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Charles Chassé

Charles Chassé, né le à Quimper, mort le à Neuilly-sur-Seine, écrivain et biographe français.

Charles Chassé
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  82 ans)
Neuilly-sur-Seine
SĂ©pulture
Nom de naissance
Charles Constant Chassé
Pseudonyme
Jean Guibal
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions
Archives conservées par

Biographie

Né d'un père professeur de collège, il fait ses études à Vannes, puis à Rennes et enfin à la Sorbonne. Comme beaucoup d'écrivains, il débute dans la littérature et la poésie. Il publie ses premiers sonnets en 1906 dans l'Hermine de Bretagne. Reçu à l'agrégation d'anglais en 1910, il enseigne à Nimes puis à Avignon où il se marie avec une jeune fille de Bollène. Nommé à Brest en 1911, il s'intéresse à Mallarmé et Mistral.

Mobilisé en 1914 au 19e RI, il sera fait prisonnier à Cassel en Allemagne de mai 1918 à janvier 1919. Après la guerre, il enseignera à l'École navale, puis au lycée Pasteur de Neuilly.

De 1928 à 1932, il représente l'université de New York auprès de la Sorbonne et de l'École du Louvre comme secrétaire général de la "Paris School of New York University". Il prend sa retraite de professeur en 1943.

Que ce soit en tant qu'écrivain, journaliste ou critique, il a énormément écrit. Il était curieux de tout et de l'inhabituel et du mystérieux en particulier : l'argot, les amours de Napoléon, les religions, l'humour, la sorcellerie, l'affaire Seznec, l'Ankou, etc. En plus de grandes études littéraires qui lui ont pris des années de travail, il a publié des ouvrages sur certains de ces sujets. En un mot, on peut le considérer comme un humaniste du XXe siècle.

On lui doit notamment :

  • NapolĂ©on par les Ă©crivains, Paris, Hachette, 1921 ;
  • Sous le masque d'Alfred Jarry, les sources d'Ubu-Roi, Paris, Floury, 1922 ;
  • Gauguin et son temps, Paris, Bibliothèque des Arts, 1963.

L’Académie française lui décerne le prix Langlois en 1944 pour sa traduction du Parfait Pêcheur à la ligne de Izaac Walton.

Il a collaboré à plusieurs journaux tels que le Figaro, la Dépêche de Brest, le Télégramme, l'Est républicain et écrit dans de nombreuses revues dont Historia, le Figaro littéraire, la Revue des Deux Mondes, Connaissance des Arts, etc.

Ă€ sa mort, en 1965, il a lĂ©guĂ© aux Archives dĂ©partementales du Finistère tous les documents qu'il avait amassĂ© au cours de sa vie de fureteur : lettres, coupures de journaux, numĂ©ros de revues, notes manuscrites, etc. Ces dossiers reprĂ©sentent pas moins de 26 mètres linĂ©aires.

Il est inhumé au cimetière nouveau de Neuilly-sur-Seine (division 15)[4].

Postérité

En Bretagne, au moins quatre rues portent son nom[Note 1].

Pour approfondir

Bibliographie

  • Les Noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, Coop Breizh et Institut culturel de Bretagne, 1997, p. 83.
  • RĂ©pertoire numĂ©rique de la sous-sĂ©rie 97J des Archives DĂ©partementales du Finistère - Fonds Charles ChassĂ©, Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique du Finistère, 1968.

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. D'après Les Noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, 1997.

Références

Liens externes

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