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Charles Boulanger de Boisfrémont

Charles-Pompée Le Boulanger de Boisfrémont, né à Rouen le et mort le à Paris, est un peintre français.

Charles Boulanger de Boisfrémont
Portrait gravé par Pierre-Roch Vigneron.
Naissance
Décès
(Ă  64 ans)
Paris
Période d'activité
Nationalité
Activité
Maîtres
Lieux de travail
signature de Charles Boulanger de Boisfrémont
Signature de Boulanger de Boisfrémont.

Biographie

Fils d’un conseiller au Parlement de Normandie, BoisfrĂ©mont fut, depuis sa jeunesse, attirĂ© par les beaux-arts, mais ses parents, imbu de leur rang, tentèrent tout pour s’opposer Ă  ce penchant en l’envoyant, Ă  14 ans, en 1787, chez les pages de la grande Ă©curie du roi[1]. Son aptitude aux exercices du corps, spĂ©cialement dans l’art de monter Ă  cheval, le fit remarquer de Louis XVI, et son premier service fut de l’accompagner Ă  l’ouverture des États gĂ©nĂ©raux de 1789[1]. NommĂ© premier page pour l’annĂ©e suivante, il Ă©tait de service au château, lors de la JournĂ©e du 10 aoĂ»t 1792 qui vit la constitution de la commune insurrectionnelle Ă  Paris, la prise des Tuileries, le massacre des gardes suisses Ă  Paris et la suspension de Louis XVI[1]. RestĂ© un des derniers dans les appartements après le massacre, il ne dut son salut qu’en se jetant par une des fenĂŞtres sur la terrasse, oĂą les Suisses dĂ©fendaient encore chèrement leur vie[1]. Les barrières Ă©tant fermĂ©es, il lui Ă©tait difficile de s’évader et il resta cinq jours dans Paris, dĂ©guisĂ© en Marseillais avant de parvenir Ă  regagner Rouen, oĂą les parlements n’existaient plus, son père Ă©tait en fuite, son nom le rendait suspect et il se trouvait sans la moindre ressource[1].

Pendant quelques mois, il suivit, comme élève, les visites de l’Hôtel-Dieu dans l’intention de s’embarquer comme chirurgien sur quelque bâtiment, mais se lassa bientôt de cette carrière[1]. Seule l’anatomie, où il acquit des notions qui devaient lui être d’une grande utilité par la suite, l’intéressait[1]. Désormais libre suivre son gout pour les arts, il alla trouver le directeur de l’école de dessin, Descamps, qui l’accueillit avec bienveillance, lui fournit un galetas dans les greniers même de l’école et lui donna ses premières leçons[2]. Il étudia avec ardeur pendant guère plus de douze mois, après quoi la Terreur étant parvenue à son comble, il lui devint impossible de se soustraire aux recherches que l’on faisait de tous ceux qui avaient servi le roi[1]. Il ne trouva de voie de salut qu’en profitant d’une escadre envoyée en Amérique pour se faire accepter comme matelot[1]. Peu de jours après, seize jeunes gens de famille, dans la même position que lui, furent découverts dans les escadres où ils étaient cachés, et guillotinés[1].

Embarqué comme novice matelot, le , sur le vaisseau la République, son escadre mouilla dans la baie de Chesapeake, où avait eu lieu la célèbre bataille navale décisive dans la Guerre d’indépendance des États-Unis[1]. Son espoir était de s’échapper en se jetant sur le premier rivage où il aborderait[1]. Les soupçons dont il était l’objet lui valurent de mauvais traitements de la part de l’équipage[1]. La surveillance dont il était l’objet rendait plus difficile l’exécution de son projet, mais la veille du jour où l’escadre devait retourner en France, étant de quart, la nuit, par une mauvaise mer, il se jeta à l’eau et alla s’accrocher à une barque de pêcheur que le hasard avait amenée à quelques toises du bâtiment, et gagna ainsi la terre[1]. Il s’enfonça dans les bois et grâce aux secours des Amérindiens, il parvint exténué de faim et de fatigues, après plusieurs jours de marche, à Norfolk en Virginie, où un cordonnier français, déserteur du corps de la Fayette, lui donna des secours et lui facilita les moyens de gagner New York[1].

Vue de la baie de Chesapeake Ă  Anchor of Hope.

Parvenu à New York, il y fit la rencontre d’un pauvre maitre de langue française, qui lui offrit quelques vieux morceaux d’étoffe dont il se confectionna un habit[1]. Étranger à la langue du pays, éprouvant des difficultés pour subvenir à ses besoins, il débuta comme porte-faix sur le port, avant de devenir journalier[1]. Il essaya successivement de plusieurs professions mécaniques[3]. Accepté comme apprenti chez un peintre-vernisseur de voitures, il y prit quelques notions des couleurs et, avec les pinceaux et les grossières substances qui étaient à sa disposition, il se mit à peindre[1]. Il commença par sa propre image, réfléchie dans une glace. Satisfait de son coup d’essai, il se mit à faire des portraits non sans avoir à vaincre de grandes difficultés, devant tout créer, tout imaginer, écrasant des noix pour faire de l’huile, préparant ses toiles en se servant pour les tendre du bois de son lit, faisant lui-même les couleurs[1]. C’est au moyen de cette industrie que, sans préceptes, sans guides, sans modèles, il parvint à une certaine réputation. En parcourant les petites villes des États-Unis, il ne tarda pas à connaitre l’aisance et à amasser une petite fortune[1]. Il prit le nom italien de Ricardi, et il fut chargé pour le musée de New York d’achever quatre-vingts portraits des personnages célèbres de la révolution d’Amérique, que la mort du peintre Peale avait laissés, à l’état d’ébauche[1].

BoisfrĂ©mont se sentait nĂ©anmoins appelĂ© Ă  un genre de peinture plus Ă©levĂ© que celui qu’il exerçait. Ayant toujours rĂŞvĂ© de l’Italie, avec ses musĂ©es et ses antiques, oĂą il pourrait se former Ă  l’école des grands maitres, il rĂ©solut d’entreprendre le voyage et s’embarqua, muni d’une somme de 50 000 francs, pour lui permettre de travailler avec sĂ©curitĂ©[1]. Malheureusement, Ă  hauteur de Gibraltar, le vaisseau oĂą il faisait voile fut attaquĂ© par des pirates algĂ©riens, pillĂ© et ses passagers ainsi que l’équipage conduits prisonniers sur la cĂ´te d’Afrique. Après une longue suite de misères et de mauvais traitements, il dut Ă  sa nationalitĂ©, qui commençait Ă  se rendre redoutable, de voir adoucir sa captivitĂ©[1]. Il obtint mĂŞme d’être dĂ©posĂ© en Italie. RenvoyĂ© sur un bâtiment barbaresque faisant voile pour GĂŞnes, il y arriva le premier jour de la rĂ©volution. Au bout d’une longue quarantaine, dans un lazaret, rendu Ă  la libertĂ©, il touchait l’Italie[1].

De compagnie avec un sculpteur milanais, du nom de Canolle, pauvre comme lui, il fit à pied, le chemin de Rome. Là encore, la mort du général Duphot, tué sur la porte même de l’ambassadeur de France par des soldats du pape au moment où il tentait d'apaiser une émeute occasionnée par une fête célébrée par les Républicains français, amena la prise de Rome peu de jours après par les Français[1]. Dès lors, impossible d’étudier ou de travailler. Pendant dix-huit mois, couchant sous le portique, à moitié nu, il vécut avec les lazarrone, se nourrissant de châtaignes ou de pain de munition qu’il obtenait avec une extrême difficulté[1]. Comme un décret du gouvernement français ordonnait au commandant de la place de faire fusiller tout émigré, il fut conduit, en vertu de cette mesure, devant le général Gouvion-Saint-Cyr, commandant de la place[1]. Ce protecteur des arts le protégea et lui accorda la vie et la liberté, en lui recommandant d’en user avec la plus grande réserve[4].

Vers 1799, l’horizon s’éclaircit et il put enfin retourner sans crainte à ses études. Parmi les quelques étrangers qui recommençaient à fréquenter l’Italie, lord Bristol, amateur passionné des beaux-arts, charmé de son talent, le chargea de faire plusieurs copies des plus beaux ouvrages de Rome, ce qui le tira de l’extrême indigence où il se trouvait encore[1]. Dans ses études, il se sentait surtout attiré vers les productions de Raphaël, du Titien, de Corrège qu’il parvint à les reproduire avec une rare perfection[1]. Un marchand d’antiquités, ayant vu de ses copies, lui en commanda un grand nombre qu’il vendit comme des originaux[5]. Dès lors, aidé des conseils de l’antiquaire qui exploitait son talent, il devint fort habile dans l’art de restaurer les tableaux ; il y acquit des connaissances, imagina des procédés dont il devait faire bon usage au château de Versailles[1].

Ruines romaines où vécut Boisfrémont.

Le régime de la Terreur terminee et le premier consul, ayant permis aux émigrés de rentrer, Boisfrémont éprouva le désir de revoir son pays. Sa voiture était arrêtée pour le lendemain, lorsqu’une dernière visite au palais des Thermes faillit lui couter la vie où il fut reconnu pour Français par une bande de Napolitains, alors maitresse de Rome. Assailli et laissé comme mort sur la place, il ne dut son salut qu’à quelques officiers qui, voyant qu’il respirait encore, lui firent donner les secours dont il avait besoin[1]. Après trois mois passés à se remettre, prit le chemin de la France, où il trouva sa famille sortant des prisons, son père mourant agonisant par suite des privations qu’il avait endurées, et une mère qui refusa de le reconnaitre, tant les années et la mauvaise fortune avaient altéré sa constitution et défiguré ses traits[1].

Lorsque BoisfrĂ©mont monta Ă  Paris, il trouva David et l’école nĂ©o-classique rĂ©gnant sans partage[1]. En 1803, il exposait la Mort d’Abel, le premier tableau qu’il eut fait de sa vie, de grandeur naturelle, dont le sujet Ă©tait. Cet essai fit sensation, et l’accueil qu’il reçut lui fit naitre le dĂ©sir de s’essayer de nouveau[1]. La passion pour l’antique qui chez lui s’était dĂ©veloppĂ©e en Italie, lui inspira l’envie de s’adonner Ă  la sculpture pour laquelle il avait des dispositions[1]. Après avoir travaillĂ© pendant quelques annĂ©es avec Antoine-Denis Chaudet, dont il devint l’élève et l’ami, il revint Ă  la peinture, sa santĂ© Ă©branlĂ©e ne lui permettant pas de se livrer longtemps Ă  ce genre de travail[1]. Au salon de 1806, il exposa les Reproches d’Hector, tableau qui lui valut une mĂ©daille d’or de 500 francs, succès qui lui valut des envieux[1]. Alors qu’il prĂ©parait un OrphĂ©e aux Enfers pour l’exposition de 1808, on chargea une femme de traiter le mĂŞme sujet[6]. NapolĂ©on Ă©tant venu, cette annĂ©e-lĂ  visiter le salon et distribuer des rĂ©compenses, il jugea digne de la croix la Vengeance poursuivant le Crime de Pierre-Paul Prud'hon et la mĂ©daille d’or de 1 000 francs initialement destinĂ©e Ă  ce peintre fut alors accordĂ©e Ă  BoisfrĂ©mont[1].

Boisfrémont désirait peindre quelque trait de la vie de l’Empereur, ses amis, Vivant Denon, entre autres, l’en dissuadaient. Il choisit le moment où l’Empereur ému dit à la princesse de bruler la lettre qui atteste de la trahison de son mari comme sujet de la Clémence envers la princesse Hatzfeld qu’il exposa, en 1810[1]. Le succès fut tel que la croix lui fut promise et le tableau acquis par le gouvernement pour être reproduit en tapisserie aux Gobelins[7]. En 1812, il exposa Virgile lisant l’Énéide à Auguste, grande composition achetée par le ministère de l’intérieur[1]. À dater de cette époque, on le retrouve dans bon nombre de portraits, de tableaux de chevalet, dont la Colombe chérie, le Déshabillé, la Chasteté de Joseph ou de portraits, comme celui du duc de Bourbon, de madame Sommariva, de la maréchale Gouvion-Saint-Cyr, et un tableau de famille réunissant onze personnes[1]. Il exécuta également deux compositions pour Gian Battista Sommariva : Vénus déposant Ascagne sur le mont Ida et Psyché asphyxiée par la boite de Pandore, réveillée par une blessure de l’Amour. Ces deux productions ont été gravées par Micon[1]. En 1814, il exposa un plafond de grande dimension, l’Éducation de Jupiter par les nymphes du mont Ida, pour le pavillon de Marsan, réservé aux enfants de France[1].

En 1815, Louis XVIII songeait à faire restaurer le château de Versailles ; les œuvres de Lebrun et de Véronèse étaient dans un tel état de dégradation qu’on était sur le point de les détruire. Désespérant d’en venir à bout, les artistes chargés du travail s’adressèrent à Boisfrémont qui, grâce aux ingénieux procédés qu’il avait imaginés, sauva ces peintures de la destruction et les remit en état[8]. Il a ainsi repeint en entier le plafond de Véronèse qui orne la chambre à coucher de Louis XIV[1]. Il travailla, de plus, lui-même au salon de Vénus, à la chambre à coucher de Louis XIV et aux appartements de la reine. En 1819, il fit, pour une commande du ministère pour la ville de Toulouse, un tableau représentant Ulysse se présentant chez lui sous les habits d’un mendiant[1].

Ami de Prud'hon, avec qui il avait beaucoup de points communs, il l’accueillit, dans ses derniers jours, dans son atelier et compléta le tableau Andromaque et Astyanax, laissé inachevé par sa mort[9]. Sous la Restauration, il fut méconnu, dénigré, complètement oublié et aucune commande, aucun grand travail ne lui fut confié. Il refusa de solliciter et pendant les quatorze dernières années de sa vie, ne mit rien au salon à Paris[1]. Après la révolution de juillet, il éprouva le désir de se rapprocher d’une sœur qu’il avait à Rouen et prit, dès lors, l’habitude de passer les étés à Caumont[1]. Il prit également une part active aux expositions municipales de Rouen créées en 1832[1]. À la mort de Boieldieu, il fit don, en 1835, à l’Académie de Rouen de Boieldieu composant la Dame Blanche. Voulant connaitre l’effet de son œuvre, il introduisit dans son atelier la veuve et les enfants de Boieldieu. Ceux-ci restèrent muets tandis que la veuve lui dit en sanglotant : « Comment, Monsieur, avez-vous pu faire si ressemblant, après sa mort, celui qu’on a toujours si mal peint durant sa vie[1] ? » Après ce tableau, il n’exposa plus qu’une Dame lisant une lettre, au salon de Rouen, en 1836[1]. Une année s’était à peine écoulée, depuis qu’il avait pris sa retraite, lorsqu’il fut pris d’une fièvre délirante qui l’enleva le troisième jour[1]. Il avait deux enfants, un fils, élève de l’École polytechnique, officier d’artillerie, et une fille, douée des mêmes dispositions que son père pour la peinture[1]. Le musée de Rouen possède deux tableaux de lui, la Samaritaine et la Mort de Cléopâtre, offerts par leur auteur, l’un en 1822, et l’autre en 1828[1].

Ĺ’uvres

  • La Mort d’Abel, 1803 ;
  • La ClĂ©mence de NapolĂ©on envers la princesse de Hartzfeld, musĂ©e de Versailles, 1810 ;
  • La Colombe chĂ©rie ;
  • JĂ©sus et la Samaritaine, 1822, Rouen, musĂ©e des beaux-arts ;
  • La Mort de ClĂ©opâtre, 1824, Rouen, musĂ©e des beaux-arts ;
  • Le DĂ©shabillĂ© ;
  • Les reproches d’Hector Ă  Pâris, 1806, (mĂ©daille d'or) ;
  • Louis-Henri-Joseph de Bourbon, prince de CondĂ© (1756-1830), Versailles, musĂ©e national du château et des Trianons ;
  • Descente d'OrphĂ©e aux enfers, 1808, Château de Maisons-Laffitte ;
  • Ulysse sous la forme d’un mendiant, 1817, Toulouse, musĂ©e des Augustins ;
  • PsychĂ© asphyxiĂ©e par la boite de Pandore, rĂ©veillĂ©e par une blessure de l’Amour ;
  • VĂ©nus dĂ©posant Ascagne sur le Mont Ida ;
  • Éducation de Jupiter sur le Mont Ida (plafond du pavillon de Marsan) ;
  • Boieldieu composant la Dame Blanche, 1835 ;
  • Dame lisant une lettre, 1836.

Notes et références

  1. Clément-Eugène Hellis, Notice historique et critique sur M. Leboulanger de Boisfrémont, peintre d’histoire, membre de l’Académie de Rouen, Rouen, Émile Périaux, , 46 p. (lire en ligne).
  2. Conservant une vive reconnaissance pour Descamps, toute sa vie, Boisfrémont prit souvent plaisir à lui adresser ses productions.
  3. Il était d’une aptitude rare pour les arts mécaniques ; parmi les objets qu’il exécuta, un piano fait en entier de sa main. Au lieu d’être sur le même plan que le clavier, le sommier, la table d’harmonie et les cordes étaient placés verticalement, figurant une harpe élégante, devant laquelle était placé le clavier ; cette disposition, nouvelle alors, car les pianos droits n’étaient pas encore usités en France, ne nuisait en rien à la qualité des sons, qui étaient d’une douceur et d’une netteté sans égale. Sébastien Érard, qui le vit, en fut ravi et eut l’idée d’en faire confectionner de semblables ; ce qu’il eut exécuté si la mort ne l’avait surpris.
  4. Trente ans plus, le peintre le retrouva, ministre et maréchal de France, habitant la même rue que lui à Paris.
  5. Hellis affirme qu’il en existe plusieurs dans les principales villes de l’Europe, et, que dans un voyage qu’il fit en Angleterre, en 1855, il reconnut dans la galerie de Sa Majesté britannique un Corrège de sa façon. op. cit., p. 12.
  6. Hellis assure que le chef de l’école y mit même la main. op. cit., p. 15.
  7. Ce tableau fait actuellement partie du musée de Versailles : ce même sujet, exécuté en petit, valut à son auteur une médaille d’or, décernée par le conseil municipal de Rouen, lors de l’exposition de 1834.
  8. Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t. 1, Rouen, Ch. Delagrave, , p. 322.
  9. (en) « Andromache and Astyanax » (consulté le ).

Sources

  • ClĂ©ment-Eugène Hellis, Notice historique et critique sur M. Leboulanger de BoisfrĂ©mont, peintre d’histoire, membre de l’AcadĂ©mie de Rouen, Rouen, Émile PĂ©riaux, , 46 p. (lire en ligne).

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