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Chaînon Bryant

Le chaĂ®non Bryant (en anglais Bryant Range) est un massif de moyenne montagne situĂ© dans la partie septentrionale de l'Ă®le du Sud, en Nouvelle-ZĂ©lande. Ă€ cheval sur les rĂ©gions de Marlborough et de Nelson, il culmine Ă  1 528 mètres d'altitude au mont Starveall.

Chaînon Bryant
Carte sous licence libre bienvenue !
GĂ©ographie
Altitude 1 528 m, Mont Starveall[1]
Longueur 60 km
Largeur 15 km
Administration
Pays Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande
RĂ©gions Marlborough, Nelson
GĂ©ologie
Roches Roches ultramafiques

La direction principale du massif est sud-ouest — nord-est. Il se détache du chaînon Richmond dans la haute vallée de la Lee, un affluent de la Wairoa, et court presque parallèlement à ce dernier jusqu'au cap Soucis au nord-est.

GĂ©ographie

Situation

Les chaînons Bryant et Richmond sont situés sur la rive gauche du fleuve Wairau. Ces deux massifs forment un angle très aigu et se séparent au lieu-dit Tophouse Saddle. Le chaînon Richmond se dirige plus vers l'est et le chaînon Bryant plus vers le nord. Le chaînon Bryant se termine au cap Soucis, qui ouvre les Marlborough Sounds[2] - [3].

Topographie

Paysage du chaînon Bryant.

Le plus haut sommet du massif est le mont Starveall, situĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© sud-ouest, qui culmine Ă  1 528 mètres d'altitude[1] - [4].

GĂ©ologie

Les monts Bryant se caractérisent par une proportion notable de roches ultramafiques, riches en magnésium et en fer et pauvres en silice. Ces roches, d'une couleur brun-rouge du fait de la présence d'oxyde de fer, sont trop riches en minéraux pour de nombreuses plantes, ce qui explique la faible couverture de certains sommets du chaînon Bryant[5].

Dans d'autres parties du massif, ces roches ultramafiques n'émergent pas et sont recouvertes d'argilite plus propres au développement d'un écosystème riche. En quittant la ligne de partage des eaux entre les régions de Nelson et de Marlborough et en se dirigeant vers la vallée de la Wairau, l'argilite et les roches ultramafiques font toutes deux place à de la grauwacke[6].

La principale différence entre les chaînons Bryant et Richmond est géologique : ce dernier est en effet composé presque exclusivement de schiste[6].

Faune et flore

  • La vĂ©gĂ©tation du chaĂ®non Bryant
  • Photographie d'une forĂŞt dense montrant des traces d'exploitation.
    La forêt, dite localement « bush », entre Rocks Hut et Middle Creek Hut.
  • Photographie d'un buisson portant des baies rouges
    Un Pseudowintera axillaris (en) près de Maitai Cave dans la haute vallée de la Maitai.
  • Photographie d'une plante de type liliacĂ©e dans un sous-bois humide.
    Un Cordyline banksii, toujours dans la vallée de la Maitai.
  • Photographie d'un sommet de moyenne montagne couvert d'une herbe rase.
    Les graminĂ©es au sommet de Dun Mountain (en), Ă  1 129 mètres d'altitude.
  • Photographie d'un champignon entièrement violet poussant dans l'humus forestier.
    Un spécimen de Cortinarius porphyroideus (en) poussant dans la forêt du chaînon Bryant.

Histoire

Prospection aurifère

Le chaînon Bryant connaît au XIXe siècle un épisode de ruée vers l'or, ce qui entraîne notamment un accroissement de la criminalité. Dans les années 1860, le gang des Burgess défraie la chronique et assassine plusieurs mineurs. Composé en 1862 de Richard Hill — dit « Burgess » — de Thomas Noon — connu par la suite sous le nom de Thomas Kelly —, puis de William Levy et de Joseph Sullivan, la bande commence par voler de l'or, mais en passent rapidement au meurtre. Après plusieurs assassinats, notamment le avec un quadruple meurtre, toute la bande est arrêtée. Mais il faut attendre les aveux de Sullivan pour que les chefs d'accusation portent et que tous sauf le repenti soient condamnés à la pendaison le [7].

Activités

Notes et références

  1. Visualisation sur les cartes de Linz Data Service..
  2. (en) « Geology of Marlborough », Autorité unitaire de Marlborough, (consulté le ).
  3. (en) Ian Henry Lynn, Land use capability classification of the Marlborough region : A report to accompany the second edition New Zealand Land Resource Inventory, Manaaki Whenua – Landcare Research (en), , 222 p. (ISBN 0-478-04541-7, lire en ligne), « Introduction — The Marlborough region », p. 8.
  4. (en) « Mt Starveall », Nelson Trails, (consulté le ).
  5. Boffa Miskell Limited 2009, Geological history and the influence on the Marlborough landscape, p. 26.
  6. Boffa Miskell Limited 2009, Geology map, p. 27.
  7. (en) Vaughan Yarwood, « Murder on Sacred Mountain », New Zealand Geographic, no 165,‎ (ISSN 0113-9967, lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • [Druce & Burke 1983] (en) A. P. Druce et W. D. Burke, « Higher plants (lycopods, ferns, gymnospemrs, flowering plants) of ultramafic area : SSE of Whangamoa Saddle, Byant Range, Nelson/Marlborough, 2500-3000 feet (750-900m) », dans E. Edgar, Flora of New Zealand, vol. 2, R.E. Owen, Govt. printer, (lire en ligne), p. 22-43
  • [Boffa Miskell Limited 2009] (en) James Bentley, Sue McManaway, Sarah Hamilton, William Field et Corey Murray, « Section B : Introduction to the Marlborough Landscape », dans Boffa Miskell Limited, Marlborough landscape study : Landscape Characterisation and Evaluation — Final Report, AutoritĂ© unitaire de Marlborough, (lire en ligne), p. 22-43

Liens externes

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