Christian Chamborant
Eugène Christian Chamborant, né à Paris 20e le [1] et mort à Paris 8e le [2], est un réalisateur français.
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(Ă 56 ans) 8e arrondissement de Paris |
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Biographie
Avant de devenir metteur en scène[3], Christian Chamborant avait débuté à la Paramount en 1929 pour diriger le service des documentaires. Il travailla entre autres pour la société de production de Pierre Caron qui lui fera faire ses premiers pas sur les plateaux de cinéma à partir de 1936.
En 1940, il reprend la direction du Théâtre des Optimistes, créé l'année précédente par Maurice Lehmann rue de Gramont, où il fera de la mise en scène de revues et d'opérettes[4]. Après la guerre, il poursuivra sa carrière de réalisateur avant de mettre fin à ses jours une semaine avant la sortie en salle de son dernier film.
Cinéma
Comme documentariste
- 1933 : Paris, Bois de Boulogne (musique de Maurice Naggiar), Mont-Saint-Michel, Châteaux de la Loire, Champagne et Horizons marins (musique de Maurice Naggiar)[5]
- 1933 : La Renaissance de la chanson française, avec Richard Blumenthal, musique de Maurice Naggiar
- 1933 : La Provence
- 1933 : La Science au service de la Justice
- 1934 : La Cathédrale, documentaire sur Notre-Dame de Paris[6]
- 1934 : Le Palais des papes d'Avignon
- 1936 : A travers Paris, avec Lucien Rigaux, musique de Louis Beydts (Grand prix du disque 1937 pour la musique du film)
Comme monteur
- 1935 : Fontainebleau, documentaire de Lucien Rigaux et Marcel Idzkowski, musique de Louis Beydts
- 1936 : Notre vieux Paris, documentaire de Lucien Rigaux et Marcel Idzkowski, musique de Louis Beydts
- 1936 : Les Demi-vierges, de Pierre Caron
- 1936 : Marinella, de Pierre Caron
- 1937 : Le Club des aristocrates, de Pierre Colombier
- 1938 : Balthazar, de Pierre Colombier
Comme directeur de production
- 1938 : Le Dompteur de Pierre Colombier
- 1946 : Fils de France, de Pierre Blondy
- comme assistant-réalisateur
- 1938 : Mon curé chez les riches, de Jean Boyer
- 1938 : Noix de coco, de Jean Boyer
- 1939 : Circonstances atténuantes, de Jean Boyer
- 1939 : Ils étaient neuf célibataires, de Sacha Guitry
- 1939 : Sérénade, de Jean Boyer
- 1940 : Miquette, de Jean Boyer[7] - [8]
Comme réalisateur
- 1937 : Police mondaine, avec Michel Bernheim[9]
- 1939 : Quartier Latin, avec Pierre Colombier
- 1942 : Patrouille blanche
- 1942 : Signé illisible
- 1947 : Rouletabille joue et gagne
- 1948 : Rouletabille contre la dame de pique
Notes et références
- Acte de naissance no 2479 (vue 24 / 31) avec mentions marginales des mariages et du décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 20e arrondissement, registre des naissances de 1892.
- Acte de décès n° 755 (vue 17/23). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 8e arrondissement, registre des décès de 1948.
- Spectacles. Pour ses débuts dans la mise en scène, Christian Chamborant va tourner deux films. L'Intransigeant, 23 mai 1940, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
- Les spectacles. La scène, l'écran ou la double activité de Christian Chamborant. L'Auto, 2 septembre 1941, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
- Les studios Paramount présentent une magnifique série de documentaires sur la beau pays de France, réalisés par Christian Chamborant. Les Jeunes, 26 février 1933, p. 125, lire en ligne sur Gallica.
- La Cathédrale. Le Petit Parisien, 28 septembre 1934, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
- Spectacles. Une comédie musicale tirée de "Miquette et sa mère". L'Intransigeant, 30 décembre 1939, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
- Spectacles. Le premier film depuis quatre mois. C'est Miquette et sa mère que vient de commencer Jean Boyer. L'Intransigeant, 11 janvier 1940, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
- Cinéma. Police mondaine. Le Peuple, 16 avril 1937, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Tulard (dir.), Dictionnaire du cinéma, t. 1 : Les Réalisateurs, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN 2-221-08189-7)
Lien externe
- (en) Christian Chamborant sur l’Internet Movie Database