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Campinas (transport d'hydravions)

Le Campinas est un cargo transformé par la Marine nationale française en transport d'hydravions en 1916. Il est construit par les Ateliers et Chantiers de la Loire en 1895 pour le compte de la compagnie des Chargeurs Réunis. Le navire est réquisitionné pour le service militaire au cours de la Première Guerre mondiale et rendu à son armateur en 1919.

Campinas
illustration de Campinas (transport d'hydravions)
Transport d'hydravions Campinas

Type Transport d'hydravions
Histoire
A servi dans Marine nationale
Commanditaire Chargeurs Réunis
Quille posée 1894
Lancement 1895[1]
Caractéristiques techniques
Longueur 103 m
Maître-bau 12
Tirant d'eau 3,3 m
Déplacement 3 319 tonnes
Propulsion 1 machine alternative à vapeur
2 chaudières
une hélice
Puissance 1 460 ch
Vitesse 11 kt
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon de 100 mm
2 canons antiaériens de 47 mm
Aéronefs 6 à 10 hydravions

Service commercial

Le Campinas est un vraquier commandé par la compagnie des Chargeurs Réunis aux Ateliers et Chantiers de la Loire[2].

Service militaire

Ce vraquier est transformé en porte-hydravions par l'ajout d'hangars à l'arrière et à l'avant pour abriter des hydravions, mis à l'eau par des mâts de charge[3].

Le commandant en chef de l'Armée navale est autorisé le 2 avril 1916 à utiliser le matériel et le personnel disponible à l'escadrille Nieuport de Port-Saïd pour armer le Campinas en transport d'avions. Ce dernier arrive le 14 mars 1916 à Port-Saïd[4] et part le 17 avril vers Malte en compagnie du Rickmers, où ils arrivent le 10 mai 1916[5]. L'installation de l'escadrille est achevée le 3 juin à Argostóli et le Campinas peut alors être équipé d'hydravions FBA Type C[6].

Il séjourne en janvier 1917 à Salamine, puis jusqu'en juin 1917 à Corfou, où ses hydravions recherchent les champs de mines menaçant les transports de troupes serbes[4].

Il stationne ensuite à Patras de juin à novembre 1917, pour sécuriser la liaison maritime Patras à Missolonghi[7].

Le départ est ordonné fin novembre vers Milos. Les hydravions sont chargés à partir de décembre 1917 de la surveillance des environs de la base navale[8], où ils détectent des champs de mines[7].

Le navire est rendu à son armateur après la fin des hostilités[9].

Voir aussi

Article connexe

Lien externe

Bibliographie

  • (en) United States.Department of Commerce.Bureau of Navigation, Annual Report of the Commissioner of Navigation to the Secretary of Commerce, U.S. Government Printing Office, , 442 p. (lire en ligne)
  • Lieutenant de vaisseau Le Merdy, L'organisation et les opérations de l'armée française dans l'Adriatique et dans la mer Ionnienne pendant la guerre, École supérieure de guerre navale, , 78 p. (lire en ligne)
  • Lieutenant de vaisseau de Saint-Maurice, Organisation et opérations de l'aviation maritime française en Egypte et en Syrie, École supérieure de guerre navale, , 43 p. (lire en ligne)
  • Lieutenant de vaisseau Robin, Historique de la base de Milo, École supérieure de guerre navale, , 43 p. (lire en ligne)
  • Lieutenant de Vaisseau d'Hespel, Le rôle de l'aéronautique maritime française dans la protection des communications : 1914-1918, École supérieure de guerre navale, , 67 p. (lire en ligne)
  • Gino Galuppini et Jean Moulin, Guide des porte-avions : histoire, technique, représentations, des origines aux porte-avions nucléaires, Paris, Nathan, , 328 p. (lire en ligne)
  • Alexandre Sheldon-Duplaix, Histoire mondiale des porte-avions : des origines à nos jours, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), ETAI, , 223 p. (ISBN 2-7268-8663-9)
    Ouvrage de référence.
  • Jean Moulin, 1939-1945,L'aéronautique navale, Hors-série Marines & Forces navales n°1, Rennes, Marines éditions, (ISSN 0998-8475)

Notes et références

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