Comité olympique hellénique
Le Comité olympique hellénique (HOC) (en grec moderne Ελληνική Ολυμπιακή Επιτροπή) est créée le à Athènes, en vue de l'organisation des Jeux olympiques d'été de 1896. Il est le plus ancien des comités nationaux olympiques.
Comité olympique hellénique | |
Sigle | HOC |
---|---|
Sport(s) représenté(s) | Omnisports |
Création | 1894 |
Président | Spýros Kaprálos (en) |
Siège | 52 avenue Dimítrios Vikélas Chalándri |
Site internet | Site officiel |
Création
Le Congrès de préparation du concours olympique
À la suite du Congrès olympique de 1894 et à la formation de l'embryon du futur Comité international olympique, Pierre de Coubertin se rendit à Athènes en vue de préparer les futurs Jeux olympiques dont la recréation venait d'être décidée à Paris. Le , se tint un « congrès de préparation du concours olympique » au Zappéion, sous la direction de Coubertin et le haut patronage du diadoque Constantin. Trente-deux personnalités grecques avaient été invitées, dont le Premier ministre de l'époque Stéphanos Dragoúmis, de nombreux proches de l'ancien Premier ministre (opposé à la tenue des Jeux) Charílaos Trikoúpis dont Stéphanos Skouloúdis (futur Premier ministre lui aussi), des proches du Prince héritier, ainsi qu'Alexandre Mercati et Georges Mélas. Ce congrès décida de la date des futurs Jeux (5 au ) et entérina le programme des épreuves suggéré à Paris. Dès le départ de Coubertin, les membres du congrès de préparation entrèrent dans une profonde inactivité[1].
Le Comité pour les Jeux olympiques
Charílaos Trikoúpis multiplia les attaques contre le congrès de préparation, principalement sur le financement des futurs Jeux. Le Diadoque intervint alors personnellement. Le , il « accepta la démission » des membres les moins enthousiastes et, avec l'aide de Dimítrios Vikélas, mit sur pied un conseil de douze membres chargé d'encadrer les travaux d'un Comité pour les Jeux olympiques. Ce conseil est considéré comme l'embryon du Comité olympique hellénique. Le Prince nomma à la tête du conseil un ancien maire d'Athènes, le député, journaliste et écrivain Timoléon Philémon (en). Ce conseil chapeautait des comités dédiés à chaque sport (celui concernant les sports nautiques était dirigé par le prince Georges et celui du tir par le prince Nicolas), un comité pour l'entraînement des athlètes grecs, un comité pour la réception, le logement et les loisirs des visiteurs et athlètes étrangers et un comité pour la construction d'un stade[2].
L'organisation des Jeux de 1896
Le Comité chercha alors les financements pour l'organisation des futurs Jeux et surtout la construction des installations. Outre le stade, financé par Georges Averoff, le Comité fit réaliser un champ de tir à Kallithéa et un vélodrome à Phalère, mais aussi rénover l'éclairage, les rues, les espaces verts d'Athènes. Un pont sur l'Ilissos fut construit afin de relier le stade et la ville nouvelle. Quinze nouveaux urinoirs publics furent installés. Fin , tout était prêt[3].
Le Comité au XXe siècle
Pour chaque olympiade, il est notamment chargé de l'allumage de la flamme olympique à Olympie et de son relais jusqu'au stade d'Athènes qui avait accueilli les Jeux olympiques d'été de 1896.
Notes et références
- M. LLewellyn Smith, op. cit., p. 96-97.
- M. LLewellyn Smith, op. cit., p. 114-117.
- M. LLewellyn Smith, op. cit., p. 122-123.
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Michael LLewellyn Smith, Olympics in Athens. 1896., Profile Books, Londres, 2004. (ISBN 1-86197-342-X)