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Conditions de vie des pĂȘcheurs d'Islande entre 1850 et 1935

Entre 1850 et 1935, les conditions de vie des pĂȘcheurs bretons de morue en Islande sont extrĂȘmement difficiles, tant le climat islandais est terrible et les journĂ©es de travail longues, avec des horaires quotidiens de quinze Ă  seize heures[1].

Le port de Paimpol vers 1895.

PoussĂ©s par la misĂšre, ils sont obligĂ©s de se soumettre Ă  des cadences infernales dans un milieu hostile, sans confort ni sĂ©curitĂ©. S'ils ont la chance d'Ă©chapper aux maladies et aux accidents, ils sont souvent rendus alcooliques par le rĂ©gime suivi sur les lieux de pĂȘche pour pouvoir tenir. Beaucoup disparaissent en mer au cours de nombreux naufrages dramatiques[2]. Leur sort s’amĂ©liore un peu, au fil des annĂ©es, grĂące aux actions de l'administration maritime, mais reste trĂšs diffĂ©rent de celui dĂ©crit dans le cĂ©lĂšbre roman de Pierre Loti, PĂȘcheur d'Islande.

À bord des goĂ©lettes paimpolaises

Les conditions de vie des pĂȘcheurs embarquĂ©s Ă  Paimpol sont dĂ©crites en 1875 dans Les CĂŽtes d’Islande et la pĂȘche de la morue par George Aragon, puis en 1899 dans PĂȘcheur d’Islande[3] par Anatole Le Braz et enfin par les correspondances officielles du commissaire Jean-Marie Leissen, qui sont archivĂ©es au Service Historique de la DĂ©fense[4].

En 1852, l'Occasion, l'ancien navire nĂ©grier brĂ©silien Trovoada[5], arraisonnĂ© en 1846 pour piraterie par la Marine et achetĂ© Ă  l'encan par l'armateur Louis Morand, est le premier bateau Ă  partir de Paimpol pour la pĂȘche en Islande. Le dĂ©part de ce brick-goĂ©lette, inadaptĂ© Ă  cette activitĂ© et qui fera deux ans plus tard l'objet d'un acte de baraterie[6] jamais sanctionnĂ©, marque le commencement de cette aventure dramatique.

Au dĂ©but de la « pĂȘche Ă  Islande »[7], expression consacrĂ©e pour dĂ©signer les grandes campagnes morutiĂšres[8], les armateurs se contentent, en gĂ©nĂ©ral, d'amĂ©nager rapidement des navires dĂ©jĂ  existants. Puis le besoin de s'Ă©quiper d'une flotte adaptĂ©e apparaĂźt.

Bien qu'elle soit pratiquĂ©e par toutes sortes d'embarcations, cette Grande PĂȘche[9] reste associĂ©e, dans l'imagination populaire, aux goĂ©lettes paimpolaises. Ces goĂ©lettes Ă  huniers, conçues pour la chasse Ă  la morue, sont un si bel exemple d'architecture navale que les plans ont servi de modĂšle pour la construction de la Belle Poule[10] et de L'Étoile, cĂ©lĂšbres bateaux-Ă©coles de la Marine nationale.

Si les performances Ă  la mer de ces navires sont incontestables, il n'en est pas de mĂȘme pour le confort accordĂ© aux « Islandais », surnom donnĂ© aux hommes, qui, du mousse au capitaine, composent l'Ă©quipage. NĂ©anmoins, il faut de nombreuses admonestations de la part des commissaires de La Royale, devenus entre-temps administrateurs de l'Inscription maritime, pour obtenir les installations nĂ©cessaires.

Le déséquilibre de l'alimentation

Comme la nourriture est surtout constituĂ©e de soupe, il est difficile de se rendre compte si la quantitĂ© fournie Ă  l'Ă©quipage est suffisante. En revanche, le manque de qualitĂ© et de variĂ©tĂ© sont indĂ©niables[3]. Pour des travailleurs soumis aux rudes Ă©preuves de la pĂȘche en haute mer, la monotonie des repas n'apporte pas un grand rĂ©confort. Les carences en vitamines entraĂźnent de nombreux cas de scorbut qui auraient pu ĂȘtre Ă©vitĂ©s en apportant plus de soin Ă  l'avitaillement des morutiers lors de l'embarquement.

« L’alimentation pĂšche surtout par l'absence de variĂ©tĂ© dans la ration et par le rĂŽle prĂ©pondĂ©rant qu'y joue le lard salĂ©. Du jour du dĂ©part Ă  celui de l'arrivĂ©e les marins sont toujours au mĂȘme menu. Le matin, cafĂ©, biscuit, boujaron d’eau-de-vie. À midi, la soupe au lard avec dedans, sur les lieux de pĂȘche, une demi-morue ou un autre poisson, deux quarts de vin. Le soir, une soupe Ă  la graisse de Normandie ou dĂ©nommĂ©e telle, avec des fayots sur certains navires tant que dure l'unique sac de 100 kg qui est embarquĂ©, et un quart de vin. La nuit, du thĂ© aux hommes de quart ou pĂȘchant. [...] les cas de scorbut sont assez frĂ©quents parmi les marins d’Islande. Il convient donc de modifier le rĂ©gime. »

— Jean-Marie Leissen, rapport du 25 septembre 1904

La proposition d'aligner la composition des repas sur l'ordinaire des marins de l’État ne recueille pas l'adhĂ©sion de l'armement, car le coĂ»t n'est Ă©videmment pas le mĂȘme. Il ne s'agit pourtant que de renforcer le repas du soir, d'introduire de la viande fraĂźche ou des conserves de bƓuf pour diminuer l'utilisation du lard salĂ©. Il faudra attendre de longues annĂ©es avant que ces recommandations ne commencent Ă  ĂȘtre prises en compte[11].

L'incitation Ă  l'alcoolisme

Les dĂ©gĂąts occasionnĂ©s par l'intempĂ©rance des marins sont considĂ©rables, autant pour leur constitution que pour leur sĂ©curitĂ©. Certes, Ă  l'Ă©poque, l'effet bĂ©nĂ©fique de l’alcool pour la santĂ© est souvent invoquĂ©, mais cette dĂ©pendance est encouragĂ©e par les armateurs et les capitaines qui y voient un moyen de sujĂ©tion. L'enrĂŽlement, par exemple, avant chaque campagne de pĂȘche, est facilitĂ© par quelques libations judicieusement orchestrĂ©es[3]. MĂȘme si ces comportements ne sont pas l'apanage des armateurs, le rĂ©sultat est que de malheureux enivrĂ©s se retrouvent parfois engagĂ©s dans des expĂ©ditions pour lesquelles ils ne sont pas volontaires et dont ils ne mesurent pas la rudesse. Cette addiction contagieuse provoque Ă©galement des ravages dans les familles.

« Bien qu'averti Ă  l'avance, j'ai Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© en arrivant Ă  Paimpol du grand nombre de gens pris de boisson qu'on y rencontre [....] j'ai acquis la conviction que le rĂ©gime que suivent Ă  la mer les pĂȘcheurs a contribuĂ© pour une large part Ă  l'Ă©tablissement de ces dĂ©plorables habitudes. Il va sans dire que tout le liquide qu'on leur donne est absorbĂ©, l'eau-de-vie de prĂ©fĂ©rence. Aussi la grande majoritĂ© des marins sont-ils alcooliques. En Islande, Ă  certains pĂȘcheurs, les 0 litre 25 qui leur reviennent chaque jour ne suffisent pas... Les capitaines eux-mĂȘmes ne sont pas en gĂ©nĂ©ral Ă  l'abri de ce vice et la rumeur publique affirme que plus d'un sinistre de ces derniĂšres annĂ©es n'a pas d'autre cause que l'ivresse
 »

— Jean-Marie Leissen, rapport du 10 fĂ©vrier 1894

De longues annĂ©es sont nĂ©cessaires pour que la quantitĂ© d'alcool embarquĂ©e sur les navires diminue et parvienne Ă  des proportions plus raisonnables (4 cl par jour d'eau de vie en 1907 au lieu de 20 cl auparavant, auquel il faut ajouter le vin et le cidre). Mais la qualitĂ© reste la mĂȘme et les marins doivent se contenter du mauvais alcool Ă  bas prix fourni par les armateurs.

Le manque de confort minimal

L'enseignant et chercheur universitaire François ChappĂ©[12] exploite les rapports du commissaire Leissen pour argumenter sa thĂšse L'Ă©popĂ©e islandaise 1880-1914 : Paimpol, la RĂ©publique et la mer. Dans cet ouvrage, il dĂ©nonce les oligarques paimpolais, Ă©diles et en mĂȘme temps armateurs, qui utilisent la notoriĂ©tĂ© de Paimpol pour dissimuler la gravitĂ© du coĂ»t humain de la pĂȘche en Islande. Il se rĂ©fĂšre Ă  la mĂȘme source lors des confĂ©rences dans lesquelles il Ă©voque les conditions de vie des pĂȘcheurs et les rĂ©percussions sur leur physique. Le rapport du 1er juin 1893 consacrĂ© Ă  l'obsolescence du coffre Ă  mĂ©dicaments montre l’indiffĂ©rence de leurs employeurs pour ces hommes exposĂ©s Ă  de nombreuses blessures et maladies.

« Surhomme il [le pĂȘcheur d'Islande] l'Ă©tait peut-ĂȘtre, physiquement, au dĂ©part de sa carriĂšre, mais il devient prĂ©maturĂ©ment un ĂȘtre usĂ©, fatiguĂ©. À bord, ont raison de lui, le froid, l'humiditĂ©, le sommeil rĂ©duit et accompli dans une atmosphĂšre confinĂ©e, une alimentation dĂ©sĂ©quilibrĂ©e, un travail trĂšs dur, les panaris, la furonculose, les fatigues de la vision provoquĂ©es par la lumiĂšre sans cesse rĂ©flĂ©chie du soleil qui pendant l'Ă©tĂ© islandais ne quitte jamais l'horizon, la saletĂ© ambiante »

— François ChappĂ©, Paimpol (1880-1914) : Mythes et rĂ©alitĂ©s[13]

Pour tenter d'amĂ©liorer la situation dans ces mers inhospitaliĂšres, car le climat islandais est terrible avec le froid, la neige et la glace, il est alors recommandĂ© d'installer autant de couchettes[14] que d'hommes, une table, un poĂȘle, des manches Ă  air pour la ventilation et des hublots dans le poste d’équipage[11]. Un seul armateur, Jules Gicquel, adoptera ces mesures de lui-mĂȘme. Dans les autres embarcations, l'inconfort subsiste pour ces hommes harassĂ©s par des journĂ©es de quinze Ă  seize heures aux cadences de travail infernales, dormant Ă  tour de rĂŽle dans leur local glacial, exigu, sombre et malodorant[3]. Le coffre Ă  mĂ©dicaments[11] (la pharmacie du bord) contient nombre de produits dĂ©passĂ©s au regard des connaissances mĂ©dicales de l'Ă©poque ou bien en quantitĂ© insuffisante. Panaris, abcĂšs, phlegmons et fleurs d'Islande[15] mal soignĂ©s sont d'une gravitĂ© extrĂȘme. TyphoĂŻde, tuberculose, scorbut, etc. : lorsqu'une maladie se dĂ©clare, les capitaines sont gĂ©nĂ©ralement incapables, par manque de formation, de poser le bon diagnostic[16]. Quand un homme se blesse, ce qui arrive souvent sur le pont glissant et encombrĂ© des goĂ©lettes, il doit attendre plusieurs jours avant d’ĂȘtre dĂ©barquĂ© pour recevoir des soins. La plupart du temps, souffrant d'un membre cassĂ© ou d'une plaie profonde, il endure son supplice, avec quelques rasades de mauvais alcool pour tout rĂ©confort, quand il n'est pas enfermĂ© dans la cale pour ne plus entendre ses cris[16].

L'absence de sécurité

C'est le point le plus surprenant. En ce temps-lĂ , une vie humaine ne vaut pas le prix qu'on lui attache aujourd'hui. Sinon, comment expliquer l'inĂ©branlable dĂ©sinvolture affichĂ©e dans le traitement des questions de sĂ©curitĂ©. À l'inconscience de nombreux capitaines s'ajoute le souci d'Ă©conomie d'armateurs invoquant tous les prĂ©textes pour refuser d'investir dans de simples Ă©quipements de sĂ©curitĂ©[17]. Le bilan humain est catastrophique : le chiffre de 2000 morts et disparus couramment admis[18] n’étant qu'une estimation minimum[2], car des cimetiĂšres et des tombes isolĂ©es jalonnent Ă©galement les cĂŽtes islandaises[19].

« ...selon le rapport du sous-commissaire Jean-Marie Leissen, une vĂ©ritable anarchie rĂ©gnait sur ces goĂ©lettes surchargĂ©es. Ainsi, frĂ©quemment, l’homme de corvĂ©e de vigie descendait se coucher sans attendre la relĂšve et en dĂ©clarant, avec l’approbation de ses supĂ©rieurs, « Veille qui a peur ! ». La raison en Ă©tait simple : les armateurs nommaient capitaines de simples parents et amis ..., sans qu'ils aient besoin de savoir lire et Ă©crire. Par ailleurs, ils refusaient, pour raison d’« encombrement », de fournir les ceintures et un second canot de sauvetage... Ainsi, lors d’un naufrage en pleine rade de Paimpol le 8 juin 1891, 14 marins se sauvĂšrent dans la seule barque disponible, les 8 autres pĂ©rissant noyĂ©s... Dans un second rapport, il cite une goĂ©lette qui, ayant perdu son capitaine, ne dut son salut qu'au mousse qui Ă©tait seul Ă  savoir lire le compas Ă  bord et d’une autre qui, du large de Lisbonne, ne put rentrer que grĂące Ă  l’assistance d’un navire Ă©tranger, personne ne sachant lire Ă  bord. »

— Michel Foucault, Les Vieux MĂ©tiers illustrĂ©s par la chanson[20]

Dans ces mers dangereuses, agitĂ©es par les tempĂȘtes et oĂč dĂ©rivent souvent des icebergs, il faut des dĂ©cisions ministĂ©rielles pour obliger les propriĂ©taires Ă  Ă©quiper les navires de canots[21] en nombre suffisant[22] pour accueillir tous les membres de l'Ă©quipage, de bouĂ©es et de ceintures de sauvetage.

Sans faire cesser la lugubre litanie des "Disparus corps et biens", cela permet de faire diminuer le nombre des victimes de la "fatalité".

La fin de l'épopée tragique

En 1935, des deux goĂ©lettes parties de Paimpol, seule La Glycine[17] revient au port. Le naufrage du Butterfly[17] en mer d'Irlande marque symboliquement la fin de la « PĂȘche Ă  Islande ». Les consĂ©quences humaines de ces annĂ©es de campagne sont trĂšs lourdes. La Caisse Nationale des Invalides, dont les cotisations sont partiellement dĂ©tournĂ©es selon un rapport de 1893, la Caisse de secours aux marins de la pĂȘche d’Islande, la sociĂ©tĂ© d'assurances mutuelles, dont l'administrateur a prĂ©conisĂ© la crĂ©ation selon le mĂȘme rapport, ne servent que de maigres pensions. Les maisons cossues des armateurs sur la cĂŽte bretonne ne doivent pas faire illusion : la misĂšre est le lot des centaines de veuves[3], d'orphelins, d'estropiĂ©s et de malades, qui peuplent le littoral autour de Paimpol.

Toutefois, la pĂȘche en Islande, magnifiĂ©e au cours du temps par de nombreux Ă©crivains, garde depuis un fort pouvoir d'Ă©vocation symbolique dans la conscience populaire. Son cĂŽtĂ© tragique, souvent romantisĂ©, aura finalement contribuĂ© Ă  la faire passer Ă  la postĂ©ritĂ© comme une Ă©popĂ©e des temps modernes, splendide dans sa duretĂ© et magnifiĂ©e en tant qu'Ă©tape importante de toute l'histoire des marins français, et notamment bretons.

Voir aussi

Bibliographie

  • SHD Archives de la marine de Brest; SĂ©rie P Inscription maritime : pĂȘches, navigation commerciale et recrutement des Ă©quipages; Sous-sĂ©rie 5 P Quartiers de Paimpol et TrĂ©guier (p. 2 20 et p. 2 25);
  • AndrĂ© FourĂšs, L’École du Commissariat de la Marine (Brest 1864-1939), Éditeur L'Harmattan, Parution 09/02/2011, (ISBN 9782296132498);
  • Jean KerlĂ©vĂ©o (1910-2000), Paimpol au temps d'Islande, Éditeur Chasse MarĂ©e, Parution 03/03/2003 (ISBN 9782903708948);
  • François ChappĂ©, L'Ă©popĂ©e islandaise 1880-1914 : Paimpol, la RĂ©publique et la mer, Éditeur L'albaron, Parution 1990 (ISBN 9782908528084);
  • François ChappĂ©, Paimpol (1880-1914) : Mythes et rĂ©alitĂ©s, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Tome 91, numĂ©ro 2, 1984. p. 171–192;
  • Jean-Jacques Prado, Jean-Marie Leissen (1856-1942) un commissaire de la marine dĂ©fenseur des pĂȘcheurs d'Islande, Les Cahiers de l'Iroise, 169, 1996-1, SociĂ©tĂ© d’études de Brest et du LĂ©on, Brest 1996;
  • Michel Foucault, Les vieux mĂ©tiers illustrĂ©s par la chanson, Éditeur : Godefroy (Jean-Cyrille) Parution : 04/04/2000 (ISBN 9782865531318);
  • Jacques Dubois, Le jardinier des mers lointaines, Tonton Yves, pĂȘcheur d'Islande, Éditeur : Jean Picollec Parution 01/01/1980 (ISBN 9782864770053);
  • Le Petit Manchot, journal de la Manche d'hier et d'aujourd'hui[23];
  • AbbĂ© GrossetĂȘte, La Grande PĂȘche de Terre-Neuve et d'Islande, Éditeur : Ancre de marine, Parution 2001 (ISBN 9782841411719);
  • Nelson Cazeils, PrĂ©face de Jean Recher , Cinq siĂšcles de pĂȘche Ă  la morue : Terre-Neuvas et Islandais, Éditeur : Ouest-France (12 avril 1997) (ISBN 9782737323041);
  • Nelson Cazeils, Les PĂȘcheurs d'Islande, Éditeur Ouest-France 18/01/2005 (ISBN 9782737336454);
  • Jean-Loup Avril et Michel QuĂ©mĂ©rĂ©, PĂȘcheurs d'Islande, Éditeur Ouest-France, 01/12/1984, (ISBN 9782858827688);
  • Émile Condroyer, Une campagne de pĂȘche au large de l'Islande, Éditeur La DĂ©couvrance 2007 (ISBN 9782842655112);
  • ElĂ­n PĂĄlmadĂłttir, Les PĂȘcheurs français en Islande, Ă©dition ThĂ©lĂšs, 2007 (ISBN 9782847767629);
  • Ian Manook, A Islande, Editions Paulsen, 2021 (ISBN 9782375021194)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Paimpol au temps des Islandais, sur letelegramme.fr (consulté le 7 juillet 2015).
  2. D'aprĂšs ElĂ­n PĂĄlmadĂłttir, dans Les PĂȘcheurs français en Islande : Entre 1828 et 1939, lorsque cette pĂȘche prit fin, les bancs d Islande virent disparaĂźtre environ 400 navires et 4 000 pĂȘcheurs.
  3. Anatole Le Braz, (1859-1926), PĂȘcheur d’Islande (1899), numĂ©ro 5 datĂ© de fĂ©vrier 1899 de Lectures pour tous : revue universelle illustrĂ©e publiĂ© par la Librairie Hachette p 431-442.
  4. SHD Archives de la marine de Brest; SĂ©rie P Inscription maritime : pĂȘches, navigation commerciale et recrutement des Ă©quipages; Sous-sĂ©rie 5 P Quartiers de Paimpol et TrĂ©guier (p. 2 20 et p. 2 25);
  5. Histoire maritime de Bretagne Nord 1852, Un négrier à Islande.
  6. Le capitaine laisse volontairement son navire se fracasser au fond du fjord Nordfjordur, Ă  l'est de l'Islande.
  7. IntermĂ©des La « pĂȘche Ă  Islande ».
  8. M. Bronkhorst, La pĂȘche Ă  la morue, Office Scientifique et Technique des PĂȘches Maritimes, Archive Institutionnelle de l'Ifremer
  9. Conseil gĂ©nĂ©ral des CĂŽtes-d'Armor Bateaux de grande pĂȘche Ă  Islande et Terre-Neuve.
  10. Jean-Louis Tourbier, La goĂ©lette Belle-Poule La grande pĂȘche.
  11. Histoire maritime de Bretagne Nord 1911, Rapport d’inspection sanitaire des goĂ©lettes de pĂȘche bretonnes en Islande.
  12. François ChappĂ©(1947-2007) MaĂźtre de confĂ©rences Ă  l'UniversitĂ© de Bretagne-Sud, fut aussi conseiller technique chargĂ© du patrimoine maritime auprĂšs du SecrĂ©taire d'État Ă  la mer Jean-Yves Le Drian en 1991.
  13. François Chappé, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, t. 91 : Paimpol (1880-1914) : Mythes et réalités, (lire en ligne), pp. 171-192
  14. « Musée de la Mer Paimpol », sur www.museemerpaimpol.com (consulté le )
  15. Le contact permanent de l'eau salĂ©e dĂ©termine de l'irritation locale aux poignets, sur le dos des mains et des doigts. La peau d'abord devient rouge, il se forme des bulles de pemphigus aigu, ces bulles se rompent et se compliquent d'ulcĂ©rations plus ou moins Ă©tendues, qui se dĂ©chirent au premier choc... Les mĂ©decins appellent cette affection "les fleurs d'Islande". AbbĂ© GrossetĂȘte, La Grande PĂȘche de Terre-Neuve et d'Islande, p. 165.
  16. Nelson Cazeils, Cinq siĂšcles de pĂȘche Ă  la morue, "PĂȘche ou crĂšve" malheur aux plus faibles, p.74-78.
  17. Histoires_de_bateaux La Glycine et le Butterfly, L'Occasion, Le seul canot insuffisant de la "Dunkerquoise".
  18. « Ploubazlanec, Bourg (le), Ensemble cultuel dit le 'Mur des Disparus' », sur sallevirtuelle.cotesdarmor.fr (consulté le )
  19. Mireille Jeanjean Des Images et des Mots.
  20. « Métiers de la mer », sur http://agroalimentaire.free.fr (consulté le )
  21. Histoire maritime de Bretagne Nord Naufrage de la goélette Agile, le manque de canots de sauvetage.
  22. François Chappé, Histoire de Paimpol, roman vrai et/ou mythe organisé, Presses universitaires de Rennes, 2004, p. 77-94 note 81.
  23. « Marins-pĂȘcheurs », Cahiers de vacances du petit manchot, no 43,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )


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