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Charte internationale Espace et catastrophes majeures

La Charte internationale Espace et catastrophes majeures est une collaboration internationale, grùce à laquelle des données et des informations satellitaires sont disponibles au profit des organisations de gestion de crise en cas de catastrophes majeures.

Membres

Cette initiative permet de mobiliser des agences spatiales et fournisseurs de données dans le monde entier et de bénéficier de leur expertise et de leurs satellites par le biais d'un seul point d'accÚs qui fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et sans aucuns frais pour l'utilisateur.

CouronnĂ©e de succĂšs depuis novembre 2000, la Charte a mis Ă  profit des donnĂ©es spatiales pour aider Ă  la gestion des crises Ă  la suite de catastrophes naturelles soudaines, telles que des inondations, des ouragans, des tsunamis, des tremblements de terre, des glissements de terrain, des feux de forĂȘt, des Ă©ruptions volcaniques, ainsi qu'Ă  la suite de catastrophes technologiques, comme des marĂ©es noires et des accidents industriels

Historique

LancĂ©e par l’Agence spatiale europĂ©enne (ESA) et l’agence spatiale française (CNES) aprĂšs la confĂ©rence UNISPACE III qui s’est tenue Ă  Vienne en Autriche, en juillet 1999, la Charte est officiellement entrĂ©e en vigueur le 1er novembre 2000 aprĂšs que l’Agence spatiale canadienne a signĂ© la Charte le 20 octobre 2000. Au cours des annĂ©es suivantes, le nombre de membres de la Charte est passĂ© de trois agences fondatrices Ă  17 agences spatiales dans le monde entier, avec 270 satellites participants[1].

ActivĂ©e pour la premiĂšre fois Ă  la suite d'un glissement de terrain dĂ©clenchĂ© par des pluies intenses en SlovĂ©nie en novembre 2000[2], la Charte a depuis apportĂ© des moyens d'observation de la Terre lors de catastrophes majeures telles que les inondations, les cyclones, les tsunamis, les tremblements de terre, les glissements de terrain, les incendies de forĂȘt et les Ă©ruptions volcaniques[3] - [4] ainsi que les accidents industriels ou les grandes marĂ©es noires. En outre, d'autres types de catastrophes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© des donnĂ©es satellitaires, comme les catastrophes technologiques, la disparition de navires ou d'avions ou les tempĂȘtes de sable[5].

Depuis octobre 2022, la Charte a été activée pour plus de 789 catastrophes dans 131 pays[6].

En 2017, la Charte a remporté le prestigieux prix William Thomas Pecora, qui est décerné chaque année pour récompenser les contributions exceptionnelles utilisant la télédétection pour comprendre la Terre, former la prochaine génération de scientifiques, informer les décideurs ou soutenir la réponse aux catastrophes naturelles ou d'origine humaine[7].

Membres de la charte

La Charte internationale regroupe 17 agences spatiales et opérateurs de systÚmes spatiaux du monde entier suivants, qui fournissent des images de leurs satellites:

Organisation et fonctionnement

Pour chaque type de catastrophe, la Charte a identifié les capteurs satellites et leur mode d'acquisition à utiliser pour obtenir les données les plus bénéfiques. Bien que le mandat de la Charte se limite à fournir des images satellites rapidement et gratuitement, les membres peuvent également fournir des produits d'information dérivés, tels que des cartes de crise et des cartes d'évaluation des dommages.

Outre les donnĂ©es nouvellement acquises, les images d'archives sont fournies le plus rapidement possible afin de permettre l'Ă©valuation des dommages en comparant les situations avant et aprĂšs la catastrophe telles qu'observĂ©es par les satellites de la Charte. Ces informations peuvent fournir une vue d'ensemble prĂ©cieuse sur les zones difficiles d'accĂšs, aidant Ă  identifier les zones oĂč l'aide est la plus nĂ©cessaire, les infrastructures qui ont Ă©tĂ© dĂ©truites, etc.

La Charte est déclenchée par ses utilisateurs autorisés, généralement les autorités nationales de gestion des catastrophes. Pour chaque activation de la Charte, un chef de projet est désigné pour assister l'utilisateur tout au long du processus.

L'initiative «accÚs universel»

La Charte adopte le principe d'accĂšs universel, qui permet Ă  toute autoritĂ© nationale de gestion de crise de soumettre des demandes Ă  la Charte lors d'interventions en cas d'urgence. Il faut respecter la marche Ă  suivre, mais le pays touchĂ© n’est pas tenu d’ĂȘtre membre de la Charte. En adoptant le principe de l'accĂšs universel, les membres de la Charte ont encore renforcĂ© la contribution de la Charte Ă  la gestion des catastrophes dans le monde.

Bibliographie

  • Mahmood, A. (2012): Monitoring disasters with a constellation of satellites – type examples from the International Charter ‘Space and Major Disasters’. In: Geocarto International, Band 27, Nummer 2, 2012, doi:10.1080/10106049.2011.622051.
  • Martinis, S.; Twele, A.; Plank, S.; Zwenzner, H.; Danzeglocke, J.; Strunz, G.; LĂŒttenberg, H.-P. und S. Dech (2017): The International Charter ‚Space and Major Disasters‘: DLR’s Contributions to Emergency Response Worldwide. In: PFG – Journal of Photogrammetry, Remote Sensing and Geoinformation Science, Volume 85, Number 5, 2017, doi: 10.1007/s41064-017-0032-1.
  • Voigt, S.; Giulio-Tonolo, F.; Lyons, J.; Kučera, J.; Jones, B.; Schneiderhan, T.; Platzeck, G.; Kaku, K.; Hazarika, M. K.; Czaran, L.; Li, S.; Pedersen, W.; James, G. K.; Bequignon, J. und D. Guha-Sapir (2016): Global trends in satellite-based emergency mapping. In: Science, Volume 353, Issue 6296, 2016, doi: 10.1126/science.aad8728.

Références

Autres références :

Liens externes

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