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Cantharidine

La cantharidine ou anhydride 2, 3-diméthyl-7-oxabicyclo[2,2,1] heptane-2, 3-dicarboxylique : C10H12O4.

Cantharidine
Image illustrative de l’article Cantharidine
Structure chimique de la cantharidine
Identification
Nom UICPA cantharidine
No CAS 56-25-7
No ECHA 100.000.240
No CE 200-263-3
SMILES
InChI
Apparence composé incolore, inodore.
Propriétés chimiques
Formule C10H12O4 [Isomères]
Masse molaire[1] 196,199 9 ± 0,01 g/mol
C 61,22 %, H 6,16 %, O 32,62 %,
Propriétés physiques
T° fusion 218 °C [2]
Solubilité 30 mg·L-1 (eau, 20 °C) [2]
Soluble dans le DMSO et l'Ă©thanol
Précautions
Directive 67/548/EEC
Très toxique
T+


Transport
-
Classification du CIRC
Groupe 3 : Inclassable quant à sa cancérogénicité pour l'Homme[4]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Elle a Ă©tĂ© isolĂ©e pour la première fois par le pharmacien français Pierre Jean Robiquet[5] en 1810. Elle est produite par plusieurs insectes qui, par saignĂ©e rĂ©flexe, l'utilisent comme un poison pour protĂ©ger leurs Ĺ“ufs des prĂ©dateurs. (plusieurs milliers d'espèces d'insectes en produisent, celles qui appartiennent Ă  la famille des MĂ©loidĂ©s sont les plus rĂ©pandues, en particulier Lytta vesicatoria (ancien nom Cantharide officinale ou « mouche espagnole Â»).

Pour son action sur l'inhibition des protéines phosphatases 1 (PP1) et 2A (PP2A), la cantharidine entre dans la composition de topiques cutanés en dermatologie.

Très diluée, elle est utilisée parfois pour traiter les verrues et le Molluscum contagiosum.

L'hémolymphe du méloé violet est particulièrement riche en cantharidine ce qui en fait pour les agresseurs de cet insecte un composé aussi toxique que la strychnine[6].

Références

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) « Cantharidine », sur ChemIDplus, consulté le 2 avril 2009
  3. IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, « Evaluations Globales de la Cancérogénicité pour l'Homme, Groupe 3 : Inclassables quant à leur cancérogénicité pour l'Homme », sur monographs.iarc.fr, CIRC, (consulté le )
  4. Robiquet. M. Ann. Chim. 1810, 76, 302-307.
  5. Insectes remarquables de Lorraine et d'Alsace, J-Y Nogret et S Vitzthum, Editions la Serepnoise, Metz, 2011, pp 148-149, 151.
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