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Chapelle de la Bonne-Dame d'Argenton-sur-Creuse

La chapelle de la Bonne-Dame d'Argenton-sur-Creuse est une chapelle catholique française. Elle est située sur le territoire de la commune d'Argenton-sur-Creuse, dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Chapelle de la Bonne-Dame
d'Argenton-sur-Creuse
Image illustrative de l’article Chapelle de la Bonne-Dame d'Argenton-sur-Creuse
La chapelle de la Bonne-Dame, en 2005.
Présentation
Culte Catholique
Type Chapelle
Rattachement Archidiocèse de Bourges
GĂ©ographie
Pays France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre
Commune Argenton-sur-Creuse
CoordonnĂ©es 46° 35′ 11″ nord, 1° 30′ 54″ est[1]
GĂ©olocalisation sur la carte : Indre
(Voir situation sur carte : Indre)
Chapelle de la Bonne-Dame  d'Argenton-sur-Creuse
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
(Voir situation sur carte : Centre-Val de Loire)
Chapelle de la Bonne-Dame  d'Argenton-sur-Creuse
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chapelle de la Bonne-Dame  d'Argenton-sur-Creuse

Situation

La chapelle se trouve dans la commune d'Argenton-sur-Creuse, au sud[2] du département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire. Elle est située dans la région naturelle du Boischaut Sud. La chapelle dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné du Val de Creuse[3] et de la paroisse d'Argenton-sur-Creuse.

Histoire

Reconstruite au XVe siècle, sur les restes d'un sanctuaire érigé au IIe siècle par saint Ursin, premier évêque du Berry, Notre-Dame-des-Bancs, ou des Vignes, est d'abord la chapelle castrale de la forteresse de la ville haute.

Elle a été érigée en une vicairie dont l'histoire est connue dès 1430.

Origine du pèlerinage

La statue de la Bonne-Dame, en 2005.
La statue de la Bonne-Dame, en 2005.

En 1631, le château est dĂ©mantelĂ© sur ordre de Richelieu, mais sa chapelle est conservĂ©e. L'Ă©pidĂ©mie de peste de l'annĂ©e suivante Ă©pargne Argenton. Les habitants font alors en tĂ©moignage[4] de reconnaissance « le vĹ“u de chĂ´mer et de solenniser tous les ans Ă  perpĂ©tuitĂ© la fĂŞte de la PrĂ©sentation de Notre-Dame et d'aller en procession et chanter la grand-messe Ă  Notre-Dame des Bancs Â». Ă€ partir de 1633, une statue du XVe siècle de la « Vierge Ă  l'Enfant Â» a ainsi Ă©tĂ© portĂ©e chaque annĂ©e par les paroissiens jusqu'Ă  l'ancienne chapelle castrale Ă  travers les rues pavoisĂ©es et ornĂ©es d'arcs de triomphe.

À la Révolution, la statue est profanée. Corde au cou, elle est conduite à la Creuse et jetée à la rivière mais est récupérée par une paroissienne et restituée après la Terreur.

La chapelle, en très mauvais Ă©tat Ă  la fin du XIXe siècle, a Ă©tĂ© entièrement reconstruite Ă  partir de 1888 par l'architecte Trolliet[5] Ă  l'initiative du curĂ© de la paroisse, l'abbĂ© Moulin, grâce notamment Ă  un legs de Mme Boucheron d'Esmanoux[4]. En 1899, les travaux Ă©tant terminĂ©s, une gigantesque statue de la Vierge en cuivre dorĂ© est Ă©rigĂ©e sur la chapelle. Haute de 6,50 mètres, pesant dans les trois tonnes, arrivĂ©e par le train, elle a Ă©tĂ© hissĂ©e depuis la gare jusqu'au sanctuaire par dix bĹ“ufs et treize chevaux, non sans difficultĂ©s, sous les vivats de la population. Elle a Ă©tĂ© bĂ©nie le par l'archevĂŞque de Bourges, entourĂ© de nombreux prĂ©lats et prĂŞtes. Elle sera appelĂ©e dĂ©sormais « la Bonne-Dame Â». En , la chapelle a Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e par les bombes qui se sont abattues autour d'elle mais a souffert par la suite des intempĂ©ries.

Renouveau du pèlerinage

En 1942, un prĂŞtre breton, l'abbĂ© Letourneux, se rĂ©fugie Ă  Argenton. Il a une grande dĂ©votion pour la Vierge et visite rĂ©gulièrement la chapelle. NommĂ© en 1943 vicaire de Saint-Sauveur, il dĂ©cide de reprendre la pèlerinage traditionnel, pour les malades et les handicapĂ©s qui dĂ©sirent se mettre sous la protection de la « Bonne-Dame Â». En [6], le pèlerinage reprend. Après la guerre, la chapelle a Ă©tĂ© restaurĂ©e et la vierge monumentale redorĂ©e. Lors du cinquantenaire de la restauration par l'abbĂ© Moulin, le cardinal Lefèbvre, archevĂŞque de Bourges, a bĂ©ni la chapelle remise en Ă©tat. Depuis 1943[6], le pèlerinage s'est poursuivi chaque annĂ©e, le deuxième dimanche de septembre, la procession dans les rues ayant Ă©tĂ© cependant supprimĂ©e.

La petite statue de la « Vierge Ă  l'Enfant Â» se trouve au-dessus du maĂ®tre-autel de la chapelle. Une copie a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e dans l'Ă©glise Saint-Sauveur.

Notes et références

  1. Site de Google Maps, consulté le 20 octobre 2012.
  2. Site de Lion 1906 : Indre, consulté le 20 octobre 2012.
  3. Site de l'archidiocèse de Bourges : Doyenné du Val de Creuse, consulté le 4 mai 2013.
  4. Abbé de Lagarde, Argenton, documents inédits, Châteauroux, Imprimerie centrale Louis Laboureur / Cercle d'Histoire d'Argenton, 1938 / 1996, 285 p..
  5. Christine Méry-Barnabé, Célèbres en Berry, p. 246 et 247.
  6. « Bientôt 67 ans de pèlerinage avec la Bonne-Dame », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre,‎ , p. 21.

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Brunaud, Argenton de A Ă  Z en 44 rubriques historiques : Les chemisières, Argenton-sur-Creuse, Imprimerie Bonnamour, , 175 p. (ISBN 9782954695501).

Article connexe

Lien externe

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