Canton de Clermont-Ferrand-Sud
Le canton de Clermont-Ferrand-Sud est une ancienne division administrative française située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne.
Canton de Clermont-Ferrand-Sud | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Auvergne |
DĂ©partement | Puy-de-DĂ´me |
Arrondissement(s) | Clermont-Ferrand |
Chef-lieu | Clermont-Ferrand |
Conseiller général Mandat |
Serge Lesbre 2008-2015 |
Code canton | 63 12 |
Histoire de la division | |
Création | non connue |
Modification(s) | 1982[1] |
Disparition | 2015[2] |
DĂ©mographie | |
Population | 12 495 hab. (2012) |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 45° 47′ 00″ nord, 3° 05′ 00″ est |
Subdivisions | |
Communes | 1 |
GĂ©ographie
Ce canton est organisé autour de Clermont-Ferrand dans l'arrondissement de Clermont-Ferrand. Son altitude varie de 321 à 602 m pour une altitude moyenne de 358 m.
Il rassemble plusieurs quartiers clermontois dont ceux de l'Oradou, de la Cartoucherie, et de Lafayette.
Histoire
- De 1833 à 1845, les cantons de Clermont-Sud et Clermont-Est avaient le même conseiller général. Le nombre de conseillers généraux était limité à 30 par département[3].
- En 1982, le canton de Clermont-Ferrand-Sud était scindé en quatre autres cantons : Clermont-Ferrand-Centre, Clermont-Ferrand-Sud, Clermont-Ferrand-Sud-Est et Aubière. Le périmètre du canton est délimité par « l'axe des voies ci-après : à l'Ouest, la rue de Rabanesse ; au Nord, boulevard Gergovia, avenue des Paulines, rue Anatole-France ; à l'Est, par les limites des sections cadastrales ES-CE (lieu-dit La Tiretaine) ; par les limites des sections cadastrales ES-EL (traversant la rue de la Pradelle) ; par la limite des sections cadastrales ER-EM ; par l'axe des voies suivantes : impasse de l'Oradou, rue de l'Oradou, rue Fernand-Raynaud, boulevard La Fayette, rue des Meuniers ; au Sud, rue des Chambrettes, avenue Léon-Blum, rue de la Rotonde (jusqu'à la ligne de chemin de fer Bordeaux – Clermont-Ferrand), la ligne de chemin de fer (jusqu'à la rue Étienne-Dolet), la rue Étienne-Dolet (jusqu'à la limite de la commune de Beaumont)[1] ».
- En mars 2015, après les élections départementales, le nombre de cantons dans la ville de Clermont-Ferrand a été réduit de 9 à 6. Les dénominations et périmètres des cantons de la ville sont modifiés[2].
Administration
RĂ©sultats Ă©lectoraux
En 2008, Serge Lesbre a été réélu au second tour avec 66,49 % des voix ; il bat Corine Aubriet (UMP). Le taux de participation est de 48,51 %[4].
Liste des conseillers généraux du canton de 1833 à 1982
Liste des conseillers généraux du canton de 1982 à 2015
Serge Lesbre a été exclu du PS le 15 avril 2008.
Liste des conseillers d'arrondissement (de 1833 Ă 1940)
Composition
De 1833 Ă 1973
De 1973 Ă 2015
Communes | Population (2012) |
Code postal |
Code Insee |
---|---|---|---|
Clermont-Ferrand | 12 495 (1) | 63000 | 63113 |
(1) fraction de commune.
DĂ©mographie
Notes et références
- Décret no 82-122 du 2 février 1982 portant modification et création de cantons dans le département du Puy-de-Dôme (JO du 4, p. 458) (consulté le 22 avril 2014).
- Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme, sur Légifrance (consulté le 22 avril 2014)
- « Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements, et avis du Conseil d'Etat / J. B. Duvergier » , sur Gallica, (consulté le ).
- RĂ©sultats des Ă©lections cantonales de 2008
- « Journal des débats politiques et littéraires » , sur Gallica, (consulté le ).
- Il était le fils d'un général de l'Empire, le baron Joseph Charras (1769-1839), que la Restauration mit en disponibilité. Élevé dans des sentiments hostiles aux Bourbons, le jeune Charras, qui, après de brillantes études au collège de Clermont-Ferrand, était entré à l’École polytechnique, fut expulsé de cette école trois mois avant la révolution de 1830, pour avoir, dans un banquet d’étudiants, porté un toast à La Fayette et chanté la Marseillaise. Dans les journées de juillet, il fut aux premiers rangs des combattants des barricades, contribua avec plusieurs de ses camarades à la prise de la caserne de Babylone, à colle de l'Hôtel-de-ville et des Tuileries, fut nommé aide de camp de la commission municipale, puis, ses études terminées à l'école d'application de Metz, devint lieutenant d'artillerie, et entretint des relations suivies avec les chefs de l'opposition démocratique. (source : http://la13regionmiltaire.pagesperso-orange.fr/par%20C.htm
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets » , sur Gallica, (consulté le ).
- Paul Champsaur (dir.), « Populations légales : arrondissements - cantons - communes », Recensement de la population de 1999, INSEE, (consulté le ), p. 10.
- Résultats du recensement de la population pour les années 2006, 2011 et 2012.
Voir aussi
Articles connexes
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