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Combat d'Erbach

Le combat d'Erbach se dĂ©roule le 16 mai 1800 Ă  Erbach, au sud-ouest d'Ulm. Les 36 000 Autrichiens commandĂ© par le gĂ©nĂ©ral Kray y Ă©chouent Ă  Ă©craser les 15 000 Français du corps de Sainte-Suzanne.

Combat d'Erbach
Informations générales
Date
Lieu Erbach (Allemagne)
Issue Victoire française
Forces en présence
15 000 hommes36 000 hommes[1]

Deuxième Coalition

Batailles

Guerre de la Deuxième Coalition


Campagne de Hollande


Campagne de Suisse


Campagne d'Égypte


2e Campagne d'Italie

CoordonnĂ©es 48° 19′ 41″ nord, 9° 53′ 16″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Combat d'Erbach
GĂ©olocalisation sur la carte : Bade-Wurtemberg
(Voir situation sur carte : Bade-Wurtemberg)
Combat d'Erbach

Contexte

Du au , l'armĂ©e française commandĂ©e par Moreau, forte d'environ 100 000 hommes traverse le Rhin pour se mettre en bataille entre le Danube et le lac de Constance. L'armĂ©e autrichienne commandĂ©e par Kray l'affronte le 3 mai Ă  Engen et Stockach mais y est battue. Les ImpĂ©riaux retraitent alors vers l'Est et sont accrochĂ©s Ă  Moesskirch le 5, et Ă  Biberach le 9. Lorsque les Français atteignent Memmingen, le gĂ©nĂ©ral Kray, craignant d'ĂŞtre coupĂ© d'Ulm qui lui sert de base d'opĂ©ration, dĂ©cide de se regrouper autour de cette ville oĂą le gĂ©nĂ©ral Sztáray le rejoint depuis le Nord. Moreau continue lui son avance vers l'Est et s'empare d'Augsbourg le 13 mai, laissant le corps de Sainte-Suzanne en couverture sur le Danube Ă  hauteur d'Ulm.

Après d'ultime combat aux abords d'Ulm, le corps de Sainte-Suzanne s'installe sur la rive gauche du Danube, la division Legrand occupant la droite de ce dispositif, autour d'Erbach.

DĂ©roulement

Le 16 mai Ă  4h du matin, l'archiduc Jean attaque la division Legrand Ă  la tĂŞte de la cavalerie autrichienne, forte au total de 12 000 cavaliers. Les Français sont tout d'abord repousser dans les villages d'Erbach et de Pappelau tandis que l'infanterie autrichienne s'avance entre la Blau et le Danube, dans le but de couper Legrand de son appui au fleuve. Pliant sous les assauts rĂ©pĂ©tĂ©s de la forte cavalerie autrichienne, les Français reculent lentement, atteignant Donaurieden et Ringingen, km en arrière, Ă  9h du matin, puis poursuivent leur repli jusqu'Ă  Dischingen, ce qui permet de resserrer le dispositif français, très allongĂ© en dĂ©but de journĂ©e.

Ă€ ce stade, les Autrichiens ont rĂ©ussi Ă  sĂ©parer les divisions Souham et Legrand[2], ce dernier lance donc son aide-de-camp Laval Ă  la tĂŞte de deux compagnies de grenadiers pour s'emparer d'un bois tenu par plus de 1 500 Autrichiens. L'opĂ©ration rĂ©ussi, le contact est rĂ©tabli entre les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments du corps de Sainte-Suzanne qui se place Ă  la tĂŞte d'une brigade pour sĂ©curiser la position enlevĂ©e par les grenadiers de Laval[2].

En début d'après-midi, le corps de Gouvion-Saint-Cyr, resté sur la rive droite du Danube et averti de l'attaque, parvient à prêter main-forte à celui de Sainte-Suzanne en cannonant les escadrons autrichiens depuis les collines qui dominent le Danube à cet endroit. Ne sachant pas l'ampleur des renforts, le commandant autrichien décide de retourner sur Ulm[3].

Conséquences

Le général Kray ne renonce pas à forcer le dispositif français et renouvelle son attaque le 24 mai, de nouveau vainement. Les Autrichiens décident alors de se concentrer sur la défense des environs d'Ulm contre les manœuvres de Moreau.

Notes et références

  1. Tulard 2014, p. 172
  2. Fehrenbach 2012, p. 126
  3. Tulard 2014, p. 173

Bibliographie

  • Jean Tulard (dir.), Le grand atlas de NapolĂ©on, Évreux, Atlas, , 399 p. (ISBN 978-2-344-00413-5)
  • JĂ©rĂ´me Fehrenbach, Le gĂ©nĂ©ral Legrand : D'Austerlitz Ă  la BĂ©rĂ©zina, Saint-Cloud, Éditions Soteca, , 440 p. (ISBN 978-2-916385-61-7)
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