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Compagnie du chemin de fer d'Audenarde vers Gand

La Compagnie du chemin de fer d'Audenarde vers Gand est une société anonyme belge créée en 1854 pour construire et exploiter le chemin de fer du même nom. Elle est reprise et dissoute, en 1857, par la Compagnie du chemin de fer Hainaut et Flandres, sans avoir pu terminer elle-même la construction de son chemin de fer.

Compagnie du chemin de fer d'Audenarde vers Gand
Création
Disparition
Fondateur(s) Antoine et Joseph Hertogs
Successeur Compagnie du chemin de fer Hainaut et Flandres

Forme juridique Société anonyme
Siège social Gand
Drapeau de la Belgique Belgique

Longueur 18,250 km (non achevé)
Écartement des rails normal

Histoire

Création

Le , une loi autorise le gouvernement belge à contracter avec une société privée pour, au choix, « la construction d'un chemin de fer soit d'Audenarde à Deyneze, soit d'Audenarde à Gand ». Ce projet prend forme avec la signature, d'une convention avec les frères Antoine et Joseph Hertogs, d'Anvers, où ils disposent d'une entreprise de travaux publics. L'accord concerne la concession[1], la construction et l'exploitation d'un « chemin de fer d'Audenarde vers Gand »[1], qui suivant le cahier des charges doit se raccorder sur la courbe du Chemin de fer de l'État à environ 3 kilomètres de la halte de Nazareth. Cet accord est confirmé par l'arrêté royal du (paru dans le Moniteur belge du )[2]. La société anonyme, dénommée « Compagnie du chemin de fer d'Audenarde vers Gand », est constituée le [3].

Divers

À la suite d'une demande de la compagnie, le , un arrêté royal repousse, le délai prévu dans le cahier des charges pour la réalisation du chemin de fer, jusqu'au [4].

Disparition

Un arrêté royal du approuve la création de la Compagnie du chemin de fer Hainaut et Flandres, une société anonyme qui a notamment pour objet « l'achat des actions et des obligations, l'achèvement et l'exploitation du chemin de fer d'Audenarde vers Gand, concédé définitivement par arrêté royal, en date du , en vertu d'une loi du ». L'exploitation des 18,250 km, entre Audenarde et la Pinte avec autorisation de circuler sur les km des chemins de fer de l'État pour rejoindre la station de Gand, débute le .

La Compagnie du chemin de fer d'Audenarde vers Gand est « déclarée dissoute par résolution de l'assemblée générale des actionnaires de la Compagnie du chemin de fer Hainaut et Flandres, le »[5] - [6].

Chemin de fer

Ligne d'Audenarde à De Pinte, cette petite ligne est devenue, une section, en service, de la ligne 86 de Basècles-Carrières à De Pinte.

Notes et références

Notes

    Références

    1. de Laveleye 1862, p. 51.
    2. Clément Labye (ingénieur principal au corps des ponts et chaussées), Législation des travaux publics en Belgique : suivi d'un répertoire général de la législation, de la jursiprudence, de la doctrine et de la marche administrative, Liège, Imprimerie et lithographie Demarteau, , 2e éd. (lire en ligne), « 551 - 27 octobre 1853 », p. 421-422.
    3. Michel Laffut, Les chemins de fer belges (1830-1913) : genèse du réseau et présentation critique des données statistiques, vol. 1, Liège, Palais des Académies, (BNF 13554531, lire en ligne), p. 265.
    4. R. Ranwet, Pasinomie : ou collection complète des lois, décrets, arrêtés et réglements généraux qui peuvent être invoqués en Belgique, t. 25, Bruxelles, Cans et Cie, , 459 p. (lire en ligne), « 763 - 18 décembre 1855 - Arrêté royal qui accorde un délai pour l'exécution du chemin de fer d'Audenarde à Gand (Monit. du 21 décembre 1855) », p. 409.
    5. Adolphe Demeur, Les sociétés anonymes de Belgique en 1857 : Collection complète des statuts collationnés sur les textes officiels avec une introduction et des notes, Bruxelles, , 708 p. (lire en ligne), « 65 - Compagnie du chemin de fer Hainaut et Flandres », p. 237-238.
    6. de Laveleye 1862, p. 174.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Auguste de Laveleye, Histoire des vingt-cinq premières années des chemins de fer belges, Bruxelles/Paris, A. Decq / E. Lacroix, , 228 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

    Articles connexes

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