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Chota Abachidzé

Chota AbachidzĂ© (ჹოთა აბალიძე en gĂ©orgien)[Note 1] est un danseur, enseignant et chorĂ©graphe, nĂ© le Ă  Tchiatoura[Note 2], en GĂ©orgie, Ă  l'Ă©poque dans l'Empire russe, et mort le Ă  Paris dans le XVe arrondissement[1].

Chota Abachidzé
Chota Abachidzé à Paris (années 1950)
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  80 ans)
Paris 15e
SĂ©pulture
Nom dans la langue maternelle
ჹოთა აბალიძე
Nom de naissance
Chota Abachidzé
Nationalité
Activité

Biographie

AppelĂ© par l'ArmĂ©e rouge, il est fait prisonnier par l'ArmĂ©e allemande sur le front de l’Est en 1942 et dĂ©placĂ© en France[2].

Libéré de ses obligations militaires, et échappant au retour obligatoire en URSS, il s'intÚgra à l'émigration politique géorgienne des années 1920 et transmit son savoir concernant les danses traditionnelles géorgiennes[3] - [4], notamment le dimanche matin, dans le studio Vavin . Il produisit des spectacles avec ses élÚves lors des manifestations communautaires au Cercle militaire de Paris[2].

Il travailla avec Serge Lifar et monte le ballet Chota Roustavéli, créé par Yvette Chauviré et Janine Charrat avec les Ballets de Monte-Carlo : René Gruau en fait l'affiche en 1946[5]. Il croisa la route de George Skibine, créant le ballet Le Prisonnier du Caucase, dansé par Marjorie Tallchief et Wladimir Skouratoff avec le ballet du marquis de Cuevas[6]

Il est inhumé au carré géorgien du cimetiÚre de Leuville-sur-Orge[7].

Hommages

Le , Othar Pataridzé, ancien président de l'Association géorgienne en France diffuse une vidéo en hommage à trois Géorgiens émigrés en France, dont Chota Abachidzé, qui avaient formé durant les années 1940 et 1950 la deuxiÚme génération d'origine géorgienne aux danses et chants nationaux[8].

Le , Simone Tortoriello, sociologue, responsable de la recherche socio-ethnographique de l’association Île du Monde, rend hommage auprĂšs du MinistĂšre de la Culture Ă  deux GĂ©orgiens de Paris, dont Chota AbachidzĂ©, pour leurs rĂŽles dans la transmission des danses nationales durant les annĂ©es 1940 et 1950 (mĂ©moire intitulĂ© Inventaire du patrimoine culturel immatĂ©riel / Les danses gĂ©orgiennes en Île-de-France[2]).

Notes et références

Notes

  1. La transcription en langue française des patronymes gĂ©orgiens a Ă©tĂ© stable jusqu’à la fin du XXe siĂšcle : les rĂšgles constituĂ©es par l’intermĂ©diation de la langue russe, confirmĂ©es par la LĂ©gation de la RĂ©publique dĂ©mocratique de GĂ©orgie en France (1921-1933) et proches de la prononciation en langue gĂ©orgienne, Ă©taient utilisĂ©es sans exception ; elles le sont encore aujourd’hui par le ministĂšre français des Affaires Ă©trangĂšres et par la plupart des universitaires français s’intĂ©ressant Ă  la GĂ©orgie. L’usage a progressivement changĂ© avec l’intermĂ©diation de la langue anglaise et la dĂ©finition d’une translittĂ©ration latine proche de la transcription anglaise (2002). Ainsi ჹოთა აბალიძე donne Chota AbachidzĂ© en transcription française et Shota Abashidze en transcription anglaise (et en translittĂ©ration latine).
  2. ჭიათურა, donne Tchiatoura en transcription française et Chiatura en transcription anglaise (et en translittĂ©ration latine)

Références

Articles connexes

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