Cité Férembach
La cité Férembach est une voie du 17e arrondissement de Paris, en France.
17e arrt Cité Férembach
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Situation | |||
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Arrondissement | 17e | ||
Quartier | Ternes | ||
Début | 21, rue Saint-Ferdinand | ||
Fin | En impasse | ||
Morphologie | |||
Longueur | 75 m | ||
Largeur | 4,8 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 3607 | ||
DGI | 3591 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
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Situation et accès
La cité Férembach est une voie publique située dans le 17e arrondissement de Paris. Elle débute au 21, rue Saint-Ferdinand et se termine en impasse.
Origine du nom
Le nom de la cité vient de Louis Férembach qui était propriétaire des terrains du 21, rue Saint-Ferdinand.
La famille Férembach, d'origine autrichienne et piémontaise, est arrivée en France par Trieste.
Louis Férembach, né le 8 mars 1853 à Neuilly de Joseph Ferembach, menuisier, et de Joséphine Alexandrine Cornel, et décédé le 23 mai 1933 à Paris 17e, s'est marié le 29 juillet 1878 avec Claire Jeanne Marie Lemoux à la mairie du 17e arrondissement de Paris[1].
Ils eurent plusieurs enfants : André (1879-?), Marie-Thérèse (1884-1980), Marcel (1880-1967), Paul (1882-1967), Robert (1886-1916, mort pour la France), René (1889-1936) et Geneviève (1896-1992).
Il avait une scierie et un atelier d'ébénisterie à l'endroit de la future cité. Entrepreneur de menuiserie et parquets, il était spécialisé dans le bâtiment, avec une usine à vapeur.
Président de la chambre syndicale des entrepreneurs de menuiserie et parquets[2], il fut chargé en particulier de l'entretien de l'Opéra et du Sénat.
En 1904, il construisit sur ses terrains la cité ainsi décrite dans La Patrie du 1er juin 1914 : "Cette cité, qui peut avoir une longueur approximative de quatre vingts mètres, débouche dans la rue Saint-Ferdinand entre les numéros 21 et 23. Large de cinq à six mètres, elle est bordée à gauche par sept pavillons assez élevés, de dimensions et d'architecture identiques, appartenant à M. Férembach et abritant soixante-quinze locataires[3]. A droite, on remarque d'abord, à l'angle même de la rue Saint-Ferdinand, un coquet petit hôtel particulier de deux étages où demeurent M. Férembach et ses fils. En suivant la cité on trouvait, toujours à droite, une courette sur laquelle donnaient, outre un minuscule hangar à gauche en entrant, les bureaux de la menuiserie. Enfin, surmonté d'une haute cheminée de briques, il y avait un spacieux hangar construit en bois dont le faite arrivait presque en face le troisième étage des pavillons"[4].
Le 1er juin 1914 un très violent incendie détruit la vaste menuiserie-scierie de Louis Ferembach, mettant au chômage les deux cents ouvriers[5].
Son fils Marcel (1880-1967), fut président de la compagnie de tramway à vapeur de Bône à La Calle en Algérie[6] et de la compagnie de chemins de fer de Normandie[7] avec un siège social au 69, avenue de la Grande-Armée.
Historique
La voie est ouverte sous sa dénomination actuelle en 1904.
Références
- « Visionneuse - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le )
- « Recueil des actes administratifs de la Préfecture du département de la Seine p7981928/09 (A85,SECT1,N9) », sur Gallica, .
- « Recueil des arrêts du conseil d'État 1904/01/08 (T74,SER2)-1904/12/24. “Il résulte de l'instruction que le sieur Ferembach est propriétaire à Paris, 21, rue Saint-Ferdinand et 2, 4, 6, 8, 10, 12 et 14, cité Ferembach de 7 immeubles pour chacun desquels il est porté à une taxe distincte au rôle de la contribution foncière” », sur Gallica (consulté le ).
- La Patrie, (lire en ligne)
- La Presse, (lire en ligne)
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets p.3913 1919/04/13 », sur Gallica, .
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets p7855 1918/09/07 », sur Gallica, .
Articles connexes
Lien externe
- Cité Férembach (mairie de Paris)