Christa Markwalder
Christa Markwalder, née le à Berthoud, originaire de Würenlos et Zurich, est une femme politique suisse, membre du Parti libéral-radical (PLR). Elle est députée du canton de Berne au Conseil national depuis .
Christa Markwalder | |
Portrait officiel, 2019. | |
Fonctions | |
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Conseillère nationale | |
En fonction depuis le | |
LĂ©gislature | 47e Ă 51e |
Présidente du Conseil national | |
– | |
Prédécesseur | Stéphane Rossini |
Successeur | JĂĽrg Stahl |
Députée au Grand Conseil du canton de Berne | |
– | |
LĂ©gislature | 2002-2006 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Berthoud |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti libéral-radical |
Diplômé de | Université de Berne |
Profession | Juriste |
Biographie
Christa Markwalder est titulaire d'une licence en droit de l'université de Berne. Elle est assistante à l'Institut Euro- et économique de droit international de l'université de Berne, avant d'occuper, depuis 2009, la fonction de juriste chez Zurich Financial Services.
Parcours politique
Elle entre en politique parmi les Jeunes libéraux radicaux suisses à Berthoud, où elle est élue au législatif communal de 1999 à 2002. La même année, elle est élue au Grand Conseil du canton de Berne alors que son père, Hans-Rudolf Markwalder, n'est pas réélu.
En 2003, en raison de son élection au Conseil national, elle quitte le Grand Conseil bernois, où son père reprend sa place. Elle est réélue lors des élections fédérales de 2007 puis de 2011.
En 2010, à la suite de l'élection de Simonetta Sommaruga au Conseil fédéral, Christa Markwalder est candidate à un siège de représentante du canton de Berne au Conseil des États.
Réélue une nouvelle fois conseillère nationale lors des élections fédérales du , elle est élue présidente du Conseil national le 30 novembre suivant, lors de l'ouverture de la 50e législature de l'Assemblée fédérale[1].
En , elle annonce ne pas vouloir briguer un nouveau mandat pour les Ă©lections de 2023, citant des raisons familiales[2].
Positionnement politique
Elle se situe Ă la gauche du PLR[3].
Autres fonctions
Christa Markwalder est présidente du Nouveau mouvement européen suisse de 2006 à 2014.
Le , le quotidien SonntagsZeitung révèle qu'elle préside la direction du « Swiss German Club », institution spécialisée dans la facilitation des procédures pour les entreprises suisses qui souhaitent délocaliser leurs activités en Allemagne[4].
Controverses
En juin 2013, elle dépose une intervention parlementaire concernant les relations Suisse Kazakhstan. Il s'avère qu'elle s'est contentée de transmettre une intervention rédigée par une agence de relations publiques, Burson-Marsteller, mandatée par un faux parti d'opposition kazakh, qui est en fait proche du pouvoir.
Christa Markwalder pour sa défense plaidera la naïveté[5].
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Christa Markwalder » (voir la liste des auteurs).
- « Christa Markwalder première citoyenne de Suisse », Tribune de Genève, 30 novembre 2015
- (de) « Nach 20 Jahren ist Schluss - FDP-Nationalrätin Christa Markwalder tritt zurück » , sur srf.ch, (consulté le ).
- (de) Marcello Odermatt, « Die FDP setzt auf Müller – und nicht auf Wasserfallen », Der Bund,‎ (ISSN 0774-6156, lire en ligne, consulté le )
- « Christina Markwalder (PLR/BE) et les délocalisations », Radio télévision suisse,‎ (lire en ligne)
- « Une histoire de lobbying kazakh qui secoue la politique suisse », Swissinfo,‎ (lire en ligne)
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Profil Smartvote 2019