Classe Platino
La classe Platino (aussi parfois appelé classe Acciaio[1]) est une sous-classe de sous-marin de la Serie 600 construits pour la Regia Marina durant l'entre-deux-guerres.
Classe Platino | |
Le sous-marin Acciaio. | |
Caractéristiques techniques | |
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Type | Sous-marin |
Longueur | 60,18 m |
Maître-bau | 6,45 m |
Tirant d'eau | 4,78 m |
DĂ©placement | En surface: 715 t En immersion: 870 t |
Propulsion | 2 moteurs diesel Fiat et Tosi 2 moteurs électriques CRDA et Ansaldo 2 hélices |
Puissance | Moteurs diesel: 1 400 (Fiat) et 1 500 cv (Tosi) Moteurs Ă©lectriques: 800 cv |
Vitesse | 14 nœuds (25,9 km/h) en surface 7,7 nœuds (14,3 km/h) submergé |
Profondeur | 80 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 1 canon de 100 mm 4 mitrailleuses AA Breda Mod. 31 de 13,2 mm (simple ou jumelées) 6 à 8 tubes lance-torpilles (4 AV et 2 (ou 4) ARR) de 533 mm 8 à 10 torpilles |
Rayon d’action | En surface: 2 300 miles à 14 nœuds En immersion: 80 miles à 3 nœuds (carburant : 41 tonnes de gazole) |
Autres caractéristiques | |
Équipage | 45 hommes |
Histoire | |
Constructeurs | CRDA OTO Tosi |
A servi dans | Regia Marina |
PĂ©riode de construction |
1940-1942 |
Période de service | 1941–1966 |
Navires construits | 13 |
Navires perdus | 8 |
Conception et description
Cette classe est le dernier développement du type 600 comportant des améliorations par rapport à la série précédente, notamment en ce qui concerne les équipements et les aménagements internes[2], telles qu'une tourelle inférieure pour améliorer la stabilité et réduire la silhouette. Dans l'ensemble, même les bateaux de cette série donnent de bons résultats malgré toutes les limitations imposées par la mauvaise qualité des matériaux utilisés dans la construction en raison de difficultés d'approvisionnement, un défaut commun de la construction italienne de la période de la guerre[2].
Le mot Acciaio signifie "acier" et tous les bateaux de cette classe ont été nommés d'après des métaux et des minéraux.
Navires de la classe
Circonstances de ce qui est advenu des treize unités pendant le conflit :
Navire | Constructeur | Lancement | Circonstances |
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Acciaio | OTO | Torpillé le par le HMS Unruly | |
Alabastro | CRDA | Bombardé le par l'aviation alliée | |
Argento | Tosi | Coulé le par l'USS Buck | |
Asteria | CRDA | Coulé le par les HMS Easton (L09) et HMS Wheatland (L122) | |
Avorio | CRDA | Coulé le par le HMCS Regina | |
Bronzo | Tosi | Capturé le par des destroyers britanniques | |
Cobalto | OTO | Éperonné le par le HMS Ithuriel | |
Giada | CRDA | Reddition en | |
Granito | CRDA | Torpillé le par le HMS Saracen | |
Nichelio | OTO | Reddition en | |
Platino | OTO | Reddition en | |
Porfido | CRDA | Torpillé le par le HMS Tigris | |
Volframio | Tosi | Sabordé pendant l'armistice en , renfloué par les Allemands, coulé en 1944 pendant un raid aérien allié. |
Historique
Les treize bateaux de cette série mènent une intense activité en Méditerranée, remportant également de brillants succès en 1942 contre des unités militaires et marchandes ennemies.
À l'exception du Giada, du Platino et du Nuchelio qui n'ont pas disparu pendant le conflit, toutes les autres unités sont perdues à cause de la guerre ou de l'armistice.
- Le Bronzo est capturé le à l'extérieur de Syracuse, alors qu'il émergeait à proximité des forces navales anglaises prises pour des Italiens, car on ne savait pas que l'occupation de cette base avait eu lieu[2]. Nommé P. 714 par les Britanniques, il est ensuite cédé à la Marine française en 1944, qui le rebaptise Narval, puis le désarme en 1948.
- Le Giada (après avoir été rebaptisé temporairement P.V. 2 en 1948) reprend son service complètement modernisé en 1952, il est radié en 1966.
- Le Platino est radié en 1948, tandis que le Nichelio est cédé sous le nom provisoire de Z. 14 à l'URSS en 1949 pour réparation des dépenses de guerre, comme le prévoit le Traité de paix[2].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Acciaio-class submarine » (voir la liste des auteurs).
- C Adamo at regiamarina.net
- « Bases Sous-Marines », sur u-boote.fr (consulté le ).