Chapelle des Carmélites déchaussées
La chapelle des Carmélites déchaussées est ancien couvent situé à Fontenay-le-Comte, en France.
Type | |
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Culte | |
Destination initiale |
Couvent |
Destination actuelle |
Propriété privée |
Fondation | |
Période | |
Architecte |
Henri Léon |
Matériau |
Calcaire, pierre de taille, moellon, enduit, ardoise |
Ouverture |
1930 |
Commanditaire |
Pays | |
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Commune | |
Adresse |
28 rue Nicolas Rapin |
Coordonnées |
46° 27′ 54″ N, 0° 48′ 37″ O |
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Localisation
Le couvent est situé au 28 rue Nicolas Rapin à Fontenay-le-Comte, dans le département de la Vendée.
Description
Le bâtiment est construit en pierre de taille, avec un toit en ardoise, suivi d'un toit à pan pour la nef centrale voûtée en berceau, appentis pour les bas-côtés voûtés d'arêtes et d'un dôme octogonal pour le chœur coiffé d'une coupole. Quant aux bâtiments conventuels, ils sont construits en moellon enduit et couverts d'un toit en longs pans en ardoise. À l'ouest une ancienne maison a été remaniée pour être intégré au couvent.
Historique
Le couvent a été fondé par les Carmélites déchaussées du couvent d'Ypres, en Belgique, fuyant en France durant la Première Guerre mondiale, après que la destruction du couvent des Carmélites d'Ypres. Les religieuses viennent tout d'abord se réfugier à Moulle, puis à Maillezais où elles demandèrent à l'évêque de Luçon de s'installer définitivement dans le diocèse[1].
L'autorisation apostolique fut octroyée le 22 février 1922 et le couvent a été placé sous le vocable de Notre-Dame-du-Carmel et du Sacré-Cœur. Les religieuses arrivent en 1919 à Fontenay-le-Comte et obtiennent certaines propriétés. La construction de la chapelle a commencé en 1930. La façade de l'édifice est une copie fidèle du carmel de Lisieux[2]. La construction du bâtiment est financé par la religieuse Mère Marguerite-Marie, issue d'une famille riche de Bruges[3].
En octobre 1958, le couvent sera racheté par le collège Saint-Joseph et intégré à l'établissement. En effet, les Carmélites étaient devenues peu nombreuses, qu'elles se sont regroupées vers d'autres carmels en France et à l'étranger, notamment celui de Fátima, au Portugal. Par la suite, l'édifice sera acquis par un particulier en 1995[4].
Article connexe
Notes et références
- Aujard, Robert., Fontenay-le-Comte : ville renaissance, Geste, (ISBN 978-2-84561-604-2 et 2-84561-604-X, OCLC 528411336, lire en ligne)
- Gibaud-Cousseau, Michèle., Fontenay-le-Comte : dictionnaire des noms de rue [sic], Geste éditions, dl 2015 (ISBN 978-2-36746-375-9 et 2-36746-375-1, OCLC 936573331, lire en ligne)
- « Couvent de carmélites déchaussées », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Aujard, Robert, 1953- ..., Fontenay-le-Comte : ville renaissance, Geste éd, impr. 2009 (ISBN 978-2-84561-604-2 et 2-84561-604-X, OCLC 763040152, lire en ligne)