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Claude GĂ©nisson

Claude Génisson, né dans le 15e arrondissement de Paris le et mort à Arras le [1], est un peintre hyperréaliste précis. Il est le père de Catherine Génisson, sénatrice du Pas-de-Calais.

Claude GĂ©nisson
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  95 ans)
Arras
Nom de naissance
Claude Jean GĂ©nisson
Nationalité
Activité
Enfant
Autres informations
Maître

Biographie

Avec son grand-père, l’architecte parisien Hector Caignart de Mailly, le jeune Claude Jean Genisson commence son initiation artistique. Ce dernier lui fait dessiner au lavis « les cinq ordres » de l’architecture antique et institue le rituel dominical de la sortie au Louvre, qui sera source d'émerveillement.

Élève du peintre-paysagiste franc-Comtois Jules-Émile Zingg[2], dès ses 10 ans, Génisson parcourt à ses côtés les vernissages au musée d’art moderne de la ville de Paris. Zingg l’emmène également peindre « sur le motif » et le forme à la pratique artistique. La découverte à 16 ans du retable d'Issenheim de Grünewald fut pour lui une source d'inspiration. À 20 ans, le retable de l'Agneau mystique de Hubert et Jan van Eyck sera un choc artistique.

En 1954, il s'installe à Douai. En 1963, la galerie Gaveau à Paris organise sa première exposition personnelle.

Il utilise les techniques anciennes de superposition de vernis et de couches de peinture à l'huile[3]. Il développe une peinture à la fois littéraire, nourrie des récits et des mythes anciens. Il trouve dans ces derniers une partie de ses sources d'inspiration et ses sujets, auquel il donne parfois une dimension fantastique proche de la science-fiction.

En 1980, il participe avec le peintre Roger Frézin au spectacle « Les Visages de Lilith », de Belen, pseudonyme de Nelly Kaplan, joué au théâtre municipal de Douai le et mis en scène par Jean-Claude Le Saul. La même année, une correspondance s'établit avec le peintre Jean-Jacques Stenven.

Il a reçu la Rose d'Or des Rosati.

Du au , Claude Génisson a fait l'objet d'une exposition pour la première fois au musée de la Chartreuse de Douai.

L’œuvre maîtresse de Claude Génisson, La Tour de Babel (2e version), est exposée jusqu'au au Palais des Beaux-Arts de Lille, dans une exposition qui a pour unique sujet le mythe de la tour de Babel dans l'art contemporain.

Claude GĂ©nisson meurt[4] le 21 janvier 2023 Ă  Arras, dans le Pas-de-Calais[5].

Ĺ’uvres

Plus de sept-cents Ĺ“uvres, dont :

  • Vieille polonaise (1963)
  • La tour de Babel, rĂ©alisĂ©e en 9 000 heures de travail[2]
  • Neige (1966)
  • Paysage italien (1971)
  • La tentation de saint Antoine (1972)
  • La capitale des formes (1987) inspirĂ©e par l'Ă©crivain cubain Alejo Carpentier.
  • La citĂ© de la science inspirĂ©e de PĂ©tra en Jordanie

Bibliographie

  • Claude GĂ©nisson : La passion de l'inacessible, catalogue d'exposition au musĂ©e de la Chartreuse de Douai, Silvana Editoriale, 2015.
  • Claude GĂ©nisson, monographie prĂ©facĂ© par Henri Loyrette prĂ©sident-directeur du MusĂ©e du Louvre, Photographies de Dominique Agisson - imprimerie d'Anderlecht - tirage 1100 exemplaires.
  • GĂ©nisson, par Alain Viray, Artpoche, 1983.
  • Claude GĂ©nisson, Catalogue d'exposition au MusĂ©e des Beaux-Arts d'Arras, - (textes de LĂ©on Fatous, Claude Tannery et Alain Viray).
  • Claude GĂ©nisson, huiles, gouaches, dessins, Catalogue d'exposition au Château de Vasceuil, - (textes de Thomas Owen et Alain Viray).

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Voix du Nord du 12 octobre 2008
  3. .Voix du Nord du - Ă©dition de Douai
  4. « Douai : Claude Génisson, peintre du fantastique et de l’intemporel, est décédé », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne)
  5. « Claude Jean Génisson », https://deces.matchid.io/

Liens externes

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