Charles Gombault
Charles Gombault, de son vrai nom Charles Weiskopf[1], né le 25 août 1907 à Paris et mort le 19 septembre 1983 à Paris[2], est un journaliste, patron de presse et écrivain français. Après avoir collaboré au journal Défense de la France, il a été directeur, de 1961 à 1970, du quotidien généraliste France-Soir[3]. Pendant plusieurs années, Charles Gombault a été l'un des bras droits de Pierre Lazareff, le fondateur de France-Soir.
| Naissance | |
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| Décès |
(Ă 76 ans) 10e arrondissement de Paris |
| Nom de naissance |
Charles Henri Weiskopf |
| Nationalité | |
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| Père | |
| Conjoints |
Simone Renant (Ă partir de ) Primrose Bordier (Ă partir de ) |
| A travaillé pour |
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Biographie
Famille
Charles Gombault est le fils de Joseph Weiskopf, qui choisit de prendre le nom de Georges Gombault pour patronyme, et qui devint par la suite celui de toute sa famille[4]. Ce dernier, fils d'un rabbin, qui fut notamment directeur de l'École préparatoire rabbinique de Colmar, a été l'un des fondateurs de la Ligue des droits de l'Homme en 1898.
Membre de la SFIO dès sa création en 1905, proche de Jean Jaurès et de Léon Blum, Joseph Gombault a exercé la profession de journaliste, en collaborant notamment pour L'Aurore, L'Homme libre, L'Œuvre, le Quotidien, et participa notamment à la création de La Lumière.
En 1940, après la défaite militaire de la France, Joseph et Charles Gombault quittent Paris et se rendent à Londres le 27 juin où ils vont fonder, avec Pierre Comert, le quotidien France où la rédaction en chef est exercée par Joseph. Cette entreprise leur valut d'être déchus de la nationalité française par le régime de Vichy le 1er septembre 1942.
Carrière de journaliste
En 1982, soit un an avant sa mort, il publie chez Gallimard un ouvrage intitulé Un Journal, une aventure, qui revient sur son parcours de journaliste, son expérience au sein de la rédaction de France-Soir, et livre son analyse et ses perspectives sur le monde du journalisme et des médias[5]. Dans le cadre de la promotion de son ouvrage, il participe notamment le 24 septembre 1982 à l'émission Apostrophes animé par Bernard Pivot, aux côtés d'Olivier Todd, Vladimir Volkoff et Gilbert Toulouse[6].
Vie privée
Charles Gombault s'est marié en 1966 à la styliste et designeuse Primrose Bordier[7]. Il a été marié à Simone Renant, qu'il a épousée en 1933, avant de divorcer.
Références
- Olivier WEBER, Dictionnaire amoureux de Joseph Kessel, Place des Ă©diteurs, (ISBN 978-2-259-27781-5, lire en ligne)
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Serge JULY, Dictionnaire amoureux du journalisme, Place des Ă©diteurs, , 624 p. (ISBN 978-2-259-22966-1, lire en ligne)
- « GOMBAULT Georges [WEISKOPF Joseph] - Maitron », sur maitron.fr (consulté le )
- Charles Gombault, Un Journal, une aventure : des relations avec le pouvoir ici et ailleurs, Gallimard, (ISBN 978-2-07-020973-6, lire en ligne)
- « Information et désinformation », sur madelen.ina.fr (consulté le )
- Ivan LEVAĂŹ, Une minute pour conclure, Cherche Midi, , 165 p. (ISBN 978-2-7491-5081-9, lire en ligne)
Un hôtel particulier d'Auteuil revu et corrigé en 1967 ("L'Œil du décorateur - Les plus belles demeures d'Europe,...etc" (tome II) Julliard, 1968, pp 114 à 117, ill. - sur l'appartement Gombault-Bordier aménagé par les décorateurs Isabelle Hebey et Michel de Potesdad)