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Claude-Louis Masquelier

Claude-Louis Masquelier (Masquelier fils), nĂ© Ă  Paris en mars 1781 et mort Ă  Paris le , est un graveur et lithographe français.

Claude-Louis Masquelier
Marie-Anne Barilli-Bondini, cantatrice, gravée par Claude-Louis Masquelier, d'après un dessin de Sophie-Clémence de Lacazette.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  70 ans)
Paris
Nationalité
Française
Activité
Période d'activité
Père
Autres informations
Maître
Distinction
1er prix 1804 du prix de Rome en gravure

Biographie

Fils et Ă©lève de Louis-Joseph Masquelier (1741-1811), il a aussi suivi les leçons de G. Langlois[1].

Il obtient en 1804, Ă  22 ans, le tout premier prix du prix de Rome en gravure[2]. Ă€ la suite de ce concours, il va Ă  Rome Ă  l'AcadĂ©mie de France oĂą il reste quatre ans. Il rĂ©alise quelques peintures Ă  l'huile et une gravure, d'après un tableau de RaphaĂ«l intitulĂ© La DĂ©position du Christ au tombeau. Cette gravure est exposĂ©e, beaucoup plus tard, au Salon de 1848 oĂą elle obtient une mĂ©daille de seconde classe[3].

De retour à Paris, il grave plus de trente camées ou pierres pour l'ouvrage monumental dont son père assure la responsabilité (gravure et édition), la Galerie de Florence.

En 1821, il est directeur de l'Ă©cole municipale de dessin et de peinture d'Abbeville. Il retourne Ă  Paris en 1847.

Il a eu deux fils.

Il meurt d'une attaque d'apoplexie compliquĂ©e de paralysie le 5 avril 1851.

Ĺ’uvres

Œuvres acquises par le musée d'Abbeville et de Ponthieu

Le catalogue du musée, devenu musée Boucher-de-Perthes, donne la liste des œuvres qu'il a acquises en 1893[4]

  • Homme de campagne, dessin, crayon : portrait d'un cultivateur 1841
  • Jeune fille, crayon et estompe, jeune fille, tĂŞte nue, en tenue de soirĂ©e
  • PĂŞcheur, crayon rehaussĂ© de couleurs
  • Portrait de l'abbĂ© Cauet, crayon et estompe
  • Portrait de petit individu, connu autrefois Ă  Abbeville comme voleur, crayon relevĂ© d'estompe
  • Une mendiante, un religieux
  • Portrait de dame, crayon et estompe, rehaussĂ© de gouache
  • Petite matelote, crayon Ă  l'estompe et Ă  la gouache
Autres gravures
  • La dĂ©position du Christ[6]

Notes et références

  1. G. A. Ballin, membre de l'académie de Rouen, « Notice nécrologique sur Claude-Louis Masquelier, graveur », Bulletin de la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure,‎ , p. 24-32 (lire en ligne).
  2. Notice des dessins, cartons, pastels, miniatures et émaux exposés dans les salles du 1er étage [et du 2e étage] au Musée impérial du Louvre, Musée du Louvre. Département des peintures, des dessins et de la chalcographie, C. de Mourgues frères, , 479 p. (lire en ligne), p. 359 et s..
  3. Il s'agit d'une eau-forte (56,5 Ă— 56 cm).
  4. Musée d'Abbeville et du Ponthieu., Catalogue du musée d'Abbeville et du Ponthieu. Peintures, gravures, sculptures, antiquités, Paris, impr. de Plon-Nourrit et Cie, , 395 p. (lire en ligne), p. 114 et s..
  5. Anaïs Bonin ; Claire Marcadé, « Joconde », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  6. (en) Fiche de La déposition du Christ au musée d'Harvard.

Liens externes

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