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Commissariat aux langues officielles

Le Commissariat aux langues officielles est un commissariat du gouvernement canadien responsable de la promotion de la Loi sur les langues officielles, votée en 1969, et de travailler à l'atteinte de ses objectifs.

Commissariat aux langues officielles
Situation
Création 1969
Siège 30, rue Victoria, 6e étage, Gatineau
Langue Français, anglais
Organisation
Commissaire aux langues officielles Raymond Théberge

Site web ocol-clo.gc.ca/fr

Historique

La Loi sur les langues officielles, mise à jour en 1988, crée ce commissariat et son commissaire, qui est nommé au poste pour une période de sept ans. Sa mission comporte trois objectifs principaux : assurer l'égalité de l'anglais et du français au sein du gouvernement du Canada et des institutions sujettes à la Loi ; préserver et développer les communautés de langues officielles ; et assurer l'égalité de l'anglais et du français dans la société canadienne.

Le premier titulaire du poste a été Keith Spicer. De 1999 à 2006, la commissaire aux langues officielles fut Dyane Adam. Le , le Premier ministre Stephen Harper proposa et obtint la nomination de Graham Fraser pour la remplacer. Il avait précédemment demandé à Dyane Adams de prolonger son mandat de quelques mois, le temps de lui trouver un successeur[1].

EnquĂŞte sur le mode de calcul des statistiques canadiennes

Ă€ la suite de la polĂ©mique et de la plainte contre le mode de calcul actuel dĂ©favorable aux Francophones, dĂ©posĂ©e par la SociĂ©tĂ© franco-manitobaine, Graham Fraser commissaire aux langues officielles du Canada, a lancĂ© une enquĂŞte sur la façon dont le gouvernement du Canada compte les Francophones vivant en milieu minoritaire, Ă  la suite du dĂ©pĂ´t d'une plainte par la SociĂ©tĂ© franco-manitobaine (SFM). Selon cette dernière, la dĂ©finition fĂ©dĂ©rale de « francophone » est pĂ©rimĂ©e et des changements s'imposent. Daniel Boucher, Directeur-GĂ©nĂ©ral de la SFM dĂ©clare : « Le calcul administratif ne reflète pas la rĂ©alitĂ© des familles exogames (oĂą seulement un des parents est francophone) dont les membres sont bilingues et qui dĂ©clarent Ă  la fois l'anglais et le français comme langue maternelle, mais oĂą la langue du foyer est l'anglais. Un nombre important d'immigrants francophones ayant une autre langue comme langue maternelle sont Ă©galement exclus par les donnĂ©es fĂ©dĂ©rales. Les individus de ces foyers peuvent travailler et frĂ©quenter une Ă©cole de la minoritĂ© et utiliser des services (fĂ©dĂ©raux) en français, sans toutefois ĂŞtre identifiĂ© comme francophones par Statistique Canada. Comble de l'ironie, le prĂ©sident de la SFM, Mamadou Ka, n'est pas reconnu comme francophone par le gouvernement fĂ©dĂ©ral Â»[2]. Ainsi Statistique Canada Ă©value Ă  quelque 542 000 personnes la taille de la population francophone de l'Ontario en 2011 ; alors que selon un autre mode de calcul, la province ontarienne serait peuplĂ©e de 611 500 Franco-Ontariens, soit un Ă©cart de près de 70 000 personnes. Le mode de calcul actuel permettrait ainsi de tels Ă©carts entre la rĂ©alitĂ© linguistique du pays et les statistiques officielles.

Prix d'excellence – Promotion de la dualité linguistique

En 2009, le commissaire Graham Fraser a créé le Prix d'excellence – Promotion de la dualité linguistique. Le prix est remis annuellement par le Commissariat aux langues officielles à une personne ou une organisation au Canada qui n'est pas assujettis à la Loi sur les langues officielles, mais dont le leadership a favorisé le renforcement de la dualité linguistique au Canada ou à l’étranger, ou contribué au développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire[3].

Les commissaires aux langues officielles du Canada

Références

Lien externe

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