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Clarisse Francillon

Clarisse Francillon, née à Saint-Imier le et morte à Vevey le [1], est une écrivaine suisse.

Clarisse Francillon
Naissance
Saint-Imier, Suisse
Décès
Vevey, Suisse
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture française
Genres

Biographie

Clarisse Francillon grandit à Menton à partir de 1910 après le décès accidentel de son père Ernest-(Étienne) Francillon à Tavannes le 26 août 1899 et le mariage en secondes noces de sa mère Marthe Dapples avec Willem Francken.

Elle fait ses études en France, à Nice (baccalauréat) et à Aix-en-Provence[2]. Elle s'installe en 1934 à Paris, où elle fait la connaissance des écrivains Colette Audry et Maurice Nadeau. Après la publication de la nouvelle Francine chez Chandelier à Bienne et du roman Des ronds sur l'eau aux Éditions de la Caravelle à Paris, par l'intermédiaire de Pierre Constans, elle transmet le manuscrit Scènes à Gallimard qui l'éditera en 1934 sous un autre titre Chronique locale. Beaucoup de ses romans sont acceptés par cet éditeur par la suite[3].

Clarisse Francillon quitte Paris pendant la Seconde Guerre mondiale et trouve refuge dès 1940 à Villette dans le canton de Vaud, après un bref séjour chez sa sœur Marie-Anne-Étiennette de Moulinen à Baden.

Clarisse Francillon traduit plusieurs romans à partir de 1949 : Au-dessous du volcan, Écoute notre voix, Ô Seigneur, Lunar Caustic, Ultramarine et En route vers l'île de Gabriola. Elle écrit sur des thèmes avant-gardistes tels que l'homosexualité, la condition des femmes, les conflits sociaux ou encore la perte de repères chez les adolescents.

Très engagée politiquement, elle a appartenu à l’Union des écrivains socialistes dont elle fut trésorière et archiviste. Elle passe les derniers mois de sa vie à Vevey, en Suisse, et meurt, célibataire, le 12 juillet 1976. Elle repose dans le cimetière parisien de Bagneux[4].

Postérité

Son fonds d'archives se trouve aux Archives littéraires suisses à Berne et à la Bibliothèque municipale de Vevey.

Une statue à son effigie est érigée le sur le parvis de la collégiale à Saint-Imier[5]. Elle fait partie d'une série de cinq statues[N 1] de personnalités féminines de l’histoire du Jura bernois[6] créées par Helena von Beust dans le prolongement de l'exposition « ExceptionnELLES » à Bienne en 2021[7] et visant notamment à donner une plus grande visibilité aux femmes dans l'espace public[8] - [9].

Ĺ’uvres

Notes et références

Notes

  1. Outre Clarisse Francillon : Lydie Amie Farron, gouvernante au service de l’aristocratie russe ; Elise Benoit-Huguelet, première sage-femme professionnelle de La Baroche ; Marguerite Gobat, pédagogue, journaliste et pacifiste suisse ; Betty Fiechter, première propriétaire et directrice générale d’une maison horlogère suisse.

Références

  1. Dictionnaire des littératures suisses, sous la dir. de Pierre-Olivier Walzer, Éd. de l’Aire, Lausanne, 1991
  2. « Clarisse Francillon » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  3. Philippe, ... Jaccottet, Jacques, ... Réda et Jean, ... Starobinski, Gallimard et la Suisse : Un siècle d'affinités littéraires : exposition de la Bibliothèque nationale suisse, Berne et des éditions Gallimard, Paris, Gallimard, (ISBN 2-07-075535-5 et 978-2-07-075535-6, OCLC 421783868, lire en ligne)
  4. Bertrand Beyern, « 50 célébrités du cimetière parisien de Bagneux ».
  5. « Cinq femmes pionnières du Jura bernois exposées », sur Radio Jura bernois, (consulté le )
  6. « Un documentaire sur cinq femmes biennoises qui ont marqué l’histoire : interview de Helena von Beust », sur rts.ch - La Première (radio suisse), émission Le 12 h 30, 3 min., (consulté le )
  7. Chancellerie d'État du canton de Berne, « ExceptionnELLES: Bienne et le Jura bernois honorent leurs pionnières », sur site officiel du canton de Berne (consulté le ).
  8. cp-oo, « Statues « ExceptionnELLES » inaugurées », sur La Semaine, (consulté le )
  9. « ExceptionnELLES », sur paraboliques - le magazine des Églises, (consulté le )

Liens externes

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