Charles Belprey
Charles Belprey, né le à Lunéville (Meurthe), mort le à Avranches (Manche), est un colonel français de la Révolution et de l’Empire.
Charles Belprey | ||
Naissance | Lunéville (Meurthe) |
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Décès | (à 83 ans) Avranches (Manche) |
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Origine | France | |
Arme | GĂ©nie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1759 – 1810 | |
Distinctions | Officier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , en qualité de garde du corps du roi de Pologne, et il est breveté lieutenant de cavalerie le , avant de passer avec son grade, le 24 du même mois, dans le régiment d'Angoumois.
Fin 1762, il embarque à Bordeaux, sur le vaisseau « Bien-Acquis », où il est fait prisonnier par les Anglais, et conduit à la Barbade. De retour en France, il obtient le , son admission dans une compagnie de gardes du corps du roi.
Le , il entre à l’école du génie, comme lieutenant en second, et il en sort le , avec le titre d’ingénieur ordinaire (lieutenant en premier). Il reçoit le , son brevet de capitaine, et il est fait chevalier de Saint-Louis le .
Après la campagne de 1792, effectuée à l’armée du Centre, il passe chef de bataillon le . Affecté à l’armée du Nord sous les ordres des généraux Dumouriez et Dampierre, il est suspendu de ses fonctions le 12 mai 1793, par le représentant du peuple Bellegarde, alors qu’il était en train de mettre en état de défense la place du Quesnoy. Conduit immédiatement dans les prisons de Ham, le représentant en mission Dumont, le fait transférer à Amiens. Ayant protesté énergiquement contre cette arrestation illégale et imméritée, il est libéré par décision du comité de salut public le .
Remis en activité à l’armée du Nord, il est chargé en janvier et février 1795, d’arrêter et de paralyser l’effet de l’inondation produite dans les communes des environs de Bréda, par les débordements de la Mark. Ayant pleinement réussi sa mission, il reçoit les félicitations des États généraux hollandais, et du commandant en chef de l’armée du Nord.
Il est nommé chef de brigade et directeur des fortifications à Anvers le , sur la demande du général Pichegru, et le , il passe à la direction de Cherbourg. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .
Membre du collège électoral de la Manche en 1805, il est attaché pendant quelque temps, au comité des fortifications, en conservant ses fonctions à Cherbourg. Le , il demande sa mise à la retraite, qu’il obtient le 14 septembre suivant.
Il meurt le , Ă Avranches.
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 23.
- « Cote LH/175/7 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Edmond Thin, Cherbourg, bastion maritime du Cotentin : histoire, témoignage et documents, CinémAction-Corlet,, , p. 144.
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne), p. 88
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 312.