Accueil🇫🇷Chercher

Clotilde de Habsbourg-Lorraine

Clotilde de Habsbourg-Lorraine, née à Fiume, le et morte château d'Alcsútdoboz, le , est une archiduchesse d'Autriche et une princesse de Hongrie.

Clotilde de Habsbourg-Lorraine
Biographie
Dynastie Maison de Habsbourg-Lorraine
Distinctions Ordre de la Croix étoilée
Nom de naissance Klothilde Maria Amalie Philomena Raineria von Habsburg-Lothringen
Naissance
Fiume
Autriche-Hongrie
Décès
Château d'Alcsútdoboz
Autriche-Hongrie
Père Joseph de Habsbourg-Lorraine
Mère Clotilde de Saxe-Cobourg-Gotha
Conjoint sans
Enfant sans

Biographie

Famille

L'archiduchesse Clotilde, née à Fiume, aujourd'hui Rijeka en Croatie, le est la cinquième fille et la dernière des sept enfants de l'archiduc palatin de Hongrie Joseph de Habsbourg-Lorraine (1833-1905) et de son épouse la princesse Clotilde de Saxe-Cobourg-Gotha (1846-1927)[1] - [2].

Par son père, elle est donc l'arrière-petite-fille de l'empereur Leopold II d'Autriche et de son épouse l'infante d'Espagne Marie-Louise de Bourbon. Par sa mère, elle est également l'arrière-petite-fille du roi des Français Louis-Philippe Ier et de son épouse Marie-Amélie de Bourbon-Siciles[1] - [2].

Outre ses frères Joseph (1872-1962) et Ladislas (1875-1895), Clotilde de Habsbourg a quatre sœurs : 1) Élisabeth (1865-1866), 2) Marie-Dorothée (1867-1932), qui épouse en 1896 le prétendant orléaniste français Philippe d'Orléans (1869-1926), 3) Marguerite-Clémentine (1870-1955), qui épouse en 1890 le prince Albert Ier de Tour et Taxis (1867-1952), et 4) Elisabeth Henriette (1883-1958), célibataire[3].

Jeunesse

Depuis son enfance, Clotilde souffre d'une santé délicate. Afin de renforcer sa constitution, les médecins lui recommandent le climat de la Mer Adriatique, de sorte qu'elle passe la majeure partie de sa vie à Fiume, dans la résidence de ses parents[4]. Clotilde s'est bien développée physiquement et intellectuellement. Elle a acquis beaucoup de connaissances dans les sciences. Elle aimait la nature et n'a pas encore été présentée dans le monde public.

Mort

Lors des festivitĂ©s donnĂ©es en l'honneur des 70 ans de son père, en , Clotilde, dont c'est la première apparition officielle publique, prend froid. Elle rĂ©ussit cependant Ă  surmonter cette affection, que l'on qualifie de rhume, et se repose en Ă©tĂ© et Ă  l'automne, sur les conseils de ses mĂ©decins, dans les montagnes des Tatras. En , de retour de son sĂ©jour en montagne, elle est de nouveau fiĂ©vreuse et sa maladie progresse rapidement, au point qu'elle doit garder le lit Ă  partir du dĂ©but dĂ©cembre. Elle souffre maintenant d'une pneumonie diagnostiquĂ©e par le professeur Károly KĂ©thly qui, le lendemain, fait appel, en vain, Ă  son confrère Gyula Czyzewsky[4].

Le , Clotilde meurt, d'une maladie infectieuse[5], Ă  l'âge de 19 ans, Ă  château d'AlcsĂşt[N 1], aujourd'hui comitat de FejĂ©r en Hongrie. Elle est inhumĂ©e le dans la crypte palatinale du palais de Budavár, auprès de son frère Ladislas Philippe, mort huit ans auparavant[1].

Hommage

En 1907, en sa mémoire, sa famille fait ériger une chapelle — aujourd'hui disparue en raison des bombardements durant la Seconde Guerre mondiale — dédiée à sainte Marguerite, sur l'île Margit-sziget, du même nom, sur le Danube, à Budapest[4].

Honneur

Clotilde de Habsbourg-Lorraine est[1] :

Notes et références

Notes

  1. Ce château, appartenant à l'archiduc palatin Joseph a été complètement détruit durant la Seconde Guerre mondiale et il n'en subsiste que le portique.

Références

  1. Énache 1999, p. 244.
  2. Tourtchine 1991, p. 124.
  3. Énache 1999, p. 241-244.
  4. Defrance 2007, p. 329.
  5. Defrance 2014, p. 26.

Voir aussi

Bibliographie

  • Nicolas Énache, La descendance de Marie-ThĂ©rèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermĂ©diaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8).
  • Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : L'Empire d'Autriche, vol. III, t. 10, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 224 p..
  • Olivier Defrance, La MĂ©dicis des Cobourg : ClĂ©mentine d’OrlĂ©ans, Bruxelles, Racine, , 368 p. (ISBN 978-2-87386-486-6 et 2-87386-486-9, lire en ligne).
  • Olivier Defrance, « Le rĂ´le de la reine Marie-Henriette dans les prĂ©parations des noces de son frère l'archiduc Joseph d'Autriche », Museum Dynasticum, vol. XXVI, no 1,‎ , p. 17-29 (ISSN 0777-0936, lire en ligne, consultĂ© le ).

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.