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Charles Duncombe (2e comte de Feversham)

Charles William Reginald Duncombe, 2e comte de Feversham, né le et mort à Flers le [1] - [2], est un soldat et homme politique britannique.

Charles Duncombe
(Lord Feversham)
Illustration.
Fonctions
Député à la Chambre des communes du Royaume-Uni
–
Circonscription Thirsk-et-Malton
Prédécesseur John Lawson (1er baronnet)
Successeur Edmund Turton
Pair héréditaire à la Chambre des lords
–
Prédécesseur William Duncombe (1er comte de Feversham)
Successeur Charles Duncombe (3e comte)
Biographie
Date de naissance
Date de décès
Lieu de décès Flers
Nature du décès mort au combat
Nationalité britannique
Parti politique Parti conservateur

Biographie

Charles Duncombe est le fils de William Duncombe, député conservateur à la Chambre des communes, et le petit-fils de William Duncombe, député conservateur puis fait 1er comte de Feversham à la Chambre des lords en 1868. Le père et le grand-père du 1er comte étaient également députés conservateurs. La mère de Charles Duncombe, Lady Muriel, est la fille du 19e comte de Shrewsbury. Le garçon est éduqué au collège d'Eton, comme bon nombre des fils de l'aristocratie, puis obtient en 1901 un diplôme de Bachelor of Arts au collège Christ Church de l'université d'Oxford, suivi d'une Maîtrise des arts. De 1902 à 1905 il est secrétaire privé de William Palmer, 2e comte de Selborne, premier Lord de l'Amirauté (ministre de la Marine) dans le gouvernement conservateur du marquis de Salisbury[3] - [4].

Il rejoint le rĂ©giment de cavalerie des Yorkshire Hussars en 1898, et y demeure tout en entamant une carrière politique[3]. Sous l'Ă©tiquette lui aussi du Parti conservateur, il est Ă©lu dĂ©putĂ© de la circonscription de Thirsk-et-Malton Ă  la Chambre des communes aux Ă©lections lĂ©gislatives de 1906. Il est rĂ©Ă©lu aux Ă©lections de janvier 1910, et conserve Ă©galement son siège aux Ă©lections anticipĂ©es en dĂ©cembre de cette mĂŞme annĂ©e[4] - [5]. « Très bon orateur Â» et très au fait des questions agricoles, c'est un dĂ©putĂ© actif, dĂ©fendant ce qu'il perçoit comme Ă©tant les intĂ©rĂŞts du monde rural et posant de nombreuses questions aux ministres du gouvernement libĂ©ral du Premier ministre Herbert Asquith. Il s'oppose Ă  l'idĂ©e du droit de vote des femmes, et Ă  l'introduction en 1911 d'un salaire pour les parlementaires, mesure qui vise Ă  faciliter l'entrĂ©e au Parlement de reprĂ©sentants de la classe ouvrière[3].

Ă€ l'entame de la Première Guerre mondiale, il est dĂ©ployĂ© avec les Yorkshire Hussars Ă  Ypres. Son père Ă©tant mort jeune, il hĂ©rite du titre de comte de Feversham Ă  la mort de son grand-père en janvier 1915. DĂ©sormais pair hĂ©rĂ©ditaire Ă  la Chambre des lords, il doit renoncer Ă  son siège Ă  la Chambre des communes. De retour un temps en Angleterre pour assumer ses nouvelles responsabilitĂ©s de comte, il est chargĂ© de former un « bataillon de fermiers Â» du nord du pays. Ce bataillon, entraĂ®nĂ© au combat dans les jardins de son manoir Ă  Duncombe Park, est placĂ© sous son commandement et devient le 21e bataillon du rĂ©giment d'infanterie le Corps royal des fusiliers du Roi. Promu lieutenant-colonel, Charles Duncombe est tuĂ©, atteint d'une balle Ă  la tĂŞte, Ă  la bataille de Flers-Courcelette en septembre 1916. Son corps n'est retrouvĂ© et identifiĂ© que plusieurs semaines après sa mort, et il est inhumĂ© initialement dans un champ, aux cĂ´tĂ©s de son lĂ©vrier Ă©cossais, qu'il avait emmenĂ© dans les tranchĂ©es et qui y est mort Ă©galement. Après la Seconde Guerre mondiale, sa dĂ©pouille est dĂ©placĂ©e et enterrĂ©e au cimetière militaire britannique de Flers, dans la Somme[2] - [3] - [6]. Il est l'un des quarante-trois parlementaires britanniques morts durant la Guerre et commĂ©morĂ©s par un mĂ©morial Ă  Westminster Hall, dans l'enceinte du palais de Westminster oĂą siège le Parlement[7].

Il laisse trois enfants : une fille (l'aînée) et deux fils. C'est son fils Charles, âgé de dix ans, qui devient le 3e (et dernier) comte de Feversham et fera par la suite carrière comme pair conservateur à la Chambre des lords[1] - [2] - [3].

Références

Liens externes

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