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Charles Picqué (peintre)

Charles Picqué, né à Deinze le et mort à Bruxelles le , est un artiste-peintre, lithographe et graveur belge connu pour ses œuvres de facture néo-classique et romantique. Il s'illustre dans plusieurs domaines : portrait, paysage, art sacré et peinture d'histoire.

Charles Picqué
Autoportrait (1833).
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Lieu de travail

Biographie

Charles Louis Picqué, né à Deinze en 1799, est le fils d'un maître tailleur d'habits, Philippe Picqué et de Marie-Josine Cras. Il étudie à l'Académie royale des beaux-arts de Gand en qualité d'élève de Joseph Paelinck. En 1823, il obtient le premier prix de l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles et expose la même année au salon de Gand[1]. En 1824, il propose deux œuvres au salon triennal de Bruxelles et reçoit le premier prix pour Le vieux Tobie, aveugle, bénissant son fils. En , il reçoit le grand prix de peinture au salon de Gand pour son Hébé et l'Aigle de Jupiter[2].

En 1827, il obtient une bourse d'études pour se rendre à Rome et s'y former durant trois ans. En 1830, il se rend également à Naples avant de revenir en Belgique. Il effectue également de nombreux séjours en Grande-Bretagne.

Il est essentiellement connu pour avoir réalisé un tableau représentant les membres du gouvernement provisoire belge de 1830[3].

Le [N 1], Charles Picqué épouse à Bruxelles Marie Jeanne Françoise Catherine Lubin (1807-1861). Deux enfants naissent de cette union : Camille Joseph (1834-1909) et Virginie Hélène (1836-1917). Charles Picqué devient veuf en 1861.

Charles PicquĂ© meurt, Ă  l'âge de 69 ans, le , dans sa demeure rue de l'Étuve Ă  Bruxelles[N 2].

Style

Charles Picqué demeure fidèle au néoclassicisme lorsqu'il séjourne à Rome, mais il prend des libertés dans l'application des préceptes néoclassiques en demeurant fidèle à son sens flamand de la couleur, évoquant les artistes baroques, tels Rubens et van Dyck. Outre des sujets religieux, Picqué peint également des scènes folkloriques durant sa formation à Rome[4].

Ĺ’uvres

Le gouvernement provisoire.
  • 1824 : Portrait d'un prĂŞtre, salon de Bruxelles de 1824 ;
  • 1824 : Le vieux Tobie, aveugle, bĂ©nissant son fils, premier prix au salon de Bruxelles de 1824 ;
  • 1826 : HĂ©bĂ© et l'Aigle de Jupiter ;
  • 1827 : Un saint-Bernard vient en aide Ă  une femme perdue avec un enfant malade, conservĂ© au Rijksmuseum Amsterdam ;
  • 1827 : Femme Ă  la toilette ;
  • 1830 : Portrait d'une jeune Romaine, conservĂ© au musĂ©e de Deinze et du Pays de la Lys ;
  • 1830 : Portrait de Paolina ;
  • 1830 : Le gouvernement provisoire, conservĂ© aux musĂ©es royaux des Beaux-Arts de Belgique ;
  • 1833 : La fuite en Égypte ;
  • 1833 : Autoportrait ;
  • 1835 : La SĂ©rĂ©nade ;
  • 1835 : Le Duo ;
  • 1835 : Portrait de Jean-Louis van Aelbroeck ;
  • 1836 : Portrait de ThĂ©rèse Beyaert et de sa fille ;
  • 1836 : Saint Roch guĂ©rissant les pestifĂ©rĂ©s ;
  • 1838 : Portrait de Matthias Wolverley ;
  • 1842 : Portrait de l'ingĂ©nieur Pierre Simons, conservĂ© aux musĂ©es royaux des Beaux-Arts de Belgique ;
  • 1849 : Le Songe ;
  • 1852 : La Crèche ;
  • 1863 : Portrait de LĂ©onard Beckers ;
  • 1868 : Femme sortant du bain.

Galerie

  • HĂ©bĂ© et l'Aigle de Jupiter (1826).
    Hébé et l'Aigle de Jupiter (1826).
  • Un saint-Bernard vient en aide Ă  une femme perdue avec un enfant malade (1827).
    Un saint-Bernard vient en aide Ă  une femme perdue avec un enfant malade (1827).
  • Portrait de LĂ©onard Beckers (1863).
    Portrait de LĂ©onard Beckers (1863).
  • Portrait de Cordelie de Meulemeester.
    Portrait de Cordelie de Meulemeester.

Notes et références

Notes

  1. Son acte de mariage, rédigé en français le décrit comme « peintre d'histoire » et précise qu'il est né à Deinze le 2 messidor de l'an VII, soit le (acte n° 334 de l'année 1833).
  2. Son acte de dĂ©cès, rĂ©digĂ© en français le , prĂ©cise qu'il est mort le , Ă  cinq heures de l'après-midi, rue de l'Étuve, 78 et le dĂ©signe comme « artiste peintre ». Les dĂ©clarants sont : 1) Camille PicquĂ©, 34 ans, sous-chef de section Ă  la bibliothèque royale Ă  Bruxelles, fils du dĂ©funt et 2) Charles Verrassel, 62 ans, papetier Ă  Bruxelles (acte n° 2046 de l'annĂ©e 1869).

Références

  1. Direction de l'Académie de Gand, Exposition des productions d'artistes vivans ouverte le 4 août 1823 dans la ville de Gand, Gand, F. De Goesin-Verhaeghe, , 56 p. (lire en ligne), p. 36.
  2. Prosper Claeys, Les expositions d'art à Gand 1792-1892, Gand, Société royale pour l'encouragement des Beaux-Arts, , 130 p. (lire en ligne), p. 56.
  3. Marc Eemans, L'art moderne en Belgique, Meddens, , 204 p. (ISBN 978-2-87013-002-5), p. 13.
  4. Joost De Geest, 500 chefs-d'Ĺ“uvre de l'art belge, Bruxelles, Lannoo, , 510 p. (ISBN 978-2-87386-470-5), p. 330.

Liens externes

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