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Charles-Arthur Maitrot

Charles-Arthur, Edouard, Xavier Maitrot est un officier gĂ©nĂ©ral de l'armĂ©e française[1], auteur de plusieurs ouvrages de stratĂ©gie militaire et gĂ©opolitique[2], nĂ© Ă  La Fère (Aisne) le et mort Ă  Alger (AlgĂ©rie) le . MariĂ© le Ă  Marie Bagneris[3].

Général de brigade Charles-Arthur Maitrot.
Charles-Arthur Maitrot
Naissance
La Fère (Aisne)
Décès
Alger (Algérie)
Activité principale
Général de l'armée française
Distinctions
Grand-officier de la LĂ©gion d'honneur, croix de Guerre 1914-1918, officier de l'instruction publique
Auteur
Genres
Stratégie militaire et géopolitique

Carrière militaire

Issu de la 54e promotion (1869-1871) de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr "Promotion du "[1]. Il sort sixième sur 258 avec la mention très bien[2] et choisit l'arme de l'Infanterie.

Charles-Arthur Maitrot, au travers de ses écrits, fait partie des officiers issus de l'École impériale militaire de Saint-Cyr ayant publiquement pris parti pour - ou contre - l'emploi d'armements modernes comme les chars de combat, à partir de l'expérience acquise lors de la guerre franco-allemande de 1870[2].

Il sert en 1886 au 106e régiment d'infanterie à Châlon sur Marne[3]. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le [4].

En 1897, chef d'escadron, il est chef-d'Ă©tat-major de la 12e division.

Il est désigné pour suivre les cours de l'École supérieure de guerre d'où il sort breveté avec la mention très bien[2].

En 1901, lieutenant-colonel, il est sous-chef d'état-major du 6e corps d'armée.

Il sert en 1903 comme colonel au 162e régiment d'Infanterie de ligne à Verdun (Meuse)[4].

En 1907, alors chef d'état-major du 6e corps à Châlon sur Marne. "Il a l'initiative de la création des hôpitaux de couverture, hôpitaux temporaires destinés, lors de la mobilisation, à recueillir les malades légers, ou les blessés de leur voisinage en attendant le déploiement des ambulances et des formations sanitaires"[5].

En 1914 il commande le secteur nord-ouest de la défense de Toul (Meurthe et Moselle)[6].

En 1916, il est le commandant d'armes du camp de Mailly (départements de l'Aube et de la Marne).

Il termine sa carrière militaire avec le grade de général de brigade[1].

Il est le premier président de l'Association amicale des Croix de guerre[7], fondée en 1919 par le vice-amiral Emile Guépratte, devenue en 1967 l'Association nationale des croix de guerre et de la valeur militaire[8].

Une rue de Châlon en Champagne (Marne) porte le nom du général Maitrot.

Publications

  • 1912 : GĂ©nĂ©ral Maitrot, Nos frontières de l'est et du nord : le service de deux ans et sa rĂ©percussion sur leur dĂ©fense, Paris, Berger-Levrault, Editeurs, , 239 p.
  • 1913 : GĂ©nĂ©ral Maitrot, Les ManĹ“uvres françaises du sud-ouest en 1913, les opĂ©rations, la leçon des manĹ“uvres, Paris, Berger-Levrault, Editeurs, , 17 p.
  • 1914 : GĂ©nĂ©ral Maitrot, Les armĂ©es française et allemande. Leur artillerie, leur fusil, leur matĂ©riel. Comparaison, Paris, Berger-Levrault, Editeurs, , 144 p.
  • 1914 : GĂ©nĂ©ral Maitrot et colonel Arthur Boucher, Les allemands Ă  la frontière. Notre dĂ©fense, Caen, C. Valin, , 16 p.
  • 1914 : GĂ©nĂ©ral Maitrot, Nos frontières de l'est et du nord : l'offensive par la Belgique, la dĂ©fense de la Lorraine, Paris, Berger-Levrault, Editeurs, , 135 p.
  • 1919 : GĂ©nĂ©ral Maitrot, La paix qu'il faut en France. Les rĂ©parations, les garanties, le châtiment, Nancy, Paris, Strasbourg, Berger-Levrault, Editeurs, , 144 p.
  • 1919 : GĂ©nĂ©ral Maitrot, Le Nouvel Ă©tat militaire de la France, l'armĂ©e de demain, Nancy, Paris, Strasbourg, Berger-Levrault, Editeurs, , 93 p.
  • 1920 : GĂ©nĂ©ral Maitrot, La France et les rĂ©publiques sud-amĂ©ricaines, Paris, Berger-Levrault, Editeurs, , 390 p., traduit en espagnol en 1920 par E. Contamine de Latour
  • 1921 : GĂ©nĂ©ral Maitrot, La Prochaine guerre (son caractère scientifique), pages d'histoire, Paris, F. Alcan, , 109 p.

Distinctions

Références

  1. « Saint-Cyr Promotion du 14 août 1870 (1869-1871) », sur www.saint-cyr.org
  2. Candice Menat (Doctorante en histoire 2e année sous la direction du colonel Rémy Porte), Parcours des officiers français ayant œuvré à la modernisation et la motorisation des armées : Etude prosopographique. (Séminaire doctoral Adespo/Cherpa), Institut d'études politiques d'Aix en Provence (Cherpa),
  3. Publication des bans de son mariage le avec Marie Bagnéris.
  4. Publication au Journal officiel de la République française : Promotion au grade d'officier de la Légion d'honneur.
  5. « Hôpitaux militaires pendant la guerre 1914-1918 », sur hopitauxmilitairesguerre1418.overblog.com
  6. « Historique du 52e régiment d'infanterie territoriale 1914-1918. Imprimerie Royer et Cie, Nancy, s.d. Transcrit par Maryse SIKSOU, 2013. Source BDIC », sur www;tableaudhonneur.free.fr
  7. Déclaration du à la Préfecture de Police de Paris publiée au Journal officiel de la République française du .
  8. « Site de l'association nationale des croix de guerre et de la valeur militaire », sur croixdeguerre-valeurmilitaire.fr
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