Charmoille (Doubs)
Charmoille est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Charmoille | |||||
L'Ă©glise. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Sancey-Belleherbe | ||||
Maire Mandat |
Vincent Courty 2020-2026 |
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Code postal | 25380 | ||||
Code commune | 25125 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Charmoillots, Charmoillotes [1] | ||||
Population municipale |
323 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 32 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 14′ 47″ nord, 6° 40′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 460 m Max. 852 m |
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Superficie | 10,14 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Valdahon | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Ses habitants sont appelés les Charmoillots.
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Chamesey | Belleherbe | |||
Longevelle-lès-Russey | N | Vaucluse | ||
O Charmoille E | ||||
S | ||||
Bretonvillers | Rosureux |
Urbanisme
Typologie
Charmoille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,8 %), zones agricoles hétérogènes (25,3 %), prairies (24 %), zones urbanisées (3,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Charmoilles en 1316, 1584 ; Charmoille depuis 1417[9].
Histoire
Au XIVe siècle, la famille de Belvoir, par le biais de ses vassaux (les Sancey et les Provenchère) détient les droits sur les terres de Charmoille.
Au XVe siècle, le fief des Sancey passe aux frères Baumotte. Les biens de Charmoille font partie de la chevance dite plus tard "de Sauvigney". Les Baumotte en font la reprise le 4 Juillet 1545. Cette chevance est ensuite la propriété des Huot d'Ambre. Les habitants sont soit de franche condition pour ceux relevants de la seigneurie de Châtillon, soit mainmortables. En 1614, le village compte 60 habitants. Dans la deuxième partie du siècle, il n'en reste que 36 à la suite du passage des mercenaires suédois de Weimar.
Au XVIIIe siècle, les habitants de Charmoille accueillent favorablement les idées révolutionnaires, le village devient alors le siège du comité de salut public du canton de Vaucluse.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2020, la commune comptait 323 habitants[Note 2], en diminution de 3,29 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'Ă©glise Saint-Ursin.
- La chapelle Saint-Claude.
- Le belvédère de Hauteroche qui offre une belle vue sur la vallée du Dessoubre et le village de Rosureux. Son accès est facile depuis le village de Charmoille et on trouve des tables de pique-nique sur place.
- La chapelle Saint-Claude.
- Rosureux et la vallée du Dessoubre depuis le belvédère de Hauteroche.
HĂ©raldique
Blason | Inconnu. |
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Détails | Le sinople (vert) évoque les forêts et les pâturages ; le blanc rappelle également la production laitière qui découle de l'élevage.
Le chevron évoque encore une charpente stylisée, symbolisant ainsi l'exploitation du bois et les activités économiques locales liées au bâtiment; Le soleil à 12 rayons chargé d'un croissant de lune symbolise le temps qui passe et sa mesure, et donc l'industrie horlogère : douze rayons pour les douze heures du jour (soleil) comme de la nuit (lune). La lune est croissante, pour montrer la volonté de développement et de dynamisme de la commune, tout en gardant une harmonie avec l'environnement (le vert).Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- https://www.habitants.fr/doubs-25
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 2, BESANÇON, CÊTRE, .
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.