire sur l'Asie d'après-guerre. Décision de soumettre le Japon à l'abandon de ses conquêtes résultant d'agressions antérieures.
Contexte : première rencontre des trois grands, Seconde Guerre mondiale[1].
Conclusion : décision d'ouvrir un nouveau front à l’ouest pour soulager les troupes russes. En contrepartie, Staline promet son entrée en guerre contre le Japon. Préparation de la stratégie finale contre l'Allemagne, choix de la date pour l'opération Overlord, statut de la Pologne.
Contexte : la guerre est en passe d'être gagnée par les Alliés qui tournent de plus en plus leur attention sur l'organisation du monde après la guerre et sur l'atteinte de leurs ambitions géostratégiques respectives.
Conclusion : plan de partage de l'Europe du Sud-Est en "zones d'influence" pour l'après-guerre (ajoutée à la Seconde Conférence de Québec, aboutira à la "guerre froide" et à la division de l'Europe en deux blocs "ouest " et "est ").
Contexte : Roosevelt, très malade, commence à être préoccupé par le danger que représentera Staline après la guerre.
Conclusion : projets pour la capitulation de l'Allemagne, projets pour l'Europe d'après-guerre, choix de la date pour la conférence des Nations unies, conditions pour l'entrée en guerre de l'URSS contre le Japon. Staline obtient l’annexion d’une partie des territoires polonais et se retrouve dans une situation identique à celle du pacte germano-soviétique et accepte du bout des lèvres la formation de gouvernements indépendants en Pologne et Yougoslavie. Staline ratifie une entrée en guerre contre le Japon dès que l’Allemagne aura été vaincue. Accord unanime sur l’occupation intégrale de l’Allemagne et son découpage en zones relevant de la responsabilité de chacun des alliés (États-Unis, Royaume-Uni, France, URSS).
Allemagne : elle pourra bénéficier d'une capacité industrielle suffisante pour disposer d’une économie capable de subvenir à ses besoins, mais toute reconstitution de forces militaires est proscrite.
Italie :
Pologne : la frontière germano-polonaise est déplacée à la ligne Oder-Neisse et la ville de Dantzig est placée sous administration polonaise.
Notes et références
Durant cette conférence les services secrets alliés découvrent l'Opération Grand Saut, un projet d'assassinat des participants.