Chapelle Saint-Étienne de Saint-Hilaire-d'Ozilhan
La chapelle Saint-Étienne (ou chapelle de la Clastre) est une chapelle romane, située à Saint-Hilaire-d'Ozilhan dans le département français du Gard en région Occitanie.
Chapelle Saint-Étienne de Saint-Hilaire-d'Ozilhan | |
Présentation | |
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Culte | catholique |
Dédicataire | Étienne (martyr) |
Type | chapelle |
Début de la construction | XIIe siècle |
Style dominant | Art roman languedocien |
Protection | Inscrit MH (1994) |
GĂ©ographie | |
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gard |
Ville | Saint-Hilaire-d'Ozilhan |
Coordonnées | 43° 57′ 49″ nord, 4° 35′ 39″ est |
Localisation
La chapelle se dresse, isolée au milieu des vignes, au bout du chemin de la Clastre, non loin de la route de Fournès, au sud-est du village de Saint-Hilaire-d'Ozilhan.
Historique
La chapelle Saint-Étienne est une chapelle pré-romane remaniée au XIIe siècle[1].
Le village de Saint-Hilaire-d'Ozilhan est mentionné dès 1121 sous le nom de Castrum Sancti Hilarii[2]. Plus tard, il apparaît sous le nom de Locus de Sancto-Ylario en 1312[2]. On le retrouve en 1474 sous le nom de Locus Sancti-Ylarii de Ausilhano, Uticensis diocesis[2]. Ce n'est qu'à partir de 1551 qu'il apparaît sous le nom de Saint-Hilaire-d'Ozilhan[2].
Saint-Hilaire-d'Ozilhan appartenait à la viguerie de Roquemaure, une viguerie du diocèse d'Uzès qui comprenait quatorze villages : Les Essarts, Lirac, Montfaucon, Pouzilhac, Pujaut, Rochefort, Roquemaure, Saint-Geniès-de-Comolas, Saint-Hilaire-d'Ozilhan, Saint-Laurent-des-Arbres, Sauveterre, Saze, Tavel et Valliguières[3].
La chapelle est mentionnée sous le nom de Prioratus Sancti-Hillarii de Ozilhano en 1480 dans le cartulaire de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, puis plus tard sous le nom de Prieuré Sainct-Illaire d'Ouzilhant en 1620[2].
Statut patrimonial
La chapelle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1], date à partir de laquelle elle a fait l'objet d'une rénovation dont la partie la plus importante est constituée par la restitution de la couverture en pierre calcaire.
Architecture
Un seuil de porte antique a fourni pour le linteau d'une porte de la chapelle un monolithe de pierre dure que l'on ne pouvait se procurer dans les carrières de la région[4].
- La façade occidentale.
- Le chevet.
- Le chevet vu de côté.
Références
- Notice no PA00132869, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Eugène Germer-Durand, Dictionnaire topographique du département du Gard, Imprimerie impériale, Paris, 1868, p. 209.
- Germer-Durand, op. cit., p. 188
- Victor Lassalle, L'influence antique dans l'art roman provençal, E. de Boccard, 1970, p. 15
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives Ă la religion :
- Ressource relative Ă l'architecture :