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Communauté du Pacifique

organisation internationale

Pour les articles homonymes, voir CPS.

Communauté du Pacifique
Logo de l'organisation
Drapeau de la Communauté du Pacifique.
Carte de l'organisation
ZEE des États membres de la Communauté du Pacifique (bleu sombre).
Situation
Région Océanie
Création 1947
Ancien nom Commission du Pacifique Sud
Changement de nom 1997
Type Organisation de coopération régionale
Domaine Scientifique et technique
Siège Nouméa (Nouvelle-Calédonie)
Coordonnées 22° 18′ 07″ S, 166° 26′ 34″ E
Langue français
anglais
Organisation
Membres
Directeur général Colin Tukuitonga

Site web http://www.spc.int/
Géolocalisation sur la carte : Nouméa
(Voir situation sur carte : Nouméa)
Communauté du Pacifique
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Calédonie)
Communauté du Pacifique
Géolocalisation sur la carte : Océanie
(Voir situation sur carte : Océanie)
Communauté du Pacifique

La Communauté du Pacifique (CPS) est une organisation internationale, bilingue qui compte parmi ses membres les États et les territoires anglophones et francophones de la région. Œuvrant en Océanie, la CPS[1] a été fondée en 1947[2] peu après la Seconde Guerre mondiale par l'Australie, les États-Unis, la France, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. À l'époque, ces six pays administraient des territoires du Pacifique et anticipaient les avantages qu’ils pourraient retirer en leur apportant une aide « coordonnée ». Appelée à l’origine « Commission du Pacifique Sud », elle a été rebaptisée en 1997, « Secrétariat général de la Communauté du Pacifique », sa zone d’intervention s’étendant désormais du nord au sud du Pacifique. Depuis novembre 2015, la CPS porte le nouveau nom de « Communauté du Pacifique » et conserve le sigle « CPS », utilisé dans toute la région du Pacifique[3].

La CPS contribue au développement des compétences techniques, professionnelles, scientifiques et des capacités de recherche, de planification et de gestion de 22 États et territoires insulaires du Pacifique. Avec les quatre membres fondateurs restés membres de l'organisation que sont l'Australie, la France, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis, la Communauté du Pacifique est composée de 26 États membres.

DĂ©partements, sections et services de la CPS

Le siège de la CPS à Nouméa en 2019.

La CPS travaille à tous les échelons, local, national, régional et international. Ses programmes techniques sont coordonnés dans le cadre de cinq divisions et 4 programmes[4] qui fournissent une assistance technique, dispensent des formations et mènent des travaux de recherche :

Divisions

  • PĂŞches, Aquaculture et Ă©cosystèmes marins
  • GĂ©osciences, Ă©nergie et services maritimes
  • Ressources terrestres
  • SantĂ© Publique
  • Statistique pour le DĂ©veloppement

Programmes

  • Programme durabilitĂ© environnementale et changement climatique
  • Programme pour l’évaluation et la qualitĂ© de l’enseignement
  • Équipe rĂ©gionale d’éducation en matière de droits de la personne
  • Programme dĂ©veloppement social

La CPS a aussi une Direction opérations et gestions qui comprend :

  • Les Finances (comprend la Section achats, subventions, risques et actifs)
  • Les Ressources humaines
  • Les Services de l’information (bibliothèque, TIC, publications, traduction et interprĂ©tation)

Ainsi que le bureau du Directeur général avec :

  • Le Cabinet de Direction : Conseillère principale
  • L’équipe StratĂ©gie, performance et amĂ©lioration continue
  • La cellule communication et information du public

Grands principes de la CPS

  • Ses prioritĂ©s sont Ă©tablies par les États et Territoires membres ;
  • La CPS place les populations au cĹ“ur de son action, en apportant des solutions pratiques Ă  des problèmes rĂ©els ;
  • La CPS s'efforce d’offrir des services d’excellente qualité ;
  • La CPS s'efforce de changer la vie des OcĂ©aniens dans un sens positif, en renforçant leurs compĂ©tences ;
  • La CPS contribue Ă  attĂ©nuer la pauvretĂ© absolue, le manque de dĂ©bouchĂ©s et la vulnĂ©rabilitĂ© devant la pauvreté ;
  • La CPS prend des engagements stratĂ©giques et propose des solutions pour saisir les chances qui s'offrent aujourd’hui et pour rĂ©pondre aux enjeux de demain ;
  • La CPS a conscience de l'importance de l'Ă©galitĂ© hommes-femmes, de la culture et de l'environnement et en assure la promotion ;
  • La CPS justifie l’emploi des fonds qui lui sont allouĂ©s et travaille dans la transparence.

La CPS a son siège[5] à Nouméa, Nouvelle-Calédonie, une antenne régionale à Suva, îles Fidji, et deux bureaux régionaux : un bureau régional pour la Micronésie à Pohnpei, dans les États fédérés de Micronésie, et un bureau régional pour la Mélanésie à Port-Vila, au Vanuatu.

États et territoires membres de la CPS

Auxquels il faut ajouter quatre des six États fondateurs qui sont toujours membres de l'organisation et contribuent financièrement au fonctionnement des divers programmes :

Les Pays-Bas se sont retirés en 1962[6] et le Royaume-Uni s'est retiré quant à lui en 1996, puis a de nouveau rejoint l'organisation de 1998 à janvier 2005.

Conférence de la Communauté du Pacifique

Onzième édition - Nouméa

À l'occasion de la onzième édition, les membres de la CPS ont pris un certain nombre de décisions marquantes:

  • le dĂ©veloppement du Centre de la CommunautĂ© du Pacifique pour les sciences ocĂ©aniques (CCPSO)
  • la promotion de la Plateforme de donnĂ©es ocĂ©aniennes.

Ils ont également demandé aux bailleurs de fonds et aux partenaires d'investir plus massivement dans la recherche scientifique en vue d'évaluer les effets du changement climatique sur nos océans.

La thématique retenue cette année était " Sciences océaniques : un avenir durable pour le Pacifique bleu »[7].

Notes et références

  1. Jean Poirier, « La Commission du Pacifique-Sud », Journal de la Société des océanistes, t. tome 6,‎ , p. 230-234 (DOI , lire en ligne, consulté le ) .
  2. « La CPS », sur SPC Multisite (consulté le ).
  3. « Adoption de l’appellation « Communauté du Pacifique » », SPC Corporate Site,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Structure », SPC Corporate Site,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Siège », SPC Corporate Site,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en + fr) Communauté du Pacifique (CPS), La maison commune du Pacifique, l'histoire de la CPS de 1947 à 2007, 193 p. (lire en ligne), p. 39
  7. Joseph Martin, « La Communauté du Pacifique veut plus d'investissements dans les sciences océaniques », sur RSE Magazine (consulté le )

Voir aussi

Lien externe