Château de Respide
Le château de Respide est un château du XIXe siècle situé au cœur de la région viticole des Graves sur la commune de Langon, dans la Gironde, en France.
Château de Respide | ||||
Le château de Respide en mai 2009. | ||||
PĂ©riode ou style | Louis XIII ou Louis XVI | |||
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Type | Château | |||
Architecte | Armand Corcelles[1] | |||
Début construction | Milieu du XIXe siècle | |||
Fin construction | 1860 | |||
Propriétaire initial | Ernest Pascal | |||
Destination initiale | Habitation | |||
Propriétaire actuel | Copropriété | |||
Destination actuelle | RĂ©sidence et domaine viticole | |||
Coordonnées | 44° 31′ 59″ nord, 0° 13′ 30″ ouest[2] | |||
Pays | France | |||
Anciennes provinces de France | Gascogne | |||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | |||
DĂ©partement | Gironde | |||
Commune | Langon | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Gironde
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Site web | respide.fr | |||
Historique
Propriété en 1670 de Gabriel Nicolas de La Reynie, lieutenant de police du roi Louis XIV, et jusqu'à la Révolution de sa descendance, les comtes de Chanac[3], le domaine de Respide est un des plus vieux châteaux viticoles de l'appellation Graves. Dès 1850, il apparaît dans la première édition du Guide Féret, considéré comme la « bible des vins de Bordeaux », et y figure à cette époque comme appartenant à la famille de Chasteau[4] - [5].
En avril 1876, Léon Roches, gendre d'Edme de Chasteau, ancien consul général au Maroc, dont il épousa la fille Camille, vend le château à Ernest Pascal, alors préfet de Gironde[6] - [7] - [8]. C'est ce dernier qui fait édifier, sur l'ancienne bâtisse, le château actuel[9].
La famille Pascal, au bord de la ruine, dut vendre le château en mai 1892 à Gabriel Rodiès[10]. La famille Rodiès en sera propriétaire jusqu'en 1932 et obtiendra la médaille d'or au concours agricole de Paris de 1899.
Pierre Bonnet prend la direction du domaine en 1952 après en avoir hérité. À sa mort en 1969, le château doit être vendu par la famille qui conserve néanmoins le vignoble, les chais et les bâtiments agricoles. À partir de 1985, son petit-fils, Franck Bonnet, assure la gérance du domaine au sein de la SCEA Vignobles Pierre Bonnet.
En 2014, le château est entièrement rénové et divisé en 13 appartements en copropriété au sein d'un parc de 3 hectares avec piscine[11].
L’exploitation viticole est revendue en 2021 par la famille Bonnet à de jeunes viticulteurs, Amélie et Pierre-Édouard Chatin[12] - [13] - [14].
- En 1898.
- Vers 1905.
- Vers 1900-1910.
- Vers 1900-1910.
- Vers 1900-1910.
- En 1949.
Bibliographie
- Charles Cocks et Édouard Féret, Bordeaux et ses vins classés par ordre de mérite, Bordeaux, Féret & Fils, 1898-1901, 7e éd., 877 p. (lire en ligne), p. 386-387.
- Charles Cocks et Édouard Féret, Bordeaux et ses vins classés par ordre de mérite, Bordeaux, Féret & Fils, , 11e éd., 1135 p. (lire en ligne), p. 363-364.
- (en) Stephen Brook, The Complete Bordeaux : The Wines, The Chateaux, The People, Londres, Mitchell Beazley, , 3e Ă©d., 720 p. (ISBN 978-1-78472-355-2, lire en ligne).
Notes et références
- Société des archives historiques de la Gironde, Archives historiques du département de la Gironde, Bordeaux, E.-G. Gounouilhou, , 377 p. (lire en ligne), p. 204.
- Coordonnées trouvées sur Google Maps.
- Cocks et FĂ©ret 1949, p. 363.
- Charles Cocks, Bordeaux, ses environs et ses vins: classés par ordre de mérite, Féret fils, , 1re éd., 319 p. (lire en ligne), p. 274.
- Antoine Bachelin-Deflorenne, Etat présent de la noblesse française contenant le dictionnaire de la noblesse contemporaine et l'armorial général de France d'après les manuscrits de Ch. d'Hozier, Paris, Librairie des Bibliophiles, , 5e éd. (lire en ligne), p. 783.
- « Chronique régionale », La Petite Gironde,‎ , p. 3/4 (lire en ligne).
- Ludovic de Magny, Nobiliaire universel : recueil général des généalogies historiques et véridiques des maisons nobles de l'Europe, Paris, Secrétariat de l'Institut héraldique, (lire en ligne), p. 231-232.
- Sylvain Smague, « Léon Roches et Khadidja », Temps Libre, no 75,‎ , p. 20-21 (lire en ligne).
- Édouard Féret, Statistique générale, topographique, scientifique, administrative, industrielle, commerciale, agricole, historique, archéologique et biographique du département de la Gironde, t. 3 (1re partie - Biographie), Bordeaux, Féret & Fils, , 628 p. (lire en ligne), p. 486.
- « Vente au tribunal de Bazas », La France de Bordeaux et du Sud-Ouest,‎ , p. 4/4 (lire en ligne).
- Paul-Michaël Borgne, « La vie de château : un rêve de petite fille », sur actu.fr, Le Républicain, .
- Michel Sarrazin, « [Graves] Château de Respide : le nouveau souffle », sur Terre de Vins, (consulté le ).
- Arnaud Dejeans, « Langon : bientôt les vendanges pour les nouveaux propriétaires du château de Respide », sur Sudouest.fr, .
- Maud Messmer, « Cap sur le Château de Respide à Bordeaux ! », sur Ouest-France - Vin & Champagne.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel.
- « Château de Respide », sur Gironde Tourisme.
- « Dessins du château », Dessins réalisés à la mine de plomb par Jules de Verneilh entre 1875 et 1876, sur archives.dordogne.fr, Archives départementales de la Dordogne :