Combat du ChĂȘne
Le combat du ChĂȘne se dĂ©roule le lors de la cinquiĂšme guerre de VendĂ©e.
Date | |
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Lieu | Vieillevigne |
Issue | Victoire des Orléanistes |
Royaume de France | Vendéens |
⹠Commandant Morand ⹠Capitaine Schwin ⹠Capitaine Lacroix | ⹠Charles de Charette ⹠Hyacinthe Hervouët de La Robrie |
~ 400 hommes | 400 Ă 450 hommes[1] |
Guerre de Vendée et Chouannerie de 1832
Batailles
CoordonnĂ©es | 46° 58âČ 20âł nord, 1° 25âČ 56âł ouest |
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Prélude
Pendant l'insurrection lĂ©gitimiste, Charles Athanase Marie de Charette de La Contrie forme une petite troupe de 300 VendĂ©ens composĂ©e de bourgeois nantais commandĂ©s par le lieutenant de gendarmerie Laroche et de paysans de RezĂ©, Montbert et Geneston. Charette doit se rĂ©unir aux 150 insurgĂ©s de Saint-Philbert-de-Bouaine et Saint-Ătienne-de-Mer-Morte commandĂ©s par Louis de Cornulier. Cependant ces derniers sont surpris et mis en fuite par un dĂ©tachement de soldats commandĂ©s par le colonel Duvivier[1].
Charette gagne alors Aigrefeuille-sur-Maine, oĂč il apprend la dĂ©faite de La BlanchetiĂšre au combat de la HautiĂšre. Le gĂ©nĂ©ral Dermoncourt fait ensuite mouvement pour attaquer Charette, mais il reçoit l'ordre de faire demi-tour pour aller combattre les chouans Ă Ancenis. Le 6 juin, Charette est rejoint par une centaine d'hommes de LegĂ© commandĂ©s par Mornet du Temple et par quelques hommes de Clisson et Saint-Lumine-de-Clisson sous les ordres de Hyacinthe HervouĂ«t de La Robrie, il gagne ensuite le village du ChĂȘne[1].
DĂ©roulement
Le mĂȘme jour, les VendĂ©ens sont attaquĂ©s par deux compagnies du 44e rĂ©giment d'infanterie de ligne commandĂ©es par les capitaines Schwin et Lacroix. Les VendĂ©ens se postent en embuscade, La Roberie Ă droite, Charette Ă gauche et la cavalerie en rĂ©serve. Les soldats orlĂ©anistes se retranchent dans le village. La compagnie Lacroix tente de prendre les VendĂ©ens Ă revers, mais elle est mise en dĂ©route, la compagnie Schwin finit Ă©galement par plier sous le nombre et prend la fuite Ă son tour. Charette les poursuit avant de regagner le village du ChĂȘne. Cependant, peu de temps aprĂšs, quatre compagnies arrivent sur le champ de bataille et engagent les VendĂ©ens dans leurs dos. Un nouveau combat s'engage, qui tourne cette fois au dĂ©savantage des VendĂ©ens, qui paniquent et prennent la fuite. Des fuyards rencontrent une nouvelle compagnie de grenadiers au Pont-James oĂč ils perdent encore des hommes[1].
Les pertes sont de 5 morts et 10 blessés pour les troupes orléanistes et de 34 tués pour les Vendéens[2]. AprÚs ce désastre, Charette licencie ses troupes[1].
Références
- Gabory 2009, p. 997-998.
- Lescadieu et Laurant 1836, p. 242.
Bibliographie
- Ămile Gabory, Les Guerres de VendĂ©e, Ăditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1504 p. (ISBN 978-2221113097).
- Alfred Lescadieu et Auguste Laurant, Histoire de la ville de Nantes, suivie de l'histoire des guerres de la Vendée, t. I, (texte en ligne sur google livres).