Charles Anatole LĂ©ger
Charles Anatole Léger, né le (18 vendémiaire de l'an XII) à Paris et mort le à Pointe-à -Pitre, est un notaire français (de 1826 à 1857). Il fut maire de Pointe-à -Pitre et président du conseil général de Guadeloupe.
Charles Anatole LĂ©ger | |
Fonctions | |
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Maire de Pointe-Ă -Pitre | |
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Président du conseil général de la Guadeloupe | |
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Biographie | |
Date de naissance | (18 vendémiaire de l'an XII) |
Lieu de naissance | Paris |
Date de décès | |
Lieu de décès | Pointe-à -Pitre |
Nationalité | Française |
Profession | Notaire |
Biographie
Né à Paris le (18 vendémiaire de l'an XII)[1] - [2], il est le premier fils du premier Leger arrivé en Guadeloupe en 1815 (Prosper, notaire).
Il fut conseiller municipal de Pointe-à -Pitre à partir de 1839, deuxième adjoint à partir de décembre 1840, et devient premier adjoint au maire de la ville (Ernest Champy), le , quand survint le tremblement de terre et l'incendie du 8 février 1843. Il a acquis en ces circonstances tragiques, comme le gouverneur Jean-Baptiste-Marie-Augustin Gourbeyre, le statut d'homme providentiel. Il a constaté et enregistré les nombreux décès dus à la catastrophe puis dirigé l'équipe qui a reconstitué les archives de l'état civil qui avaient été détruites. La croix de chevalier de la Légion d'honneur récompensa son action dès le [3].
Il n'exerce plus de mandat municipal sous la Deuxième République mais est alors conseiller colonial. Sous le Second Empire, il redevient conseiller municipal de Pointe-à -Pitre (en 1854) et est nommé maire de la ville de 1859 à 1861[4]. Président du conseil général en 1859, il le reste après la chute de l'Empire (jusqu'en octobre 1875).
Fait officier dans l'ordre de la LĂ©gion d'honneur en janvier 1877[5], il meurt dans sa ville le .
HĂ©ritage
Il a créé à Pointe-à -Pitre une crèche pour faciliter le travail des mères (la crèche Sainte-Anathilde), du nom de sa fille décédée, et une rue porte son nom encore aujourd'hui. C'est lui qui a fondé la bonne réputation des Leger en Guadeloupe, tous des notables, dont plusieurs notaires et avoués (ainsi son neveu, Amédée Leger, le père de Saint-John Perse) mais aussi un médecin, un pharmacien, un directeur de journal, etc.
En 1871, alors que Charles Anatole est au sommet de sa carrière politique, c'est son fils, Alcide Adolphe Louis Léger (Pointe-à -Pitre, 2 janvier 1831-Paris, 8 mai 1892), qui est maire de la ville. Ce dernier eut à gérer les conséquences de l'incendie qui détruisit partiellement la ville. C'est sous sa mandature que l'eau fut amenée à Pointe-à -Pitre (inauguration de la fontaine de la place du marché). Alcide Adolphe Louis Léger repose avec son frère, Jules Emmanuel Léger (Pointe-à -Pitre, 9 février 1843-Paris, 27 novembre 1895) au cimetière du Père-Lachaise, division 3.
Sources
- Ascendance antillaise de Saint-John Perse (1887-1975), de Bernadette et Philippe Rossignol, Paris, Centre de Généalogie et d'Histoire des Isles d'Amérique, .
Notes et références
- LĂ©ger (1791)-LĂ©ger (1806) - Naissances V3E/N 1381, page 37/51
- 10/10/1803 Ă 11/10/1803, Naissances 5Mi1 123, page 17/34
- « Cote LH/1557/28 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Liste des maires de Pointe-Ă -Pitre sur le site de la ville
- « Cote LH/1557/29 », base Léonore, ministère français de la Culture