Chrétien Veraart
Chrétien Guillaume Veraart, né le à Berg-op-Zoom (Pays-Bas) et décédé le à Uccle (Bruxelles), est un architecte belge très actif durant la première moitié du XXe siècle. Il restaura de nombreux bâtiments historiques endommagés durant la Première Guerre mondiale.
Chrétien Veraart | |
Présentation | |
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Nom de naissance | Chrétien Guillaume Veraart |
Naissance | Berg-op-Zoom Pays-Bas |
Décès | (à 78 ans) Uccle Belgique |
Nationalité | Belgique |
Mouvement | Architecture néogothique en Belgique Architecture néogothique |
Formation | Institut Saint-Luc (Bruxelles) |
Å’uvre | |
Distinctions | Ordre de la Couronne (Belgique) |
Biographie
Peu après la naissance de Chrétien (), sa famille déménage à Bruxelles. Il étudie l’architecture à l'Institut supérieur Saint-Luc à Schaerbeek (Bruxelles). Il fait partie de la génération d'artistes néo-gothiques de l'institut Saint-Luc.
Veraart construit plusieurs églises à Bruxelles et dans le pays. Une de ses premières réalisations fut l’église Saint-Rémi à Molenbeek (à partir de 1905). En 1911 ce fut la chapelle des Frères maristes à Auderghem, également en néogothique: la chapelle Saint-Marcellin-Champagnat. Et la dernière fut l’église du Précieux-Sang à Uccle, en 1950. En 1910 Veraart obtient la nationalité belge.
Des familles s’adressent également à lui pour des habitations privées. Au quartier d’Opale (Bruxelles), Veraart construit en 1912, pour un comptable, une maison de maître au numéro 131 de l’avenue Émile Max. Un autre près du square Vergote. En 1913, il reçoit une médaille d'or à l'Exposition universelle de Gand. Les plans de la nouvelle église Saint-Joseph de Olen (près d’Anvers) sont prêts en 1914, mais l’église ne sera construite qu’après la guerre.
Dans l’Entre deux guerres Veraart restaure églises, mairies et écoles, notamment dans la région de l’Yser, à Ypres et dans le Brabant. Mais aussi l’abbaye de la Cambre (1920) et surtout, de 1919 à 1923, la reconstruction de la collégiale Notre-Dame de Dinant, gravement endommagée lors des bombardements de 1914, suivis d’ incendies provoqués par l’armée allemande. En 1920, il transforme l'hôtel Roger, avenue Louise à Bruxelles en éliminant l'aspect art nouveau de la construction originale de Victor Horta (1901). En 1928 il co-signe avec M. Richir, une villa de maître pour le compte de Georges Dierickx, industriel, une grosse propriété comprenant une villa quatre façades à porche d'entrée monumental à colonnes toscanes, ainsi que le logement du gardien, une maison trois façades mitoyenne du côté Sud, à Uccle[1] (105-107 Rue Edith Cavell).
L’architecte a également à son actif la restauration du château Het Steen, dit ‘château de Rubens’, à Elewijt.
Reconnaissance publique
Durant sa carrière, Veraart reçut nombre de prix et distinctions. Il fut nommé chevalier de l'Ordre de la Couronne et il reçut une médaille spéciale pour ses activités de restauration après la Première Guerre mondiale.
Bibliographie
- Baudry Antoine, « Embellir ou rétablir ? La restauration de la collégiale Notre-Dame de Dinant après la Première Guerre mondiale, ou l’histoire d’un compromis « à la belge » », Art&Fact, n°37, Liège, 2019, p. 9-26 (lire en ligne)
Notes et références
- Commune d'Uccle ; Services Urbanisme ; Archives